Publié le Jeudi 9 avril 2009 à 11:59:16 par Vincent Cordovado

 

Goku a les boules et moi aussi d'ailleurs...

Synopsis : Dans les temps anciens, la Terre faillit être détruite par des forces maléfiques. Pour s'en prévenir, sept sages créérent les boules de cristal : les Dragonballs. Décidéss à prendre leur revanche, les forces du Mal sont désormais de retour, et un seul guerrier d'exception est capable d'empêcher le pire. Le jeune Sangoku va alors découvrir le jour de ses 18 ans que son destin est trè loin de ce qu'il avait imaginé. Après la mort accidentelle de son grand-père, il rencontre Maître Roshi, un expert en arts martiaux qui lui révèlera le secret et le pouvoir des Dragonballs. Sangoku se retrouve alors investi d'une mission cruciale : retrouver toutes les boules de cristal avant son ennemi le plus cruel, Piccolo. Il se lancera dans une course effrénée aux côtés de Bulma, une scientifique brillante, Yamcha, un bandit du désert, et Chi Chi pour qui son coeur bat. Pour Sangoku, cette quête des Dragonballs pourrait bien aussi être celle de son identité.

Mon avis : Ayant vu les bandes annonces, il fallait que j'aille vérifier si le film était bien une grosse bouse. Et comme dirait mon ami Goldman: "Y a des choses qu'on peut faire, et puis celles qu'on doit pas". Dragon Ball: Evolution fait clairement partie des choses que l'on ne doit pas faire. Mais alors pas du tout. C'est franchement à se demander si James Wong ne déteste pas purement et simplement Toriyama, tant le film qu'il a fait massacre la licence, en long, en large et en travers.

Alors qui dit film, dit forcément adaptation par rapport l'oeuvre originale. Le problème, c'est que pour l'adaptation, ils ont dû y aller à grands coups de dynamite. A tel point que si les prénoms n'étaient pas présents, impossible de deviner qu'il s'agit bien d'un film Dragon Ball.

Le film est surprenant. Oui, c'est le mot. Surprenant de médiocrité. Le néant chaque seconde. Au début du film, on se dit "Putain, mais c'est nul", mais là où Dragon Ball est très fort, c'est que plus on avance, et plus le degrè de nullité augmente. Avec le top du top pour moi, la transformation en "gorille" de Goku. Un grand moment de cinéma.

Rien n'est cohérent par rapport au manga. Que Goku aille au lycée, à la limite, ça va. Que le parking soit rempli de voitures Renault et que Goku y aille en mobylette, non. Ils sont où les transports futuristes, bordel ? Surtout que Bulma en utilise un plus tard dans l'aventure... De même, j'ai un peu de mal avec une Chichi qui fait des méga fêtes et qui a pour petit ami un joueur de football sous-développé du bulbe et qui tape le héros. Le cliché quoi. On comprend vraiment que rien ne rattrapera le film, au moment où pour envoyer un Kaméhaméha, on voit qu'ils gesticulent comme pour danser la tektonik. Oui je sais, c'est rude. Mais c'est comme ça dans Dragon Ball Evolution. Le pays où les Kaméhaméha servent à allumer des bougies et à réanimer les gens...

Je ne parle même pas des acteurs. Un gringalet avec le charisme d'une brosse à chiottes, désolé mais pour moi ce n'est pas un héros et encore moins un Goku. Même la réalisation est mauvaise. Les effets sont cheap, à tel point que l'on a l'impression de se mater un film datant d'une bonne quinzaine d'années. On est en droit de se demander où sont passés les 100 millions de dollars dépensés pour ce film. En tout cas, pas dans les effets spéciaux, ni même dans les costumes (mention spécial au kimono en carton de Goku, tout droit sorti de la boite de déguisement Dragon Ball)

Bref, une bonne grosse bouse qu'il ne faut absolument pas aller voir. Alors d'accord, j'avoue que j'ai rigolé du début à la fin tant c'est mauvais. Au 2ème degré il y a vraiment de quoi se marrer. Mais justement, attendez plutôt qu'il sorte en DVD pour le louer et vous faire une soirée "nanar" entre potes. C'est moins cher. En tout cas, il semblerait qu'une suite soit en préparation. Chose que la dernière scène laisse clairement supposer. Et là on se dit, oh mon dieu, sortez les fusils !

Merci à Thomas et Guillaume d'avoir vu ces 90 minutes de grand n'importe quoi avec moi, ainsi qu'à la tante de Thomas qui nous a gentiment offert les places. Bizarrement, depuis, personne ne lui parle plus.