Publié le Mardi 9 octobre 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Just Dance 4

Call me maybe

A force de nouveaux opus, les jeux de danse se suivent et se ressemblent. D’ailleurs, cet opus n’apporte, à vrai dire, pas forcément grande nouveauté, même si quelques améliorations et innovations sont à mettre à son crédit.

Rappel rapide du principe : Vous choisissez une chanson. Des silhouettes se dessinent à l’écran, et, comme dans un miroir, vous allez tenter de reproduire leurs chorégraphies. Jusqu'à quatre personnes en même temps. Selon votre précision (Xbox 360) et/ou votre sens du rythme (Wii mais aussi Xbox 360), vous marquerez alors des points qui définiront au final la qualité de votre prestation.

Just Dance 4 offre donc de nouvelles chansons, de nouvelles chorégraphies. Celles-ci sont d’ailleurs un brin plus variées et originales que les précédents volumes de la série, soit dit en passant. Un nouveau mode battle, enfin, permet à deux joueurs de s’affronter en 5 rounds sur des chansons. Enfin, un mode fitness permet de garder la forme, grâce notamment à un compteur de calories. Ces deux modes sont assez futiles et ne sont, à vrai dire, que de simples bonus. Car tout l’intérêt du jeu est, bien entendu, de réunir une bande de potes et de se taper des délires sur les chorégraphies du jeu. Et pour ça, bien évidemment, tout dépend de la qualité de la playslit (liste de chansons).

Cette année, il y en a pour tous les goûts. Just Dance 4 propose en effet 44 tubes pour vous faire danser, issus de toutes les décennies.
Avant d’être en fauteuil ou en déambulateur, le troisième âge pourra se trémousser sur du Elvis Presley (Jailhouse Rock). Les années 70 sont représentées par Stevie Wonder (Superstition), B-52s (Rock Lobster), Boys Town Gang (Can’t take my eyes off you). Les années 80 par Europe (Final Countdown), Rick Astley (Never gonna give you up), Bill Medley & Jennifer Warnes (I’ve Had the time of my life). Les années 90 par Army of Lovers (Crucified), Ricky Martin (Livin’ La vida loca). Les années 2000 par Las Ketchup (Asereje)…
Just Dance 4 tape très large. De Will Smith (Wild Wild West) à Nicki Minaj (Super Bass), en passant par Justin Bieber (Beauty and a beat), Maroon 5 (Moves Like Jagger), Rihanna (Umbrella, Disturbia), Pink (So What), Flo Rida (Good Feeling) ou encore Carly Rae Jepsen (Call me maybe) et Barry White (You’re the first, the last, my everything)…
Bref, rock, pop, soupe, variété, dance… on ratisse large.


L’inconvénient, c’est que personne ne sera complètement et totalement séduit par cette playlist. L’avantage, en fait, c’est que cet opus est nettement plus familial. Du grand-père qui s’essaiera sur du Elvis ou du Stevie Wonder, au père qui se souviendra de ses vertes années avec Europe, la mère qui retombera amoureuse de la voix grave de Rick Astley, l’ado qui s’essaiera à Will Smith et enfin le plus jeune qui choisira plus volontiers Rihanna ou Nicki Minaj, toute la famille peut se retrouver devant ce Just Dance 4.

Au final, c’est une nouvelle réussite pour UbiSoft. Si on pourra regretter l’impossibilité d’importer les morceaux des opus précédents (et donc la nécessité de changer de disque pour varier les plaisirs), il n’empêche que le principe fonctionne toujours à fond. De quoi se lâcher sur la boutique en ligne qui proposera dans le futur quelques titres supplémentaires, en fin de compte.

Une nouvelle fois au top, Just Dance 4 est donc LE jeu pour agrémenter ses soirées entre amis, entre ados, entre copines. Du tout bon. Surtout sur Xbox 360, bien évidemment, où Kinect vous affranchit de toute manette et où la reconnaissance de vos mouvements est excellente. Un indispensable sur la liste de Noël.

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