Publié le Lundi 1 septembre 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Vlad Circus: Curse Of Asmodeus (PC, Nintendo Switch, PlayStation, Xbox)

Fou à lier

Jeu d’horreur, Vlad Circus: Descend into Madness est sorti il y a quasiment deux ans. Ce jeu d’aventure de type Point’n click, avec ses graphismes en pixel art, a remporté un bon petit succès, tant critique que public. Il racontait l’histoire d’un clown bien décidé à relancer le cirque dans lequel il officiait… avant que celui-ci ne brûle et ne tue la quasi-totalité de ses artistes… et de son public.

Aujourd’hui, sa suite nous envoie découvrir l’histoire de Josef Petrescu, le frère de Vlad Petrescu, propriétaire du fameux cirque. Rendu responsable de la tragédie, Josef, pas tout seul dans sa tête, est passé sur la chaise électrique. Et quelques heures après cette exécution… il se réveille dans un sous-sol pourri, entouré de rats, à moitié brûlé, ayant perdu la mémoire… 

Josef va tenter de comprendre ce qu’il fait là et surtout, tenter d’échapper à une secte religieuse, dont les membres sont persuadés que le démon Asmodeus a pris possession de son corps. Et veulent, donc, l’exécuter. Une nouvelle fois.

Le jeu est à nouveau un point’n click, en pixel art. Doté d’une narration soignée, d’un univers original, d’une ambiance travaillée, Vlad Circus: Curse Of Asmodeus va vous demander réflexion et patience. Au fil de la progression, vous croiserez des miroirs qui sont autant d’occasion de vous plonger dans des flashbacks. L’occasion de tenter de trouver des solutions pour sortir de là et… pourquoi pas… corriger vos erreurs passées… 


Les développeurs ont fait un gros travail sur l’atmosphère du jeu. Même en pixel art, on ressent la saleté, la crasse… que la narration vient enrichir avec des personnages tous plus dérangeants les uns que les autres, aussi fous, voire plus, que le personnage principal qui est loin d’être un sain… et que l’on pourrait aisément classer dans la catégorie ordure. Ajoutez une bande-son aux petits oignons pour encore plus d’immersion dans l’étrangeté et la malaisance. 

Les dialogues français mériteraient une petite retouche pour être améliorés, mais cela ne nuit pas pour autant à l’histoire. Proposé décalés, insultes, violence des paroles… le jeu se destine clairement à un public averti et surtout, d’un certain âge, ne serait-ce que pour en savourer tout le décalage, toute la folie…

Pas forcément très long (comptez environ 6 heures pour en venir à bout), pas forcément très difficile (même si certains passages peuvent vous sembler un poil compliqués, la solution s’offrira généralement d’elle-même), avec quelques moments saisissants, avec des personnages forts et complètement loufoques, avec une ambiance totalement barrée, et surtout, jouable sans connaître le premier épisode (mais dans ce cas-là, vous aurez très certainement envie de l’acheter par la suite), de Vlad Circus: Curse Of Asmodeus est une bien belle surprise. Un de ces petits jeux qui méritent le coup d’œil.

Vivement le troisième épisode.