Dark Souls 3 (PC, Xbox One, PS4)

 

Publié le Vendredi 15 avril 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Dark Souls 3 (PC, Xbox One, PS4)

La mort vous va si bien

imageAprès moult péripéties postales, Dark Souls III est enfin arrivée dans notre boîte aux lettres cette semaine et a pu enfin passer entre nos mains gantées de fer blanc. C’est heaume vissé sur la tête, plastron luisant et bouclier sur l’avant-bras, que nous nous sommes donc lancés à l’assaut des forces maléfiques qui envahissent le monde…

C’est dans la région de Lothric que débute ce Dark Souls III. Avec un scénario toujours aussi alambiqué et clair comme du jus de chaussette d’un marathonien, scénario dont tout le monde se fout éperdument cela dit, vous allez découvrir l’histoire d’un guerrier immortel, un Morteflamme, dont le but est de raviver la flamme du monde qui s’éteint peu à peu face aux ténèbres, en vous gavant notamment des âmes des abominations que vous abattrez. En gros, quoi. Mais bref. C’est juste prétexte à aller buter tout ce que vous croiserez, dans une ambiance bien glauque et sombre.

Le système n’a –presque – pas changé. Il s’agit plus que jamais d’un Die & Retry. Autrement dit, « Meurs et réessaye ». Parce que vous mourez régulièrement, et devez alors tenter d’autres approches pour espérer progresser dans l’histoire.
La réputation s’est bâtie en grande partie – mais heureusement, pas seulement – sur cette difficulté extrême. Un challenge qui excite certains joueurs et qui en laisse d’autres, comme moi, totalement de marbre. C’est un peu la différence entre challenge et loisir. A vous de voir où se situe la frontière de votre plaisir entre les deux.


Les fans de la saga seront ravis, en tout cas, de galérer une nouvelle fois dans un jeu qui ne permet pas l’approximation ou l’erreur.
screenCes mêmes fans seront comblés, d’ailleurs, avec ce nouvel opus qui sonne un peu comme un best-of, empruntant beaucoup des premiers épisodes, qu’il s’agisse de personnages ou d’ambiances, mais aussi un brin du précédent jeu du studio, Bloodborne. On est donc en chemin connu. Le tout dans de nouvelles zones à découvrir. Ces zones sont toujours aussi bien pensée et la réalisation du titre est toujours parmi ce qui se fait de mieux en la matière. Un level-design intelligent, à base de passages cachés, de sentier tortueux… Si certains niveaux sont clairement en-dessous des autres (le marais, techniquement faiblard pour le coup) ou si d’autres encore sont vraiment trop proches d’un Bloodborne ou des précédents opus, l’ensemble tient quand même parfaitement la route et devrait combler pleinement les joueurs. Ces zones sont architecturées, comme d’habitude, autour d’un « hub » central.

Graphiquement, le jeu est vraiment superbe. Si quelques soucis de fluidité peuvent être rencontrés à certains moments, globalement, on est dans le magnifique. Alors que cela n’a jamais été le point fort de la série, le studio semble avoir appris grâce à Bloodborne et avoir trouvé comment faire rimer bon et beau.

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screenNiveau gameplay, on reste en territoire connu : les ennemis sont surpuissants, et vous devrez très souvent vous y casser les dents plusieurs fois pour comprendre comment les prendre en défaut. Pour cela, vous aurez toujours un très large panel d’armes et de sorts à votre disposition, à choisir selon votre type de jeu : plutôt dans l’esquive ou plutôt dans la parade. Chaque arme a ses propres mouvements, sa propre puissance, son propre style, amplifié par les Arts de bataille qui vous permettent, via une jauge, de sortir le coup de maître qu’il faut, quand il faut, là où il faut.
La bonne nouvelle, c’est que s’inspirant de Bloodborne, les développeurs ont haussé le rythme. Rythme bien trop poussif et haché dans les précédents épisodes, et qui ici devient plus furieux, avec des coups plus nourris et des combats moins attentistes. Votre héros n’est plus aussi lent qu’une vieille dame arthritique, et c’est tant mieux.
Enfin, les combats de Boss de fin de zone sont toujours aussi impressionnants… et difficiles. Pour la plupart en tout cas. Certains, en effet, sont bizarrement très en-dessous du lot. Mais la plupart vous vous donner du fil à retordre.

screenOn a toujours aussi ce système d’aide entre joueurs, avec la possibilité de laisser des notes aux autres combattants, histoire de leur filer quelques trucs et astuces pour moins galérer. Il vous faudra quand même entre 20 et 30 heures pour venir à bout du jeu, et avoir le droit de le recommencer en version ultra difficile grâce au New Game +.

Pour conclure, ce Dark Souls 3 est dans la lignée des deux précédents opus, voire des trois en comptant Demon’s Souls. Sauf que cette fois-ci, il est enfin beau et bien plus rythmé. Les fans seront dans leur élément. C’est peut-être d’ailleurs là le plus gros reproche que l’on peut faire au jeu : être une sorte de best-of, sans réelle surprise ni innovation. Mais qu’importe le flacon, puisqu’il y a l’ivresse. Le jeu est bon. Très bon. Excellent même. Pour qui aime le genre « Die & Retry », c’est ce qui se fait de mieux, tout simplement.

 

 
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Dark Souls 3 (PC, Xbox One, PS4)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4

Editeur : Bandai Namco

Développeur : From Software

PEGI : 16+

Prix : 60 €

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Dark Souls 3 (PC, Xbox One, PS4)

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