Superman 2025 : La critique du film

 

Publié le Mercredi 9 juillet 2025 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Superman 2025 : La critique du film

Un peu trop cartoonesque

imageSuperman

Sur Terre depuis 33 ans, Superman est en activité depuis 3 ans et est le plus fort et le plus aimé des métahumains.

Seulement voilà. Après être intervenue pour empêcher la Bovarie d’envahir son voisin, ni la-dite Bovarie ni les USA ne sont contentes et une campagne de dénigrement pour affaiblir l’image de Superman débute. Tandis que des forces armées hightech viennent le combattre avec succès.

Luthor en profite pour dire au gouvernement US qu’il n’est pas normal de laisser un immigré illégale alien aussi fort en liberté et manigance en coulisse pour obtenir le droit de neutraliser l’homme d’acier.

Pour le dernier fils de Krypton, le combat de sa vie débute.


12 ans après Zack Snyder, James Gunn s’attaque au mythe de Superman. Avec la lourde tache de rebooter totalement le DCU. (En gardant quand même ce que Gunn à crée avec le film The Suicide Squad et la série Peacemaker quand même...).

Vous connaissez mon amour (fanatisme diront certain) pour la version sombre et torturé de Snyder. C’est donc avec un œil très circonspect que j’ai vu les différentes bandes-annonces et c’est encore plus circonspect que je suis allé voir le film en projection presse.

Et j’en ressort mitiger.



imageCommençons par les acteurs. David Corenswet à la tête et le corps de l’emploi. Rachel Brosnahan est excellente en Lois Lane les deux acteurs sont adorables et l’alchimie fonctionne très bien entre eux. Cependant, ce sont presque les seules exceptions tant le reste du casting jouent des personnages plus ou moins caricaturaux. Le Justice Gang, déchiré entre un Mister Terrific qui se prend trop au sérieux et un Green Lantern beauf avec une Hawkgirl hurlante coincé entre eux deux. L’équipe du Daily Plant qui n’a que peu d’existence. Ou encore un Lex Luthor et ces sbires/esclaves qui nous font un numéro de Minus et Cortex de groupe. Difficile de prendre tout ce monde au sérieux car soit ils sont trop peu à l’écran soit leur comportement clownesque et cartoonesque fait qu’on n’y croit pas une seule seconde. Sans parler du fait que la plupart du temps, Krypto déboule de nulle part et vole la vedette, ou simplement l’attention.

Concernant l’histoire, Guun à la bonne idée de commencer son film directement au cœur de l’action, résumant rapidement la situation « les métahumains existent, Superman aussi, voilà bisous et bon film ». Parce qu’on ne va pas se mentir, l’origine de Superman, on la connait tout et s’il n’y a pas de nouveauté à raconter, pourquoi la montrer ? Le reste de l’histoire du film respire le Silver Age, cette période des comics plein de couleur, d’humour, d’ennemie et de situation WTF. Alors je dois vous l’avouer, ce n’est pas du tout ma période préférée des comics. Ça part dans tous les sens, y a des amibes fluo géantes de l’espace qui combattent les super-héros tous les mardis. Tous les héros et vilains deviennent des super-clowns. Bref, trop pour moi.

imageDe plus, chose qui m’embête beaucoup, c’est l’absence totale de dommages collatéraux alors que ce n’est pas possible. Sans vous spoilez, Métropolis prend cher. Au regard du film, le bilan des blessés et des morts = 0… AAAAAAAHHHHHHHHH ! Par moment, on dirait que la seule justification de ce fait c’est : « ta gueule, ce sont des comics rigolos. »

Cependant, il faut reconnaitre aux réalisateurs et scénariste de mettre beaucoup de notre monde réel dans leur histoire. Invasion d’un pays par un autre, trolls des réseaux sociaux, manipulation de l’information, mégalomanie des entrepreneurs. Et surtout, pour les 3 du fond qui l’auraient oublié, le statut de Superman. Bah oui les enfants, Superman est un immigré illégal. Ce n’est pas parce qu’il porte les couleurs du drapeau US sur le dos qu’il ne serait pas vu d’un mauvais œil par l’ICE…

imageJames Gunn a pris un autre parti-pris, concernant cette fois-ci l’esthétisme et la réalisation. Son univers coloré, beau, chatoyant, mêlant art-déco et esthétisme moderne/réaliste. Il retranscrit finalement à merveille sur pellicule l’univers du Silver Age de papier. Cependant, il n’est plus aussi à l'aise quand il s’agit de filmer l’action. A ce moment-là, c’est moche, flou, peu lisible. Ajoutez à cela certains VFX pas très bien fait ou terminé. On n’est pas sur du aussi hideux que The Flash, mais ça se voit quand même.

Un autre point assez pénible, c’est le rappel insérant au Superman de Richard Donner. Et ce dès le générique. Réutilisation constante du thème remixer de celui crée par John Williams, pose et attitude de Corenswet copier/coller sur celle de Reeves. Comme si Gunn passait son temps à nous taper dans les cotes en nous disant : « tu as vus, moi aussi j’aime ce Superman ».

Malgré cela, le film est un bon film. Surtout en comparaison avec toutes les bouses produites par Warner et DC dernièrement.

On passe un bon moment, l’histoire est sympa, Corenswet est cool.

Mais j’en attend plus qu’une simple transposition des cases de comics sur grand écrans.

 

 
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