
Dimanche 7 août 2011. 219
ème jour de l’année. Bonne fête aux Gaëtan. Surtout aux Gaëtane, en fait. Cette nuit, nous aurons une lune gibbeuse ascendante. Enfin… lune gibbeuse… encore faudrait-il la voir. Car en ce moment, à une époque où le ciel devrait être clair et dévoiler la myriade d’étoiles qui le compose, et où nous devrions être allongés dans l’herbe à poil à contempler ce merveilleux spectacle, c’est plutôt un temps d’automne qui nous frappe. Temps de merde. Des trombes d’eau, des températures pourries…
Juillet a été le mois le plus froid de ces 30 dernières années. Et août prend le même chemin. Et pendant ce temps, on continue de nous bassiner avec le réchauffement climatique. C’est marrant, d’ailleurs. Le mois de mai a été l’un des plus chauds sur ces dernières années et tous les scientifiques sont montés au créneau pour nous parler de ce fameux « réchauffement climatique », de nous alarmer sur la montée catastrophique des températures, et que justement ce mois de mai en était bien la preuve.
Du coup, en juillet, y’en a pas un qui a osé l’ouvrir. Et ils font bien sinon je crois que j’irai tout personnellement leur péter les deux genoux et tuer toute leur famille.

Oui, je sais bien. Le réchauffement climatique, c’est au global qu’il faut le voir et non pas sur un seul mois. Mais d’une part il faudrait aussi dire ça à ces chercheurs qui la ramènent au moindre coup de chaud, et d’autre part, je n’y peux rien, un été aussi pourri, ça me donne envie de militer activement pour la mort des ours blancs. Du coup, j’ai ressorti un carton de vieux aérosols au CFC que j’ai vidés en chantant. J’ai viré le filtre anti-pollution de ma voiture et vidé un plein d’essence en tournant autour du pâté de maison. En chantant aussi.
Et vous savez quoi ?
Aujourd’hui il fait beau.
Moi je dis, à bas les ours polaires. Qu’ils crèvent. Ça nous fera de jolies descentes de lit. Ça fait classe, une peau d’ours polaire en descente de lit. Et d’ajouter aux conquêtes de passage un « oui, c’est moi qui l’ai chassé. J’étais en vacances de sport d’hiver en antarctique et affamé, il a attaqué le camp. Moi je prenais mon petit déjeuner. Quand j’ai vu qu’il allait tuer une femme et son enfant, mon sang n’a fait qu’un tour, je me suis jeté sur lui. Mais il n’avait aucune chance, j’étais armé : j’avais gardé ma petite cuillère dans la main ».
Et puis pendant qu’on y est, je soutiens activement aussi le maravage de bébés phoques au Canada. Mais ça, ça n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. C’est juste par pur plaisir. Et puis, j’ai acheté une nouvelle batte de baseball, faut bien qu’elle serve.

Toujours est-il que le mois d’août s’écoule doucettement au rythme des rares news qui nous parviennent. La semaine prochaine sera principalement destinée à finaliser les rendez-vous GamesCom (manquent Bethesda, Sony et THQ et je n’ai déjà plus de place, va falloir quand même en trouver…).
Nous avons déjà quelques 53 rendez-vous prévus répartis sur 3 jours, avec la nécessité de réserver des plages de rédaction. Autant dire que ce n’est pas gagné, tout ça… On va encore courir après le temps, après les présentations, après les hôtesses aussi.
Le départ se fera le mardi 16 août, à l’aube. Autant dire que la journée sera partiellement morte puisque nous serons sur la route. Vincent et Tristan m’y accompagnent.
Mais dès le soir venu, vous retrouverez notre carnet de bord, relatant nos aventures allemandes.
D’ailleurs, le 16 août se tiendront les conférences Microsoft, EA et Sony auxquelles, en théorie, nous assisterons. A mon humble avis, il ne sera rien annoncé de formidable ou de révolutionnaire à cette occasion. Je vais peut-être d’ailleurs laisser mes deux boulets s’en occuper pendant que je méditerai sur les vrais buts de l’existence au bistro du coin.
Quoi que…
Vue la qualité de la bière allemande, c’est plutôt moi qui serait à plaindre que ceux qui suivront les conférences…
Bref, restez connectés. Nous n’avons pas fini de vous faire voir le monde autrement, durant ce mois d’août.
Et une petite pensée à tous ceux qui bossent et qui ne prennent pas de vacances cet été. J’ai envie de leur dire « pas de chance, hein ? ».
Sur ce, profitez du soleil, demain il pleut.