Publié le Mercredi 2 octobre 2013 à 10:40:00 par Cedric Gasperini

 

Battlefield 4 : on n'y a pas joué, nos impressions quand même...

Ne pas voir ne signifie pas ne pas croire

Outre le jeu Need For Speed Rivals, Electronic Arts présentait hier plus en détails le jeu Battlefield 4. Bon. En théorie, nous devions mettre - enfin - la main sur le multijoueur. Tout était près. Les 18 consoles Xbox One. Les 18 versions bêta du jeu. Tout était là. Sauf la connexion Internet bloquée par Microsoft (selon les uns), foireuse dans l'hôtel où avait lieu la présentation (selon les autres). 

Du coup... on n'y a pas joué. En termes jeux de rôle, on appelle ça un "Fumble".

Cela n'a pas empêché le chef produit d'EA et l'un des développeurs de DICE de nous parler du jeu. Battlefield 4. Avec son moteur FrostBite Engine 3. Sa campagne solo. Ses 10 cartes multijoueur. Ses 7 modes de jeux.

Ils ne se sont pas étendus sur le multi. A part nous dire que certains environnements seront destructibles, dont un immeuble complet sur l'une des cartes. Sa destruction modifiera d'ailleurs en profondeur la jouabilité. D'autres cartes seront plus petites, et plus nerveuses, pour ceux qui préfèrent (façon Call of Duty, donc). 

L'accent a été mis sur le jeu solo, lors de cette présentation. "Parce que le solo est un élément important dans ce genre de jeu vidéo, même si Battlefield est surtout célèbre pour son multijoueur". Qu'on ne nous dise plus, donc, que le solo est anecdotique : DICE eux-mêmes ont bien compris son importance. On nous a expliqué qu'un soin tout particulier a été mis sur... les personnages. Leur donner une vraie personnalité. Bon. On aurait préféré que l'accent soit mis sur le scénario, le point (excessivement) faible de DICE (Battlefield 3 en est le parfait exemple) ou encore sur le level design (encore un point faible en solo), mais on s'en contentera, hein ? 

Enfin, le développeur nous a fait la démo d'un niveau solo : celui déjà apperçu sur une vidéo de l'E3 et qui concerne le niveau dans le porte-avion en perdition.

Vous vous retrouvez donc dans un porte-avion ennemi. Ou envahi par les ennemis. Et qui sombre. Qui se disloque, même. C'est vrai que visuellement, c'est très impressionnant. Les explosions ou effets de feu sont nettement en-dessous de ce que l'on pourrait espérer, mais le reste, les décors, et tout ce qui se passe à l'écran vous en met plein la vue. L'adrénaline est à son maximum.

Bon, d'accord, mes confrères, enchantés par cette présentation, n'ont pas tenu compte du fait que les ennemis sont bizarrement tous équipés de lampes torches (pour mieux les voir dans le noir et leur tirer dessus). Ni de l'effet ridicule des grenades (1 mètre de diamètre) ce qui explique peut-être pourquoi balancer une grenade à 10 mètres de soi dans un couloir de 2m par 2m ne fait aucun dégât. Ni au décor, ni à soi. Un peu à l'ennemi, quand même. Ni du fait que compte tenu de l'inclinaison du bâteau, un avion glisse et tombe à l'eau, tandis que des bidons restent posés à même le sol sans bouger. Ni même qu'un coéquipier a traversé un mur de feu tranquille. Ni même qu'un autre est resté debout sur le rebord du navire, immobile, alors que la mer est démontée et que le navire est censé tanguer de folie...
Alors je veux bien que l'on me traite de pinailleur et qu'on m'accuse de ne relever que de petits détails, mais cette somme de détails commence, en une seule mission, à faire beaucoup !

Bon. Pour ne pas rendre une copie complètement sombre non plus, je vous le répète, l'ambiance est assez prenante malgré tout. Ca explose de partout, le rythme est relevé et les armes pètent plutôt bien, tant au niveau des sensations qu'au niveau sonore. Tout n'est pas noir, donc. Et on est certain que le jeu solo sera une expérience réussie et passionnante. Si, si. Méthode Coué. On y croit.