Creed : l’héritage de Rocky Balboa, la critique du film

 

Publié le Mardi 12 janvier 2016 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Creed : l’héritage de Rocky Balboa, la critique du film

Un poing gagnant

imageAdonis Johnson a  tout pour être heureux. Il vit dans une grande maison à Los Angeles, il roule en Ford Mustang et travaille dans une grande entreprise où il vient même d’être promu.
Une vie de rêve.
A ceci près qu’Adonis est le fils illégitime d’Apollo Creed. Il a été recueilli par Mary Anne,  la femme du champion à la mort de sa mère et depuis il vit dans l’ombre de ce père qu’il n’a jamais connu.

Autre problème, Adonis est tiraillé par le gène de la boxe mais personne, ni sa seconde mère ni les patrons des salles de boxes de L.A. ne le laissent monter sur le ring.

Alors Adonis plaque tout et part pour Philadelphie, ville du plus grand rival et ami de son père, Rocky Balboa.

L’ancien boxer va prendre Adonis sous son aile et permettre au jeune homme de monter sur un ring.

Pour Adonis, l’heure est maintenant de savoir s’il est le digne fils de son père.


screenCreed :  l’héritage de Rocky Balboa est le septième épisode  de la franchise Rocky… Ou presque. Un spin-off adoubé par Stallone mais qui pourrait bien sonner le début d’une nouvelle franchise baptisée « Creed » . Il met en vedette Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson, Phylicia Rashād ainsi que Tony Bellew et est réalisé par Ryan Coogler.

On retrouve une structure et une histoire assez similaire à celle du tout premier Rocky ou celle de la vie de Rocky Balboa. Nous avons le même genre de scènes d’entrainement, de combats, de morale et de philosophie de vie. Des passages obligés, inhérents au genre. On aime ou pas.

Rien de neuf sous le soleil alors ?

screenPresque car ici, les rôles s’inversent.  Rocky n’est plus un boxer en devenir mais un champion retraité, Adonis a tout à prouver, à lui-même comme aux autres, et doit montrer qu’il est le digne fils d’Apollo tout en étant lui-même. Un héritier, pas un sous-produit.

Chacun a son combat à mener et permet de montrer, pour une fois, un Sylvester Stallone tout en faiblesse. Certains se rendrons peut être enfin compte que l’acteur n’est pas qu’un type plein de muscle. C’est sans nul doute l’une de ses toutes meilleures prestations (avec celle de Copland qui remonte tout de même à 1997).

On est aussi rassuré par la prestation de Michael B. Jordan qui, on est content pour lui, ne semble pas souffrir de l’échec de « Les Quatre Fantastiques ».

Profond, plein d’émotions, tout en restant fidèle à l’esprit et au genre des Rocky, ce Creed se savoure comme la naissance d’un nouveau boxer mythique du cinéma.

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Creed : l’héritage de Rocky Balboa, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Warner Bros

Développeur : Ryan Coogler

PEGI : 12+

Prix : Cinema

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