Dying Light 2 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

 

Publié le Mardi 15 février 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Dying Light 2 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Serez-vous mordus ?

imageDying Light premier du nom avait été une vraie bonne surprise. Un de ces jeux que l’on n’attendait pas forcément mais qui a su nous captiver grâce à de nombreuses excellentes idées. Ambiance formidable, savoureux mélange de parkour et de zombies… c’est bien simple, quand on parle avec des joueurs, chacun a sa petite anecdote ou son moment culte à partager.

On attendait donc Dying Light 2 avec une féroce impatience que n’ont pas réussi à doucher les innombrables vidéos du jeu, postée ad nauseam par les développeurs ces derniers mois.

Le jeu vous envoie 20 ans après l’apocalypse zombie qui a débuté à Harran, histoire que vous avez pu découvrir dans le premier jeu. On ne va pas rentrer dans les détails, mais si la première pandémie a été contenue, le GRE, le labo à l’origine du virus qui a contaminé les habitants de la ville, a poursuivi ses recherches et laissé échapper un nouveau virus, plus virulent encore, qui a cette fois ravagé toute la planète. Bref, grosso modo, c’est la merde.

Vous jouez Aiden Calwall, un pèlerin. Un de ces aventuriers qui parcourt le monde, dernier lien entre les factions de survivants qui se terrent dans des places fortes ou sur les toits des immeubles inaccessibles aux zombies. Vous allez découvrir, via quelques flashbacks, l’histoire d’Aiden. Ancien orphelin qui a servi de cobaye pour le labo GRE, il est aujourd’hui à la recherche de Mia, sa sœur disparue. Sa trace l’emmène à Villedor. Manque de bol, il s’y fait mordre et est contaminé par le virus. Virus qui peut être contenu grâce à des lumières UV, des substances chimiques et, surtout, grâce à la lumière du jour.


imageAu milieu de cette ville déchirée par les factions, vous allez donc évoluer, cherchant des indices pour retrouver Mia tout en rendant service aux uns comme aux autres. Le terrain de jeu, la ville, est assez massif et surtout renferme d’innombrables points d’intérêts, sans parler des rencontres aléatoires et des missions annexes acceptées au fil de vos rencontres. Qu’il s’agisse d’aller remettre en marche une éolienne (ça consiste en de la grimpette pure la plupart du temps), récupérer un objet, mettre vos talents de parkour à l’épreuve ou encore, et ça c’est toujours très amusant à faire, récupérer des ressources rares dans des magasins abandonnés où sommeillent d’innombrables zombies, votre aventure va être trépidante et intense. Et variée, surtout.

Riche, vaste, varié, le monde ouvert de Villedor est une pure réussite dans Dying Light 2. Fourmillant de vie, et de mort-vie aussi, il vous offre à chaque sortie une expérience différente. Les missions annexes sont loin d’être des mission « Fedex » comme on en trouve souvent dans les jeux de ce genre. Oh, il y en a bien quelques-unes, certes, mais l’environnement chaque fois différent, les zombies sur lesquels vous allez tomber de manière aléatoire et la topographie des lieux les rendent à chaque fois originales. Beaucoup d’autres missions annexes sont savamment scénarisées, avec un soin tout particulier. Autant que le scénario principal, offrant une profondeur assez jouissive au jeu.

imageParlons d’ailleurs du scénario. Il n’évite pas quelques poncifs, quelques situations ou retournements de situations dénuées d’originalité ou visibles à des kilomètres, tout comme certains personnages sont des caricatures manquant cruellement de subtilité. Mais l’aventure reste belle et captivante, pourvu que vous passiez outre les deux premières heures assez dirigistes et très orientées « tutoriel ». Certains choix, parfois qui vous semblent anodins, qu’il s’agisse d’action ou même de choix narratifs, auront d’ailleurs des répercutions sur le scénario. Certes minimes, mais cela ajoute quand même un petit plus non négligeable à l’immersion.

Bref. Vous allez récupérer des ressources. En nombre au début, plus difficiles (car elles seront ciblées selon ce que vous voulez fabriquer) par la suite. Vous allez récupérer des armes qui s’usent vite. Leur attribuer quelques bonus grâce à des grigris ou améliorations spéciales. Vous allez aider des gens, récupérer des bonus. Et bien entendu, gagner de l’expérience au fil de votre progression. Cela vous permettra d’augmenter vos capacités de combat ou de parkour, selon les points d’expérience récupérés. Plus mortel, plus précis, offrant la possibilité d’utiliser un arc de multiples façons, de sauter, de frapper… à vous de faire évoluer votre personnage en fonction de votre style de jeu. Votre résistance aura aussi besoin d’être boostée. Parce que le parkour et le combat la mettent à rude épreuve.


imageSans oublier qu’il faudra lutter contre votre infection. Un autre stress supplémentaire lors de la partie : un compte à rebours vous indiquera le temps qu’il vous reste avant de trouver une source de lumière, UV, feu de camp ou zone de sécurité, voire si vous êtes dans la journée, simplement vous exposer au soleil, avant de risquer de vous transformer à votre tour en zombie. Et si à la fin du jeu, votre résistance vous permettra bien plus de liberté, ça sera parfois au début ou sur certaines missions, une vraie source de panique…

Que dire de plus ? La gestion du cycle jour/nuit est intelligente et au cœur du gameplay. Le Level Design est une pure réussite, avec notamment la possibilité de rentrer dans certains appartements ou bâtiments… Le sound design est un modèle du genre. La tension est à son comble… Ne pas réussir à ouvrir un coffre ou une porte avec son matériel de crochetage et entendre les râles des zombies qui se rapprochent va vous réellement vous mettre les nerfs à rude épreuve…

imageBref, Dying Light 2 est à nouveau une belle, riche et passionnante expérience. Certes, le jeu n’est pas dénué de défauts. Les bugs, assez nombreux, sont à signaler, même si nous n’en avons pas rencontré de bloquants. L’IA est perfectible. La VF, comme dans le premier jeu, est pourrie. Il serait temps que Techland soigne ses doublages VF. Mieux vaut passer à l’anglais sous-titré (c’est possible depuis un récent patch). Et la fin aurait gagnée à être plus travaillée, plus détaillée, plus longue.

Mais ces quelques défauts n’enlèvent en rien la qualité du jeu. Durée de vie énorme (vous pourrez aller jusqu’à une centaine d’heures si vous décidez de vous promener et de prendre votre temps). Graphismes superbes (même si quelques bugs de clipping). Ambiance magnifique. Gameplay soigné. Pas de doute, Dying Light 2 s’inscrit comme l’un des jeux indispensables de ce début d’année.

 

 
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Dying Light 2 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - PS5 - Xbox Series

Editeur : Techland

Développeur : Techland

PEGI : 18+

Prix : 60 €

Aller sur le site officiel

Dying Light 2 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

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