Dangerous Animals, la critique du film

 

Publié le Mardi 22 juillet 2025 à 12:00:00 par Timothée Chagot

 

Dangerous Animals, un thriller iodé

Ooby Dooby, mother fucker !

imageDangerous Animals est un film d’horreur et de survie, réalisé par Sean Byrne avec Nick Lepard au scénario. Il raconte l’histoire de Zéphyr (Hassie Harrison), une surfeuse enlevée et séquestrée par un tueur en série s’appelant Tucker (Jai Courtney) qui a une particularité : il a une obsession pour les requins.

Dès les premières minutes du film le ton est donné, pas de scène d’exposition, une rentrée vive dans le sujet à grands coups de couteau et de requin. Il y a du sang, des cris et il reste 1h15 de film. Une régularité qui reste tout au long et qui fait s'accrocher au siège. Les jump-scares sont jouissifs (enfin si vous aimez) et les effets sonores rappellent un film du même genre signé d’un certain Spielberg. 

Donc après l’introduction, nous allons suivre un homme (Joshua Heuston) qui recherche des pinces de démarrage, puis nous trouvons Zephyr achetant des articles dans un magasin, elle sort et l’homme revient lui demander si elle n’a pas de pinces dans son gros van. Elle accepte de l’aider après une discussion pleine d’arguments. En arrivant à la voiture de l'homme, elle remarque une planche de surf et commence à s'intéresser à lui. Après une discussion et le redémarrage de sa voiture, ils discutent d’un groupe de musique les Creedence Clearwater Revival, et parlent notamment de Ooby Dooby, chanson de Roy Orbison. L’homme se présente alors avec le prénom de Moses. Ils passent la nuit ensemble, sauf que Zephyr, étant “solitaire”, elle part tôt le matin pour avoir les premiers rouleaux afin de surfer. Ayant oublié une clef FCS (permettant de visser les ailerons des planches) chez Moses, elle en emprunte une sur un camion qui se révèle être celui de Tucker. Elle envoie un message à Moses et tout à coup Tucker lui met un sac sur la tête et la kidnappe. Elle se réveille dans une cale de bateau avec la fille (Hella Newton) kidnappée du début.

Le principe de Tucker est qu'il va faire immerger ses victimes à moitié avec un câble et les laisser se faire dévorer par les requins. Des scènes graphiques et bruyantes qui font bien comprendre aux spectateurs la douleur d’être dévorées vivant.
L’ambiance sonore est pertinente, absente sur les plans larges de la mer pour nous faire rappeler qu’au milieu de l’eau personne ne vous entendra crier lorsque vous serez gentiment dégusté par nos amis à ailerons.


Le fond du film est intéressant, il parle de solitude et dédiabolise le requin en rappelant que le moustique tue plus à l’année, et que, si le requin mange ce n'est qu'à force de l’appâter pour les attractions, il associe les bateaux à la nourriture, ce qui augmente drastiquement le taux de mort. 

Le film nous prend aussi par les tripes avec plusieurs faux espoirs , qui font transpirer et palpiter le cœur au point où il nous torturait presque, comme les protagonistes à attendre leur propre mort.

La performance des acteurs est louable, nous pouvons ressentir leur peur, leur détermination, leur souffrance, leur haine. Jai Courtney ne joue pas non plus un archétype du psychopathe (un malade mental avec les yeux écarquillés qui crie sur tous les toits qu’il est fou), il est  beaucoup plus pervers que ça, il est plus dans le psychologique et parvient à nous faire peur juste avec un regard.

Là est la grande force du film, il nous fait avoir peur de l’humain et non des requins ou de la mer. En conclusion, Dangerous Animals est le thriller de ce début d'été si vous aimez les requins et les tueurs en série.

 

 
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