Publié le Jeudi 30 juin 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Final Vendetta (PC, PS4, PS5, Nintendo Switch)

Ma main dans ta gueule

Haaaa ce bon vieux temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître, où l’on allait dépenser tout notre argent de poche dans les salles d’arcade, passer des heures entre potes à taquiner le stick et les boutons dans l’espoir de pouvoir afficher notre nom dans les hi-scores… Enfin… notre nom… les trois premières lettres tout au plus.

Le beat’em all y a connu ses lettres de noblesse, avec notamment le ténor du genre, Double Dragon, qui s’il a pris quand même un gros coup de vieux niveau gameplay, reste dans le cœur de tous les gamers quadras et même quinquas.

Bitmap Bureau vient de sortir Final Vendetta, un jeu rétro qui rend hommage aux cadors du genre, et veut nous replonger dans cette époque bénie bien lointaine désormais, où le jeu vidéo se jouait entre potes avant tout.

Niveau scénar, rien que du très classique : un gang violent met à mal la capitale anglaise. Et ils décident d’enlever la petite sœur de Claire Sparks. Manque de bol, cette dernière est experte en arts martiaux. Elle va donc tout faire pour retrouver sa frangine. Et tout faire, ça passe par éclater la gueule à des dizaines de types qui se dressent sur son chemin.

Vous aurez le choix entre 3 personnages : Claire Sparks, Duke Sancho et Miller T. Williams. Soit arts martiaux, boxe et catch. Trois styles de combat différents. Comme à la belle époque, le jeu est jouable en solo ou à deux en coop. Cette dernière option étant à privilégier, bien entendu, parce que c’est typiquement le genre de jeux à partager. Surtout qu’il est assez court : 6 niveaux pour environ deux heures de jeu…


Si vous allez au bout, vous débloquerez le mode entraînement. Et d’autres petites choses encore : si vous avez choisi Claire, vous débloquerez le mode Boss Rush, pour se taper tous les boss du jeu. Si c’est Duke, le mode Survie est débloqué, dans lequel il faut survivre à des vagues d’ennemis de plus en plus forts. Enfin, si vous avez choisi Miller, c’est le mode de difficulté Ultra qui est débloqué.

Le jeu possède 3 niveaux de difficulté de base. Notez que par défaut, il est sur « difficile ». Et on vous conseille de ne pas faire les malins et de le baisser directement, sous peine d’être rapidement dégoûté. En effet, le jeu propose un certain challenge, de base. Ajoutez que les objets qui vous redonnent de la vie sont assez rares dans la partie, vous avez beau avoir 7 vies (5 en mode difficile), elles risquent de fondre comme neige au micro-ondes. D’autant plus que certains coups portés (les coups spéciaux), certes puissants, vous font perdre aussi de la vie…

Niveau gameplay, ma foi, on reste sur de la mandale, des combos, des affrontements sauvages… c’est du beat’em all à l’ancienne, très très classique.

On pare, on frappe, on saute, on récupère du miam pour augmenter sa barre de vie… Honnêtement, pour l’avoir testé sur Switch, ça fait le job. Ça ne révolutionne pas le genre, mais on passe un bon moment entre potes, à mandaler tous les ennemis.

On pourra regretter la faible durée de vie, les animations qui manquent de fluidité et les décors, qui manquent clairement de détails. Rétro, c’est une chose, mais rétro minimaliste, c’en est une autre. Pour le prix, on aurait clairement voulu en avoir plus et surtout, plus varié. C’est un peu redondant et une fois le jeu fini avec un pote, pas certain qu’on ait envie d’y retourner. Ce qui fait quand même cher l’expérience de jeu. A l'époque des salles d'arcade, on se faisait clairement enfler sur le prix par rapport à la durée de la partie. Et ce n'est pas le genre de trucs que l'on a envie de retrouver. Même dans un jeu "rétro".