Publié le Samedi 25 mai 2013 à 10:50:00 par Cedric Gasperini

 

Xbox One : Le jeu d'occasion sera possible et Microsoft veut toucher sa part

C'est ce qui s'appelle manger à tous les râteliers

Une nouvelle rumeur - donc à prendre avec des pincettes - est apparue sur le net, concernant la Xbox One. Conformément à ce qui a été révélé plus tôt, chaque jeu viendrait bel et bien avec un code unique. Ce code permettrait d'installer le jeu sur une seule console.

Impossible de le prêter à un ami pour qu'il le teste : il devrait, pour l'essayer sur sa console, payer un nouveau code, sans doute au prix fort (le prix d'un jeu neuf, en somme).

Par contre, le jeu pourra être revendu : Microsoft compte signer des accords avec les revendeurs. Quand un jeu est revendu, il devra l'être avec son code. Du coup, les revendeurs signaleront les codes des jeux revendus à Microsoft qui pourra les réactiver ces codes : même si vous aviez installé votre jeu sur votre console et que vous pouviez le lancer sans disque, le jeu sera supprimé de votre compte Xbox Live (normal, cela dit : vous revendez le jeu, ce n'est pas pour continuer à en profiter...). Le revendeur pourra donc gérer un parc d'occasion.

Ce nouveau système permettrait à Microsoft de manger vraiment à tous les rateliers : les revendeurs devraient en effet, selon les accords signés, reverser une partie de ce prix de revente à Microsoft. 

Un moindre mal, du coup, pour les joueurs qui pourront donc bel et bien revendre leurs jeux. Mais un mal quand même : on suppose que les revendeurs leur feront payer une partie de ce qu'ils reverseront à Microsoft. Du coup, les prix de rachat, déjà honteusement bas, le seront encore plus. Sans parler de la revente d'occasion entre joueurs, que ce soit sur les sites en ligne (ebay, leboncoin...) ou via des brocantes, qui resterait totalement impossible.

Pour le coup, je me demande quand même si d'un point vue loi française, c'est bien légal, cette histoire de code unique que le jeu vidéo est le seul à imposer dans toute l'histoire des produits culturels... Il serait peut-être bien temps de faire un petit tour du côté des associations de défense des consommateurs et de coller la pression aux éditeurs et constructeurs, non ?