Wolfenstein II: The New Colossus (PC, PS4, Xbox One)

 

Publié le Mardi 31 octobre 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Wolfenstein II: The New Colossus (PC, PS4, Xbox One)

Un merveilleux carnage

imageGrosse et belle surprise lors de sa sortie il y a déjà… putain… trois ans et demi, Wolfenstein The New Order s’est offert un petit jeu bonus bien sympathique avec Wolfenstein The Old Blood l’année suivante. Mais c’est aujourd’hui que sort sa véritable suite : Wolfenstein II : The New Colossus.

Toujours signé du duo Machine Games / Bethesda, il nous plonge à nouveau dans cette savoureuse uchronie où les armées nazies du IIIème Reich ont vaincu – et envahi – le monde entier durant la Seconde Guerre Mondiale. Résultat, outre l’Europe, les Etats-Unis sont également sous le joug allemand.

Heureusement, un homme veille : B.J. Blazkowicz. Un survivant. Un battant. Une putain de machine à tuer.

Pourtant, rien ne laissait supposer que B.J. ait survécu. On le laissait mourant à la fin du précédent opus, après avoir réduit à néant les espoirs de domination totale des armées du IIIème Reich.
C’était sans compter sur le fait que les héros sont immortels. Ou presque. En attendant, deux ans plus tard, les armées nazies se sont refaites une santé, alors que B.J. avait perdu la sienne. Quand il sort d’un coma prolongé dans une forme digne d’un navet, il se rend compte que le sous-marin dans lequel il est caché et soigné est attaqué par les forces ennemies, dirigées par la terrible Frau Engel, bien décidée à imposer le plus violemment possible le dogme de sa mère patrie à toute la planète.

Et le début du jeu marque les bases de ce qui va être une belle et grande aventure. Ultra violente aussi. Vissé sur une chaise roulante, vous récupérez tant bien que mal de votre coma, trahi par votre corps et par ces jambes qui ne peuvent pas (encore) vous porter. Vous roulez, évitez les escaliers, prenez les coursives et tapis roulants destinés d’habitude aux marchandises, évitez les pièges électriques et autres joyeusetés, et dessoudez tout ce qui se présente devant le viseur de votre arme. Ou de vos armes, puisque vous pourrez carrément en porter deux, une à chaque main. Et petite nouveauté, vous pouvez mixer ces armes. Un flingue dans une main, un fusil mitrailleur dans l’autre… plus c’est efficace, mieux c’est. Vous allez lâcher les pruneaux comme un tuberculeux fait gicler les glaires lors de ses toux émétisantes.


screenDès le début, donc, le ton est donné : c’est violent, c’est hyper rythmé, c’est punitif à la moindre erreur, et le jeu offre un challenge à la hauteur de nos espérances. Si les niveaux sont très orientés « couloir » et manquent parfois d’imagination, voire de surprise, ils sont toutefois bigrement efficaces, proposant parfois plusieurs chemins pour arriver à vos fins. Un coup vous êtes dans un couloir étroit, un autre dans une place plus ouverte, un autre c’est de l’infiltration qui vous est demandé (ou du moins un minimum de discrétion, la hache vous permettant de tuer silencieusement).

Les gunfights s’enchaînent, parfois bigrement intenses, parfois bigrement longs, et à chaque accalmie, qui ne sera que de courte durée, on souffle et on se rend compte que le palpitant est à son tempo maximum…

screenMais plus qu’un bon gros jeu bourrin, Wolfenstein II : The New Colossus séduit par son ambiance et sa narration. Un vrai scénario, de vrais personnages, voilà qui est suffisamment rare et ici particulièrement bien mis en scène, pour être souligné. Et apprécié. Entre gravité, action et humour très second degré, le jeu maîtrise parfaitement son sujet.
Petite mention spéciale pour Frau Engel, dont le personnage est exceptionnel. Froide, implacable, du genre à vous arracher un œil si vous avez l’outrecuidance de la regarder, du genre à vous arracher un œil si vous avez l’impertinence de ne pas la regarder, elle incarne une méchante à la hauteur de l’évènement. Tout le reste autour d’elle n’est que cagole et micheton tant elle rayonne.

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screenAjoutez des décors superbes, une ambiance sublime, des jeux de lumière à tomber… et Wolfenstein II : The New Colossus s’impose comme un cador du genre, tout simplement. Il faudra une douzaine d’heures pour en venir à bout (bien plus en mode difficile), et tout au long du jeu, ce n’est que bonheur et fureur, sans jeu de mot aucun.

Inutile, du coup, de vous lister les armes, toutes excellentes dans leur rendu, et que l’on pourra améliorer grâce à des kits spéciaux. Inutile de vous parler des musiques, excellentes également, de la VF toute aussi réussie, et c’est important de le mentionner, le studio de doublage ayant fait du très bon boulot. Wolfenstein II : The New Colossus est un excellent jeu. Tout simplement. On oubliera le level design parfois moyennement inspiré ou une IA pas toujours brillante, c’est le moins que l’on puisse dire. On se focalisera sur l’ambiance, la narration, le rythme, la VF, les personnages, le graphisme… et l’on se dira que oui, Wolfenstein II : The New Colossus est l’un des meilleurs FPS de cette fin d’année. Indéniablement. Courez l’acheter.

 

 
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Wolfenstein II: The New Colossus (PC, PS4, Xbox One)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4

Editeur : Bethesda

Développeur : Machine Games

PEGI : 18+

Prix : 60 €

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Wolfenstein II: The New Colossus (PC, PS4, Xbox One)

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