Publié le Jeudi 4 juillet 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Call of Duty Black Ops II Vengeance (PC, Xbox 360, PS3)

Vrai intérêt ou simple accessoire ?

Le nouveau DLC – contenu téléchargeable – de Call of Duty Black Ops II, baptisé Vengeance, est de sortie sur Xbox 360. Quatre nouvelles cartes multijoueur, et une nouvelle mission zombie la composent. Vendu comme d’habitude 15 €, ce DLC est inclus dans le Season Pass et vous n’aurez rien à débourser de plus si vous avez opté pour cette solution.
Reste à savoir si Vengeance mérite le détour, ou s’il se contente du minimum syndical.

La première carte du lot, Cove, est assez petite. Elle vous plonge en plein Océan Indien, sur une petite île isolée, où l’on rencontre palmiers, sable fin, eau turquoise et carcasse d’avion écrasé. Les rochers, nombreux, sont autant de cachettes et globalement, cette nouvelle carte est une vraie réussite. Action rythmée, décor sympathique, level design soigné… Elle est parfaite pour de l’action rapide, soutenue, et qui vous en collera plein la tête.


La seconde carte, Détour, est déjà moins rythmée et plus tactique. Elle propose deux niveaux verticaux sur un pont suspendu, au-dessus d’une rivière. De nombreux débris et carcasses de véhicules jonchent les lieux. Il y a également de très nombreuses cachettes possibles. Elle est plutôt conseillée à des parties avec de nombreux participants, et à un travail d’équipe. Quelques points stratégiques ont tendance à regrouper l’essentiel des affrontements, mais globalement, avec ses deux niveaux, elle demande une certaine maîtrise du jeu pour ne pas se laisser déborder rapidement. A déconseiller aux novices, donc.


La troisième carte, Rush, se déroule dans un terrain de paintball. Pas de vision dégagée, mais un enchevêtrement de portes, cloisons, bidons… Ici, oubliez votre fusil de sniper et privilégiez le fusil à pompe (même s’il y a bien un ou deux points pour camper…). Il n’y a pas vraiment d’endroit où se cacher, et on se retrouve souvent, au détour d’un couloir, face à face avec des adversaires. Plutôt fun, même si limité d’un point de vue stratégique, Rush va mettre à mal vos réflexes et votre rapidité.


Enfin, la quatrième carte, Uplink, est un remake de la carte Summit, qui vous entraîne de la jungle Birmane à un complexe hi-tech en altitude, et qui était disponible dans le premier Black Ops. C’était l’une des cartes favorites, ou du moins les plus jouées, à l’époque. C’est donc plutôt agréable de la voir débarquer à nouveau, même si elle offre quelques différences, et même si certains râleurs professionnels vous diront qu’ils auraient préféré une toute nouvelle carte.

Côté zombie, les développeurs ont encore rivalisé d’ingéniosité et d’originalité. Vous allez plonger dans les fin fonds d’une mine pour y tomber en plein décor Far-West. De nombreux secrets vous y attendent, et bien entendu, des tonnes de zombies prompts à vous démembrer à la moindre erreur. Libérer un géant retenu dans une sorte de grosse bâtisse, et qui s’avère bien utile par la suite si vous daignez lui offrir quelques cruchons d’alcool, récupérer le pistolet laser… D’ailleurs, c’est peut-être là le gros reproche que l’on peut faire à cette nouvelle carte zombie : j’aurais personnellement aimé que toutes les armes se transforment en arme d’époque… des colts, winchester, gatling… ça aurait sans doute ajouté au fun. Mais quoi qu’il en soit, plutôt bien fichue et avec pas mal de choses à y faire, cette nouvelle carte, baptisée Buried, est une réussite.


Au final, ce pack Vengeance est une nouvelle fois une réussite. S’il n’a peut-être pas la saveur du précédent, ni son originalité, il assure ce qu’il faut, à savoir suffisamment pour prolonger le plaisir et offrir à nouveau plusieurs heures de plaisir en multijoueur. Et pour ceux qui râleraient (comme à chaque fois dans les commentaires) sur la politique de DLC chère à la série Call of Duty, c’est-à-dire 4 DLC à 15 € tout au long de l’année, on rappellera juste que ces DLC sont… non obligatoires pour jouer, tout simplement, et que le jeu de base est très largement suffisant.