Final Fantasy XII : The Zodiac Age (PS4)

 

Publié le Mercredi 23 août 2017 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

Test de Final Fantasy XII : The Zodiac Age

Je n'ai pas de Vaan à faire

imageToujours prêt à nous ressortir des cartons ses vieux hits d’antan, Square Enix nous propose de (re)découvrir Final Fantasy XII dans une version optimisée pour la PS4. Pour rappel, lors de son arrivée dans les étals sur notre chère PS2, les aventures de Vaan avaient divisé les fans de la licence. Il faut dire que la formule proposée par Square Enix était bien différente des Final Fantasy classiques : l’exploration et les combats ne formaient plus qu’un tout et la direction artistique empreinte d’orientalisme, saupoudré d’une pointe de Star Wars, était loin, très loin des standards de la saga. Pour ma part, bien que je n’aie, à l’époque, que moyennement accroché à l’univers d’Ivalice et l’histoire proposée, le jeu m’avait quand même convaincu par sa richesse et son contenu. C’est donc assez curieux de découvrir ce portage que j’ai lancé le titre sur ma PS4.

Je ne reviendrai pas en détails sur l’histoire de Final Fantasy XII. Le titre étant sorti il y a déjà plus d’une décennie, il vous suffit d’aller faire un tour sur le net pour connaitre son histoire, ses qualités (les gambits!) et ses défauts. Forcément, l’histoire et la mise en scène n’ayant pas été retravaillées, le titre prend un logique coup de vieux. Dans tous les cas, on ne peut que vous le conseiller. Il est long, regorge de secrets et se laisse parcourir tranquillement. Non, finalement ce qui nous intéresse d’avantage aujourd’hui, c’est plutôt de savoir ce qu’apporte ce portage à l’œuvre original et si le passage à la caisse est justifié. Tuons tout de suite le suspense : Square Enix ne s’est pas moqué de nous. Que ce soit au niveau du fond que de la forme.

 

 

screenQuand on parle de portage, nos petits cœurs de joueur espèrent toujours deux choses : un gain visuel et une amélioration du confort de jeux. Si le premier point est très souvent respecté, le second est malheureusement souvent mis de côté. Sous couvert de « préserver l’expérience de jeu d’origine », les ajustements sont rares et très souvent faméliques. Pour le coup, ce portage de Final Fantasy XII tape dans le mille sur les deux tableaux. Déjà magnifique sur PS2, le titre est sublimé par son passage sur PS4. Certes, c’est encore anguleux par moment, on n’oublie jamais totalement que l’on est sur un titre qui a plus de dix ans, mais ça passe quand même bien. Ce remake est plus fin et propose donc bien plus de détails à l’œil nu que la version PS2 de l’époque avec sa basse résolution. Du coup, on gagne un chouille en immersion. Une immersion qui est renforcée par la présence d’une bande-son intégralement réorchestrée. Le titre a même l’intelligence de proposer la version originale des morceaux et permet de passer de l’une à l’autre en un clin d’œil.

screenDans un souci d’améliorer le confort de jeu, Square Enix nous propose de pouvoir accélérer la vitesse des déplacements par deux ou par quatre de nos personnages. Une bonne feature qui offre un gain de temps non négligeable. Certes, à grande vitesse, les déplacements des personnages sont ridicules et peu précis, les combats sont relativement compliqués à suivre mais comme on peut passer d’un rythme à l’autre très facilement, il est bien agréable d’accélérer un peu en ligne droite, revenir à une vitesse normal pour un combat un peu chaud et torcher tous les combats pourris à pleine vitesse. Bref, c’est carrément le genre de feature que j’apprécierai de retrouver dans tous les autres portages de RPG, tout comme la présence d'un système de sauvegarde automatique que l'on retrouve ici.

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screenA l’instar du portage de Final Fantasy X-2 en 2014, Square Enix a préféré sortir la version la plus aboutie de son titre. Comprendre par-là que si nous n’avons connu qu’une seule version de Final Fantasy XII, les japonais ont eu droit à une seconde édition qui était déjà pleine de changements. Et c’est à cette version à laquelle nous avons droit aujourd’hui. On profite donc d’une refonte de taille au niveau de la gestion des jobs. Dans la version que nous avons connue, il était possible de passer de l'un à l’autre pour tous nos personnages. Ici, chaque personnage doit en choisir deux, point barre. Cela peut paraître bête, mais l’expérience de jeu en est grandement chamboulée. Il faudra, en effet, se composer une équipe homogène et éviter de laisser certains de ses personnages de côté, sous peine de se retrouver dans une situation compliquée face à certains ennemis. Autre différence entre cette version et celle que nous avons connu, l’arrivée d’un mode trial qui permet de se farcir des vagues d’ennemis de plus en plus fort permettant de gagner des objets qui seront ensuite utilisable dans l’aventure principale. Loin d’être un mode qui m’a convaincu, il a le mérite de permettre d’affiner ses stratégies.

Bref, Square Enix ne s’est donc pas moqué de nous. C’est le genre de portage que l’on aimerait voir plus souvent. Si vous ne l’avez pas fait sur PS2, nous ne pouvons que vous le conseiller. Pour ceux qui l’ont fait à l’époque, cela dépendra clairement de votre fibre nostalgique car il faudra quand même repasser à la caisse pour un titre déjà fait.

 

 
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Final Fantasy XII : The Zodiac Age (PS4)

Plateformes : PS4

Editeur : Square Enix

Développeur : Square Enix

PEGI : 12+

Prix : 35 €

Final Fantasy XII : The Zodiac Age (PS4)

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