Publié le Mardi 18 octobre 2011 à 14:00:00 par Cedric Gasperini

 

Le jour où j'ai fini Uncharted 3

(avant tout le monde)

L'avantage de faire ce métier, c'est que l'on reçoit les jeux avant tout le monde. Enfin, en général. Enfin, pas toujours. Enfin, pas tous les éditeurs. Mais parfois, quoi...

Et de ce côté-là, Sony assure toujours un max. Jouant la totale transparence et l'honnêteté, ils nous envoient, le plus possible, les versions dix, quinze jours, parfois plus, avant la sortie du jeu. Résultat, nous avons le temps de le tourner et retourner dans tous les sens et l'étudier le mieux possible. Point de course au test, de "rush" pour aller suffisamment loin pour écrire un article cohérent et avec assez de matière. Là, nous avons le temps, nous prenons le temps et c'est d'autant plus rare qu'il faut le souligner. De deux traits. Rouges.

Bref. Uncharted 3 est arrivé jeudi dernier entre nos mains. Enfin, entre celles de Tristan qui est allé la cherché et m'a apporté la galette le lendemain. Nous avons joué quelques heures dessus. En multi et en solo. Puis, parce que ce n'est pas non plus l'armée du salut, il est rentré chez lui, l'oeil triste de ne pas voir la suite du jeu. Je lui ai promis, juré, craché, que je ne continuerais pas sans lui.
Bien entendu, je mentais. Je veux dire, c'est Uncharted 3, quoi... Je n'allais pas non plus regarder la PS3 dans le blanch de l'oeil en attendant le lundi suivant...
J'ai donc annulé les sorties familiales du week-end (prétextant une maladie quelconque, un mal de dos, une jambe cassée et un début de choléra) pour remettre le couvert. Samedi. Dimanche aussi. Et du coup, n'ayant pas terminé le jeu (il faut compter une dizaine d'heures en facile, une quinzaine en difficile), j'ai bloqué mon lundi après-midi pour en voir le bout.

Durant ces quelques quatre jours où j'ai pu me dégager un moment pour y jouer, j'ai vécu des aventures extraordinaires. J'ai échappé de peu à un incendie dans un château. J'ai sauté d'un avion en chute libre. J'ai failli périr noyé dans un paquebot. J'ai erré dans le désert pendant plusieurs jours... J'ai sauté, tiré, frappé, roule-boulé dans tous les sens... J'ai vu mon coeur s'arrêter de battre plus d'une fois. J'ai eu des montées d'adrénaline par centaine.

Hier, en fin d'après-midi, j'ai donc découvert le générique de fin d'Uncharted 3. Avec émotion. Putain quel bon jeu.

Mais on vous en reparlera le 24. A 18h. Date de l'embargo pour la publication des tests.

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