Publié le Samedi 30 juillet 2016 à 12:00:00 par Paf!
La chronique cinéma de Paf ! : Navy Seals contre les zombies
Le film de l'année
Battle New Orleans »
A. J. Prescott, « Navy Seals – Battle for New Orleans »
Depuis deux ou trois décennies, il est devenu de bon ton dans les médias français d’inviter les journalistes d’autres médias afin qu’ils viennent nous parler dans le poste de la valeur démocratique du Quatrième pouvoir et très accessoirement, d’une de leur émission à venir ou d’un de leur article à paraître. C’est grâce à cela que même si ça ne nous intéresse que fort peu à priori, nous n’ignorons rien du dernier livre de Valérie Trierweiler nous révélant que le Président s’est coincé les glaouis dans le tiroir de sa table de nuit au matin du 17 février 2013, ou que nous savons tout du dernier tweet de Morandini nous révélant que F.-O.G s’est brûlé l’oreille au fer à friser en croyant téléphoner à M.-O.F..
Dépassement des clivages Libé/Fig-Mag et transparence absolue sont désormais les deux mamelles d’un système médiatique conçu pour nous informer globalement et non plus, comme c’est encore trop souvent le cas dans des pays rétrogrades comme ceux de l’Europe du Nord par exemple, pour aller enquêter sur des sujets sans intérêt. Dans ce système idéal du tout informatif, liberté est ainsi laissée aux artistes d’user de leur imagination fertile pour nous procurer pour l’été d’extraordinaires thrillers, captivant nos plages de sable fin et de temps libres.
Si vous aimez les histoires de pirates et n’avez pas encore d’idées pour emplir vos valises et I-pad, j’ai pour ma part bien aimé ces fictions durant mes dernières vacances :
D’un point de vue journalistique, pourquoi s’acharner il est vrai à aller questionner E.D.F. sur le protocole et les coûts du démantèlement prochain des centrales nucléaires françaises alors que Finky fait « Gna-gna-gna… » et Nuit Debout « Zad, zad, zad… »?
Pourquoi s’acharner à quêter les véritables motifs et coûts des guerres lybienne, syrienne, sahariennes puisque ce qu’elles nous valent en retour est ‘priceless’ : entendre les cloches de Notre-Dame tintinnabuler pour Charb, celles de la Mairie de Paris pour Wolynsky et celles de l’Elysée légiondhonneuriser Cabu, écorcher nos tympans à grand renfort de Johnny et emplir nos rues de militaires en armes comme c’était la tradition dans mes plus belles destinations de vacances des années 60/70 : Cuba, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, le Chili, … ?
Ou comme c’était la tradition dans ce que Jean-Michel Valantin a appelé le « Cinéma de sécurité nationale » de la grande Amérique reaganienne des Arnold, Sylvester, Chuck, Steven,…
Mais avant que de vous entretenir de ce chef d’œuvre absolu dédié au Quatrième pouvoir officieux des démocraties modernes (le complexe militaro-industriel et ses alliés d’intelligence), j’aimerais cependant finir mon propos relatif au 4ème pouvoir officiel et à cette arrière-cour des médias où les ordures s’entassent, où collusion rime le plus souvent avec commission, concussion, réaction,… et où la parenté du Mogwai et du Gremlin s’affirme.
Car du fait des opinions réactionnaires du Gizmo et de sa réticence intrinsèque à intégrer en ce site toute forme de modernité et s’y adapter, Gam@live s’est plus ou moins tenu à l’écart jusqu’à présent de cette révolution démocratique visant à transparer l’obscur et dévoiler la cuisine interne des salles de rédaction.
Assez !, entendez-vous. Arrêtons les mensonges et la dissimulation ! Tel un chevalier blanc à la B.H.L. s’attaquant seul aux méchants serbes, afghans, libyens et aux fascistes français, j’ai décidé aujourd’hui de briser le carcan totalitaire de la rédaction de ce site et de vous expliquer pourquoi je n’en puis plus.
Quitte ce faisant à ruiner ma réputation dans le métier, perdre l’estime de Walid et laisser à Sylvain & Cédric seuls, la responsabilité des pages cinéma de Gam@live. Alors que bon, hein…, ce sont quand même des gens qui non seulement possèdent, mais encore portent des T-Shirts Star Wars ! Enfin bon bref, l’essentiel est que :
Pourquoi c’est toujours moi qui dois me rendre aux projections presse de comédies franco-belges (« Good luck Algeria »), de drames germano-danois (« Men & chicken »), de films catastrophes norvégiens (« The wave »), de polar israelo-mafieux (« Triple neuf »), de documentaires sur la maladie d’Alzheimer (« Mr Holmes »), de films féministes indiens (« La saison des femmes »), de films d’animation franco-japono-hollandais muets (« La tortue rouge »),… ?
Pourquoi c’est toujours moi qui dois parler de gens dont je n’arrive même pas à prononcer correctement le nom : Mia Wasikowska, Bouchakor Chakor Djaltia, Roar Uthaug, Leena Yadav, Tannishta Chatterjee, Michael Dudok de Wit,… ?
Et pourquoi c’est toujours moi qui passe plus de temps à chercher dans mes polices de caractère comment écrire correctement Fridtjov Såheim ou Alejandro González Iñárritu, qu’à écrire ma chronique ?
Et pourquoi c’est toujours moi qui obtiens des places gratuites pour les bons films alors que dans le même temps, Cédric et Sylvain ne paient pas leur place pour les films de merde ?
Et quand par hasard, ces journalistes établis me font l’aumône d’une projection presse de Disney-France pour aller voir un Blockbuster – soi-disant par amitié mais en réalité, parce qu’ils ont dentiste -, le film (« The finest hours ») s’avère loin d’être aussi catastrophique que le genre dans lequel il s’inscrit. L’avaient-ils pressentis ?
Alors quoi qu’y se passe en définitive, eh ben, j’vais vous le dire : depuis neuf mois que j’ai intégré la rédaction, je ne vois gratuitement en projection-presse que de bons et très bons films alors que s’il me prend l’envie d’aller voir des films de merde à la « Star Wars 7 », « Rocky 8 », « Captain Avengers 12 », « X-men En Sabah Nur », « Tarzan »,…, je dois payer ma place !
A la conférence de rédaction de la mi-mai, il y avait ainsi le choix entre « X-men Apocalypse », « The wave » et « Where to invade next ? ».
Eh ben devinez lesquels se sont arrogé d’autorité le blockbuster de merde et qui a été intimé d’aller voir cet excellent film catastrophe norvégien qu’est « The wave » (sortie le 27/7) et la formidable nouvelle comédie documentaire de Michael Moore (7/09) ?*
En vérité, je vous le dis, y en a marre des bons films !
Moi aussi, j’en veux des adultes courant partout en collant noir et des pains à tout va.
Moi aussi, j’en veux des personnages mythiques de mon enfance trahis par la représentation post-SamRaimi du Hollywood contemporain.
Moi aussi, j’en veux des scénarios ineptes, écrits au balai de chiotte sur le mur de la honte ceinturant désormais les grands studios gérés par Wall Street.
Moi aussi, j’en veux des drones décervelés filmant au hasard les scènes d’action, vissés à l’œil de la caméra comme un plug spielbergien sur l’anus artificiel de J. J. Abrams.
Et pourquoi j’aurais pas droit, moi, à venir pleurer gratuitement sur la lamentable prestation d’un Harrison Ford, d’une Carrie Fisher ou d’un Michael Fassbender, plus intéressés à venir toucher un petit billet qu’à exiger une réécriture du scénario en faveur du personnage qui les a rendu célèbres et qu’ils ont légendarisé en retour?
C’est déjà pas drôle d’être stagiaire à 60 ans passés mais d’entendre des jeunots vous déclarer qu’ils vous font une fleur en gardant pour eux les invitations presse à « Batman vs Superman », je vous l’avoue, ça m’tristoune…
Heureusement, de temps en temps, ces p’tits cons souhaitant le rester, sont à la bourre.
Parce qu’ils découvrent soudain que leurs enfants ont compét’ de piscine, qu’on est déjà en juillet et qu’il faudrait penser à aller se faire épiler le maillot ou que là, non, décidément, c’est au dessus de leurs forces et qu’ils auraient des problèmes avec les attachés de presse s’ils devaient vraiment écrire ce qu’ils pensent de tel ou tel film, ils se souviennent du vieux.
Ainsi la semaine dernière par exemple, Cédric m’appelle en catastrophe pour m’annoncer qu’il m’a envoyé un dvd d’un film à paraître chez TF1Vidéo et que la Poste étant ce qu’elle est et ma province reculée, il faudrait fissa pour une critique si on ne veut pas rater sa sortie nationale en V.O.D.. « Ca s’appelle « Navy Seals », me dit-il sans rire, et j’en ai regardé près d’un tiers… Un Must ! Oublie d’en faire la critique, ca te ferait mal aux genoux. Fais-moi une chronique, comme d’hab’ ».
Dans ce type de cas, je lui réponds d’habitude que je fais pas trop dans le DirectToVideo parce que vu mon grand âge et mes artères, les films qu’il me reste à voir sont comptés. Mais là, l’infâme me répond : « Ah, j’ai oublié de te dire : c’est un film de zombies ! ».
Et sachant qu’il a ferré le Paf !, il le ramène nonchalamment au yacht par un « Et puis, ta dernière chronique était dithyrambique sur des films DirectToVideo myTf1vidéo, non ? S’te plait, Paf !, j’te demande ça comme un service, l’attaché de presse est super sympa ! Allez, m’assène-t-il derrière l’oreille une fois hissé à bord, tu vas pas nous faire ton odieux connard… ».
Sincèrement, faut aimer le Gizmo (et certains Bob de mes amis) pour supporter cette comparaison avec le spoiler en chef du web, non ? Pas étonnant que les mogwaï soient en voie de disparition…
Je pourrais vous le formuler comme ça, à la Mytf1video :
« Face à la menace bactériologique, ils sont notre dernier espoir. Un terrible virus se propage à la Nouvelle Orléans et infecte la population. Lorsqu’un groupe contaminé devient incontrôlable et s’en prend au Vice-Président des Etats-Unis, la CIA décide d’intervenir. Une équipe de soldats est déployée pour protéger des scientifiques qui auraient trouvé le remède. Mais la mission va vite tourner au cauchemar... ».
Malheureusement, Cédric nous interdit de faire du copier-coller de papiers-cul torchés par certains attachés de presse peu scrupuleux n’ayant pas vu le film.
Alors voilà, que j’vous raconte :
C’est l’histoire d’un Navy Seal débutant – A. J. Prescott – qui se fait attacher à un camion parce qu’il se la joue trop perso. Heureusement, il possède aussi un bus VW jaune et peut rentrer à la maison une fois sa punition terminée. Caméra à la main, il s’y balade afin de laisser un témoignage à son foetus de fils – « Chuck Norris Prescott, on l’appellera » dit-il à sa femme. Sans pouffer, hein ! Quel acteur, non mais quel acteur, putain !!! –, pour montrer plus tard à son fils, disais-je donc, combien sa mère et la maison de ses parents étaient belles. « Les Seals sont good » dit la femme mais A.J. est obligé de répondre que la mission qui va l’éloigner de son foyer et de sa base de Virginie est malheureusement « top-secret ». En fait, elle est tellement top-secret que si l’action de ce film se déroule intégralement à Baton-Rouge, il est sous-titré « Bataille pour la Nouvelle-Orléans » : pas cons, hein, les Navy seals ! Si vous me permettez cet aparté, il est d’ailleurs dommage que les communi-cons ne regardent pas les films qu’ils cherchent à nous vendre parce que « Bataille pour Baton-rouge » pour un film de mecs à gros vît, ça vous a quand même une autre gueule qu’une vague Nouvelle-Orléans connue surtout pour ses pucelles allumées.
Enfin bref, CUT : on passe soudain à Baton-rouge et à la sécurité du Vice-président venu là tenir un discours de pré-campagne pour accéder à la Présidence. Les Secret Service sont sur la terrasse extérieure du bâtiment et nom de Dieu, il se passe de drôles de choses dans les jardins qu’ils surplombent : on dirait que des gens attaquent d’autres gens pour les mordre ! PLAF : Bureaux secrets des Navy Seals secrets : « Gentlemen, this is a real potential shitstorm and you’ll be dropping in into the eye » dit Michael Dudikoff en personne à son équipe de cinq Navy seals en partance pour extracter le Vice-président (nom de code : « Elvis ») de ce merdier (nom de code « Graceland »).
PLAF : pales d’hélicos qui tournent au dessus des Seals. On se croirait au Nam !!! Putain, c’est bien fait, comme disait Albert. Mais en fait, PLAN LARGE, ça ressemble plus à une Alouette qu’à un Huey leur hélico ! Soit c’est une putain de daube de production cheap pour la télévision cablée red-neck, soit ça démontre le sens inouï du camouflage des Seals ! PLAF : arrive sur l’écran et dans le P.C. des Seals une civile qui s’y croit. Mais c’est sans compter sur la présence d’esprit de répartie de Michaël Dudikoff : « Bordel de merde, qu’il lui dit à la femelle: you can stand and watch, or you can get out ! ». C’est vrai quoi, c’est qui cette fonctionnaire : C.I.A., N.S.A., Secret Service,… On est perdu, nous, comme lui, mais en fait elle a des informations super importantes à nous transmettre : « _ Nous la C.I.A. – Ah ah, on s’en doutait. Salauds ! – et certaines agences gouvernementales, on a des labos secrets pour chercher des armes capables d’anéantir les ennemis de l’Amérique et l’un de ces labos est à Baton-Rouge et il y a eu des fuites : « a biological agent that means to take down a superpower ! ». _ Oh putain, Baton-rouge en fuite ébranlant notre superpuissance, mais c’est mes gonocoques à Grenade en 83 qu’y s’exclame Michael ! C’est nous les US qu’on a pondu ça et c’est « on the loose » chez nous, quel merdier !!! Faut que j’prévienne mes gars ! ». Bon là, faut que je vous les décrive un peu, ses gars, parce que vous avez surement une fausse image de ce que peut être un Navy Seal, soit vraisemblablement l’une des armes humaines les plus dangereuses que notre monde moderne possède. Ceux de Michael, ils ont entre 35 et 50 ans, pèsent entre 90 et 150 kilos (barbe et katogan exclus) et ils déchirent leur race au combat, sauf parfois au corps à corps avec des zombies mous. Là, j’avoue, j’ai pas bien compris la ligne de dialogue d’un type qu’on rencontre dans le film et dans la bande-annonce : « Yeah, you Guys are Navy Seals ! Chouette !!! J’ai essayé de m’engager chez vous mais mon poids posait problème. » Peut-être était-il trop maigre ? Toujours est-il que le chef de section en jette : on dirait Bradley Cooper dans le dernier chef d’œuvre d’Eastwood, charisme en moins, graisse en sus. Enfin bref, ils se jettent au cœur de la mêlée mais ATTENTION SPOIL !!! ils sont super attachés à leur camouflage et parfois s’appellent « Sandman », parfois « Jekyll 1 », d’autres fois « Jekyll actuel » ou « Jekyll zero ». En fait, c’est le bordel général niveau radio entre le P.C. et la section, mais faut dire qu’ils ont pas non plus Philippe Val aux commandes, mais Michael Dudikoff. Alors forcément, faut que ça pète ou que ça pète, nom de Dieu. Et le budget artifice est là et plutôt là dans ce téléfilm W9, les grenades explosent à tire-larigot en faisant un petit plouf informatique comme si un dragon nain avait vessé en douce pour pas se prendre une baffe de sa Mère. Et je vous parle pas de l’explosion de l’hélicoptère du Vice-président parce que j’aime pas spoiler mais en tous les cas, les Seals sont déroutés soudain vers une autre mission : La Mission. Celle de l’impossible ! Aller chercher en Centre-ville en plein jour, soit durant les heures d’ouverture des magasins, les scientifiques du labo secret de la C.I.A. qui sont certes responsables du virus mais qui ont les moyens d’accéder à l’antidote avant que ce virus n’atteigne demain la Nouvelle-Orléans, les Etats-Unis, voire même les nègres par après. (Vous ai-je dit que tous ces Navy-seals étaient blancs**, avec un petit côté Freeway-Mammouth & Piston ?). Toujours est-il que la ville est pleine de gens qui font leur shopping et qu’y a même des virusés qui peuvent conduire une voiture !!! Oh Putain, un zombie au volant, même Saint Georges avait jamais pensé à ça et ca vous troue le Beat, comme on disait à la Légion dans les eighties avec not’ pote Gainsbarre. Y en a même une, une ado, qui voulait du Abercrombie & Fitch et qui est trop jeune pour avoir jamais vu un Romero, alors elle se ballade tranquille en quête de chair fraiche quand elle tombe sur un salopard d’humain qui au lieu de la buter recta (ce qui prouve quand même l’humanité profonde des Seals !), essaie de l’enlacer et de l’attacher. A ce niveau là de la partie, si vous êtes comme moi à boire un verre toutes les 10 minutes pour supporter la tension, vous serez déjà saoul mais quand même, bordel de bordel, on parle de A.J. là, le héros du film nom de Dieu !!! On a beau avoir de l’attachement pour les adolescentes pour des raisons bassement parentales ou raisonnablement sexuelles, il n’empêche que le héros de notre putain de superfilm vient de se faire mordre par cette salope d’ado !!! La fin du film reste assez floue dans mon souvenir mais J’pense que c’est pour ça que ce Navy Seal donne son magnum 44 à la journaliste qui l’accompagne et qu’il est sensé protéger : « Faites ce qu’il faudra au cas où » dit A.J. à la connasse de gauche. Et c’est là qu’il appelle sa femme enceinte, merde ! C’est tellement dramatique qu’on est soit dans un film de Stallone, soit dans un sketch d’Albert. Ca tire de partout, y a au moins une cinquantaine de zombies pas maquillés dans cette ville de 800 000 habitants et Michael commence à prendre peur alors il envoie des F40 bombarder le pont sur le Mississipi pour isoler la ville tandis qu’au 4e étage de l’immeuble, y a Carl - le barbu-katogan qu’on croirait échappé d’un Mamouth & Piston - qui se sacrifie pour ses amis, son pays, son drapeau… Musique grandiloquente. Alors, A.J., eh ben, il décide d’appeler son fils Carl, en se disant que Chuck Norris comme prénom, ca irait quand même mieux à une fille. Les F-40 s’approchent, les Survivants vont-ils réussir à se hisser sur le toit d’un immeuble pour être extractés par alouette ? Ta-ta-Tam !!! Et pi voilà, le film, il finit bientôt et je vous dirais pas comment, ni si A.J. s’en sort parce que je ne suis pas un odieux connard malgré les candides ratons qu’on fait courir sur mon compte. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’eux non plus et « je dirais même plus, ajoute la journaliste gauchiste : ces Seals sont les gens les plus courageux que j’ai jamais rencontré. »
Ca s’appelle donc « Navy Seals », parfois « Navy Seals Vs. Zombies » ou encore « Navy Seals - the battle for New orleans » ou même « Navy Seals - battle New Orleans » et bientôt : « Navy Seals votent Donald ». C’est disponible chez MyTF1video pour 9,99€ à l’achat ou 4,99€ à la location. Selon Relaxnews, le prix du kg de poireaux reste quand à lui orienté à la baisse (- 19%), même si cela ne concerne plus désormais que les poireaux en vrac et non en bottes.
Maintenant, si vous avez aimé ce chef d’œuvre absolu et souhaitez poursuivre votre réflexion sur l’une des nombreuses questions évoquées dans ce film d’une richesse incroyable, voici quelques petits films pas trop mal :
_ Rapport entre Meuwines et Fumelle : « Heartbreak Ridge » (1986) Clint Eastwood
_ Rapports entre zombies et armée, « Day of the dead » (1985) Georges Romero
_ Rapport de la circonférence et du diamètre : « Pi » (1998) Darren Aronofsky
_ Rapport entre pilositude et musclité : « American Sniper » (2015) Clint Eastwood
Et si tant est que vous détestiez la violence institutionnelle et les uniformes : « Get Carter » (1971) Mike Hodges, naturellement…
* Ne sachant pas trop si « The wave » serait vraiment mauvais – « Un film catastrophe norvégien ?! Pourquoi pas un thriller français ? » -, Sylvain s’est quand même glissé en douce dans la salle de « The wave » et c’est lui qui vous critiquera bientôt ce très bon film catastrophe d’un cinéaste prometteur et déjà considéré par Hollywood comme un talent à pervertir. SPOILER : La fin de « The Wave » préfigure malheureusement déjà un peu cette chute, dans leur escarcelle.
** J’vais pas me relire non plus : c’est déjà bien que je vous narre la chose, je trouve, merde ! A cause de vous, j’ai dû voir le film deux fois : une fois au bourbon pour supporter le choc et une deuxième au Rhum pour pouvoir noter des lignes de dialogues. Envoyez vos réclamations en commentaire ou par voie postale à Gam@live, 8 rue Froide-pisse, CH-2302 la chaux-de-fond.
Commentaires
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Faut dire que le titre inspirait pas trop confiance, et que le thème des zombies ne m'a jamais fait fantasmer, mais bon. Je me suis dis qu'il y avait peut être moyen de passer un bon moment.
Après visionnage, je crois que j'ai aujourd'hui la certitude que Cedric est un sadique pour t'avoir infligé ce supplice! Et je comprends qu'il n'ait pas tenu plus d'un tier du film. Il a dû bien se marrer rien qu'à t'imaginer regarder ce truc
Que ce soit le scénario, le casting, la mise en scène, les dialogues, le jeu des acteurs (même des zombies, faut le faire!) ou les effets speciaux, tout est ridicule. A se prendre la tête dans les mains.
Et je confirme ce que tu as dis Paf!, il faut vraiment être alcoolisé un minimum pour anesthésier le cerveau et tenir le choc!
Devant "Navy Seals Vs. Zombies", on se rend compte que le nanar est un art, et qu'on a là un chef d'oeuvre.
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