Publié le Lundi 22 août 2011 à 12:05:00 par Tristan Bories

 

(Gamescom) Preview de Skyrim

Futur jeu de l'année?

Une heure. J'ai pu voir tourner la bête pendant près d'une heure, et autant vous le dire, je ne suis pas déçu. Je vais tenter de vous raconter les choses dans l'ordre où je les ai vu. Car comme vous le savez, Skyrim est un jeu riche qui recèle de subtilités. Il est donc difficile de tout vous dire sans oublier deux trois petits détails. C'est pour cela que je vous encourage à me poser des questions à la fin de votre lecture si certains points restent obscures pour vous.

La version présentée est celle sur Xbox 360. C'est donc par un aspect négatif que je vais débuter. Sachez en effet qu'il y a un véritable gouffre entre les screens que l'on a pu voir jusqu'à maintenant et la version 360. C'est juste un peu au dessus d'Oblivion, mais ça ne casse pas la baraque non plus, ce qui veux dire que les joueurs PC seront largement favorisés par rapport aux joueurs consoles.

Le jeu débute sur un écran de chargement. Petite nouveauté qui fera plaisir aux puristes ( et Dieu sait qu'il y en a), puisque l'écran de chargement est maintenant intéractif. Des objets du jeu ou encore des éléments de l'histoire s'affichent à l'écran et sont visibles sous tous les angles. Ceux-ci sont générés aléatoirement, donc aucun risque de voir le même objet deux fois d'affilée.

Vient ensuite le menu de création du personnage. C'est presque le même qu'Oblivion, avec quelques ajouts supplémentaires. Il est toujours aussi complet, avec une personalisation au milimêtre. Parmi les ajouts, j'ai pu voir la possibilité d'être borgne. Pour ce qui est des races, je n'en ai pas compté de nouvelles. Les orc sont moins verts et ressemblent toujours à des vampires avec les dents à l'envers. Les tatouages sont plus nombreux, et mieux intégrés aux visages des personnages.

Le jeu débute. Notre personnage vient de sortir d'un grotte pour retrouver un monde où les sapins cohabitent avec une neige partiellement fondue. En fond, on distingue une montagne enlacée par un épais manteau brumeux. On est dedans. Même si les graphismes ne sont pas aussi léchés qu'on pouvait le penser, l'immertion est bien là. Le développeur en profite pour nous montrer le menu. Il est maintenant possible de séléctionner cinq armes ou sorts dans son inventaire, qui seront ensuite intégrés à un menu rapide. Cela permet de changer d'arme très rapidement et à n'importe quel moment sans ouvrir le menu. 
Retour au jeu. Une boussole en haut de l'écran indique desormais tous les lieux proches. L'icone de la tour indique un donjon tandis qu'une pioche fait référence à une mine. On se balade au milieu de la forêt pour ensuite rejoindre une mine. C'est l'occasion d'en savoir un peu plus sur les combats. Chaque gachette correspond à une main, que ce soit pour les armes ou encore les sorts. Le développeur opte d'abort pour une combinaison épée/bouclier. Le bouclier peut servir à parer les coups, mais également à assomer l'ennemi. C'est à ce moment que l'on s'apperçoit que les animations sont toujours autant à la ramasse. Les ennemis tombent n'importe comment et s'encastrent dans les portes à moitié recroquevillés. On peut déjà dire qu'aucun effort n'a été fait de ce côté là.

Une fois les combats terminés, on a toujours la possibilité de trouver une multitude d'objets sur les cadavres. Car dans Skyrim, tous les objets auront une importance. Le moment est donc venu pour vous parler du système de métier. Et c'est là une des ennormes réussites du jeu à mon sens. Comme dans Oblivion, toutce que vous faites vous donnera de l'expérience. Lorsque vous vous faites frapper, vous gagnez des poins en armure. Vous marchez, et hop, des points en endurence. Et cela pour tout ce que vous ferez dans le jeu. Mais revenons en au système de métiers. Il vous sera désormais possible de devenir mineur, et de partir à la recherche des métaux précieux qui jonchent la carte du monde. Une fois que vous aurez trouvé une forge, vous pourrez améliorer vos armures mais également en créer de toutes pièces.

Passons au métier d'enchanteur. Dans l'inventaire, lorsqu'un objet possède un enchantement, il brille d'une couleur propre à l'enchantement. Par exemple, si vous possedez des bottes qui vous confèrent +5 en Stamina, elles brilleront d'un vert léger. Vous aurez ainsi la possibilité de les désenchanter pour récupérer de la matière magique, et ensuite enchanter votre propre équipement. Mais sachez que plus votre affinité avec la magie sera forte, plus votre enchantement sera solide. Si un guerrier enchante son armure il a donc plus de chance de voir ses enchantements disparaitre au court du combat qu'un mage.

On peut également créer des potions en combinant toutes sortes d'objets. Et là, ce sera à vous de jouer les apprentis chimistes car si vous ne disposez pas des formules, vous pourrez quand même vous livrer à toute une série de tests. Et inutile de vous rappeler que tous ces métiers vous rapportent de l'XP.

J'ai également pu voir l'écran lors du level up. Dans un premier temps, on doit choisir de mettre 10 points d'un coup dans l'une des trois branches principales. La Vie (Health), la Magie (Magika) et l'Endurence (Stamina). Ensuite, vous avez accès à une multitude d'embranchement qui corréspondent à des capacités spéciales.

Pour les mages, vous devrez courir après les livres de magie où sont inscits les sorts. Mais vu que l'on peut devenir qui on veut dans Skyrim, un guerrier pourra également posseder des sorts. 

Au niveau des quètes, les développeurs nous ont promis 35h de durée de vie pour l'histoire principale. Mais c'est sans compter sur les quètes secondaires. Les donjons comprendront de nombreux passages secrets. Dans celui dans lequel on a évolué lors de la Gamescom, il y avait un passage camoufflé sous l'eau qui donnait accès à une sorte de salle aux trésors.

Je termine par les sorts que j'ai pu voir. On peut soit tirer un sort d'une main, soit le renforcer en faisant appel aux deux mains. On peut également combiner les sorts entre eux, ou bien les utiliser avec une arme. Comme par exemple avec un soin dans la main gauche et une épée dans l'autre.



Si Skyrim ne brillera pas pour ses graphismes, on ne peut pas en dire autant de son background et son côté jeu de rôle très développé. Bethesda nous promet le RPG ultime, et nul doute désormais qu'il saura s'en approcher. J'ai adoré le fait que l'on puisse devenir qui on veut vraiment, sans rentrer dans les cases de mage, guerrier ou voleur. Bien sûr, chaque joueur aura une orientation, mais il pourra choisir à tous moments de basculer vers une classe ou une autre.

Autrement dit, vivement le 11 novembre.