Publié le Mardi 11 décembre 2018 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Mortal Engines, la critique du film
Ça va fumer
Il y a bien des années, poussés par une folie meurtrière liée à la découverte d’armes énergétique ultra-puissantes appelées Medusa, les humains se sont entretués à grande échelle. Les continents se sont fracturés, redessinant la carte du monde. Sur cette Terre dévastée, les rescapés ne doivent leur survie qu’à une nouvelle organisation nomade. Les villes sont en effet désormais transformées en forteresses roulantes.Propulsées par d’énormes machines à vapeur, fonctionnant notamment au sel, ces cités monstrueuses arpentent désormais les landes désolées du monde entier. Quelques petits villages, eux-aussi motorisés, se retrouvent parfois pour des échanges. Mais tous craignent d’être « avalés » par des villes gigantesques. En effet, ces villes capturent les petites structures et les « recyclent », utilisant leurs ressources pour survivre et incorporant les captifs à leur main d’œuvre bon marché, exploitée par une classe aisée dominante.
Londres est l’une de ces cités. Dirigée par un maire intransigeant, elle doit sa popularité à un scientifique proche du peuple, Thaddeus Valentine, dont les travaux tentent de découvrir un nouveau moyen de locomotion révolutionnaire et moins contraignant.
Lorsqu’une fugitive, Hester Shaw, tente de l’assassiner, Tom dévoile alors son vrai visage, à mille lieues de son image publique. Et tandis qu’Hester réussit à s’échapper, elle entraîne dans son sillage, malgré elle, le jeune archiviste du Musée de Londres, Tom Natsworthy.
Tous deux vont surtout devoir apprendre à survivre dans ce monde sans pitié.
Mortal Engines n’est pas un film signé Peter Jackson. Mais c’est tout comme. Réalisé par l’un de ses proches, Christian Rivers, qui l’avait assisté notamment sur King Kong, le film a été adapté et produit par lui. Et soit dit en passant, on sent son influence à tous les niveaux, tant dans la gestion de l’univers, l’histoire, les effets spéciaux, les grands paysages et même dans les erreurs…
Mortal Engines met à l’affiche quelques inconnus, tels que Hera Hilmar ou Robert Sheehan dans les rôles principaux, ou encore Jihae, Ronan Raftery ou Leila George dans des rôles secondaires, soutenus par Hugo Weaving dans le rôle de Thaddeus Valentine.
Globalement, tous s’en sortent avec les honneurs, même si la candeur du héros, Tom Natsworthy, incarné par un Robert Sheehan un tantinet surjouant, est parfois un peu agaçante. Mais l’héroïne, Hester Shaw est incarnée parfaitement par Hera Hilmar.
Pas forcément passionné par les univers de type « Steam punk » dont Mortal Engines se réclame, mais pas allergique non plus, je suis allé voir le film sans a priori. Juste dans l’optique de passer un bon petit moment de détente. Ni plus ni moins. Et j’avoue que la surprise n’en a été que meilleure.
Autant mettre les choses au point de suite : non, le film n’est pas parfait. On a droit à quelques moments un brin mièvre, un brin surjoués, avec parfois des retournements de situation un peu brutaux qui auraient mérité plus de détails, plus d’explications. Certaines réactions de personnages sont également bêtement convenues et le destin de chacun est prévisible, basique. Mention spéciale pour le héros, relativement inutile dans le combat final. Bref, niveau scénario et personnages, il y a de grosses ficelles et c’est parfois tiré par les cheveux, qu’on se le dise.
Seulement c’est bien là les seuls défauts que l’on peut faire au film. Parce que niveau images, ça envoie du pâté. Du pâté trois étoiles. Du Foie Gras supérieur. Pas du bloc de supermarché. Du petit Foie Gras préparé avec amour par un petit artisan qui bosse à l’ancienne.
Les effets sont saisissants. Les villes mobiles sont vraiment impressionnantes. On en prend plein les yeux. Et l’histoire, au final, malgré ses faiblesses, réussit à nous accrocher du début à la fin. Elle n’est pas parfaite, comme expliqué précédemment, mais elle suffit à livrer un film vraiment sympathique, vraiment réussi. Un vrai film d’aventure qui vous en met plein la vue, qui vous remue sur votre siège, le tout dans un univers visuellement exceptionnel. Avec des moments de bravoure comme on n’en voit plus souvent.
Bref, Mortal Engines, c’est beau, c’est bien, c’est à voir.
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Mortal Engines, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Universal Pictures International France
Développeur : Christian Rivers
PEGI : 7+
Prix : Cinema
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