Publié le Lundi 2 avril 2012 à 08:55:11 par Cedric Gasperini

 

Jacques Cheminade poursuit GamAlive en diffamation : les explications

De la friture sur la ligne

Comme vous l'expliquait hier Alexandre, GamAlive a été le premier site à révéler les propositions de Jacques Cheminade en faveur du jeu vidéo (interdire les titres les plus violents et surtaxer tous ceux dépourvus de contenu pédagogique).
C'est même lui, Alexandre, qui nous a ramené ce "scoop", a contacté le candidat pour de plus amples explications et a reçu une réponse personnalisée que nous avons publiée.

C'est son travail, d'ailleurs, qui nous a donné l'idée de contacter les autres candidats et à obtenir des réponses de Philippe Poutou (NPA) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République). Sachez d'ailleurs que les autres candidats ont été relancés depuis et que François Hollande devrait, en théorie, nous faire parvenir ses réponses prochainement.

Hier matin, dimanche 1er avril, Alexandre a publié l'info du jour. Info qui vous a fait assez largement réagir : Jacques Cheminade poursuit GamAlive en diffamation.

Bien entendu, il s'agissait d'un simple et plutôt bien senti, j'avoue, poisson d'avril.

Il n'y a strictement aucun problème d'ordre juridique entre Jacques Cheminade et GamAlive, même si nous avons des désaccords politiques en ce qui concerne, entre autres, sa vision des jeux vidéo.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Il faut quand même en raconter l'anecdote...

Hier, c'était jour de brocante dans mon village. Dès 5 heures du mat', les premiers vendeurs ont cru bon d'arriver, et installer leur stand sous ma fenêtre en hurlant et en se klaxonnant à tout va. La nuit a donc été bien courte, d'autant plus que je me suis levé pour en éclater deux à la batte de baseball pour bien leur faire comprendre qu'à 5 heures du mat', on a surtout le droit de fermer sa gueule, dont un que j'ai dû courser pendant 10 minutes dans tout le village. Le tout en caleçon dans un froid de connard. Bref, toute la matinée qui a suivi, j'ai eu la tête comme un melon éclaté et le nez qui coule.
Autant dire que quand je suis tombé, en vérifiant que les news étaient bien publiées au fil de la journée, sur l'info d'Alexandre, mon sang n'a fait qu'un tour. En lisant qu'il s'était opposé à un candidat à la présidentielle sans m'en référer et que ce dernier avait donc décidé de nous poursuivre, mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai décroché mon téléphone et appelé Alexandre pour lui expliquer que ce genre de problème, il fallait en premier lieu m'en parler, et qu'il ne l'avait pas fait donc que c'était un homme mort, que j'allais le supprimer lui, son chien, sa famille, ses voisins et toute sa résidence par la même occasion.

"Mais t'es con, m'at-il répondu..., ce matin j'ai vu que tu n'avais rien fait pour le 1er avril, rien écrit. Alors j'ai écrit cette news. J'ai pensé que ce serait drôle..."

Après avoir bafouillé je ne sais plus quoi, et terminé par un "ha ha ha" bien jaune, j'ai raccroché, honteux...
J'ai donc vécu un grand moment de solitude, hier, et j'avoue m'être moi aussi fait prendre à ce poisson d'avril. Un comble... 

Bon, du coup, hein, je vais réellement  le supprimer lui, son chien, sa famille, ses voisins et toute sa résidence par la même occasion. Parce qu'il ne faut pas exagérer non plus, quoi.

Bref. Voilà le fin mot de l'histoire.

Saleté de tradition de poisson, tiens.

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