Publié le Lundi 24 octobre 2011 à 12:00:00 par Tristan Bories

 

Batman: Arkham City

C'est Bath !

Batou est de retour. Et pour ce second épisode, il s'agira de comprendre les causes du chaos qui règne sur la ville-prison d'Arkham City. Tous les prisonniers sont dehors alors je ne vous raconte pas le bordel pour se déplacer en ville. Entre les sbires du Joker, de Double-Face, du Pingouin ou encore du Docteur Freeze, la chasse au méchant s'annonce éprouvante pour le chevalier noir. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que le professeur Strange s'en mêle et lance un compte à rebours avant le lancement d'un mystérieux Protocole Dix. C'est la fête je vous dis !

Pour commencer, je dirais que le scénario est bien évidemment l'un des gros points forts du jeu. Même s'il n'est pas plus recherché que ça, il nous entraîne de méchant en méchant sans le moindre temps mort. On prend un énorme plaisir à retrouver toute cette ribambelle de « Vilains » avec leurs personnalités toutes plus déjantées les unes que les autres. Au passage, je tiens à dire que le doublage du jeu et tout simplement grandiose. Je ne parle pas de la coordination labiale qui est comme toujours très approximative, mais bien des doubleurs eux-mêmes. Certains personnages, comme le pingouin par exemple, sont doublés par leur voix originale. Et autant dire que l'immersion est parfaite lorsque résonne la voix de Danny Devito !

Et question immersion, autant dire que les graphismes y sont pour beaucoup. Doté d'un design sublime et d'une qualité de détails à couper le souffle, le jeu se propulse directement dans le top trois des jeux les plus beaux sur console. Les influences sont multiples, même si l'on reconnaît évidemment la touche sombre et les infrastructures gothiques empruntées à l'oeuvre originale.


Pour ce qui est du gameplay, il a bien évidemment évolué puisqu'il s'agit désormais d'un jeu à monde ouvert. Les déplacements de Batman sont très instinctifs. On enchaîne les phases de vole-plané avec les lancers de grappin sur les toits de la ville, avec une grande facilité. Les commandes sont si intuitives que l'on prend très rapidement du plaisir. Concernant les combats, je dirais que cela fait partie des aspects du jeu qui ont très peu évolué. Bien-sûr, les combos sont plus nombreux et les gadgets sont très fun, mais le fait est que les phases de combat deviennent vite rébarbatives car très bourrines. On se retrouve à marteler deux, voir trois touches pendant toute la durée du combat ce qui à force devient lassant. Certains puristes me diront que l'utilisation des gadgets entre deux combos exécutés avec un timing parfait donnent lieu à des affrontements rythmés et dynamiques. Je répondrai que oui, pour ceux qui y arrivent.

Dans cet épisode, Batou dispose toujours d'un système de points d'expérience qui lui permettent, après chaque passage de niveau, de choisir entre une multitude d'améliorations. Et là, autant avouer que le choix est vaste. Entre les améliorations destinées à l'armure, celles des combos, ou encore celles dédiées aux gadgets, ne comptez pas tout débloquer sans faire les quêtes secondaires.

Pour ce qui est de ces fameuses quêtes secondaires, sachez qu'elles sont tout simplement indispensables. Elles complètent l'expérience de jeu, dans le sens où vous aurez l'occasion de retrouver des personnages emblématiques de l'univers du comics. Il y a bien-sûr l'homme Mystère, qui vous proposera tout une série d'énigmes et de trophées cachés à découvrir lors de votre visite d'Arham City. Mais comptez également sur la présence de toute une série de super-vilains plus ou moins connus du grand public, et qui viendront augmenter la durée de vie du soft de manière collossale. En plus de cela, vous pourrez continuer l'expérience avec les différents modes défis présents dans le menu titre. Ils sont très similaires à ceux présentés dans Arkham Asylum. Ils permettent de retenter des phases d'infiltration et de baston en accumulant des bonus et des malus.


Outre le Chevalier Noir, vous aurez également la possibilité de manier Catwoman. Avec une manière de se déplacer qui diffère de celle de Batman et des exécutions tout aussi spectaculaires, la féline est un véritable plus pour le jeu. Alors inutile de vous dire à quelle point cette histoire de code à usage unique m'énerve. On prive les joueurs d'occasion de près de 10% de l'histoire du jeu en invoquant des prétextes ridicules. Sans parler de toutes les boutiques qui vivent de ça. Enfin bref.

Batman Arkham City ravira sans nul doute les fans de la première heure comme les néophytes. Avec son gameplay accessible et jouissif, ses graphismes à tomber par terre et son scénario entrainant, inutile de vous dire qu'il va de nouveau marquer de son empreinte le monde du jeu vidéo.

L'avis de Cedric

4 étoiles, pas une de plus. Quitte à faire râler les fans et autres joueurs obnibulés par le personnage de super-héros tout ce cuir vêtu. Et ce, pour plusieurs raisons, en fait. Si le jeu bénéficie d'un gameplay efficace et d'une ambiance superbe, si la réalisation technique est percutante, le contenu conséquent et la zone de jeu, plutôt grisante, on pourra quand même reprocher quelques petites choses à ce Batman Arkham City. En premier lieu, son scénario tout à fait quelconque, à mon avis. Ce en quoi je ne rejoins donc pas Tristan. Si la base est bonne, son déroulement est banal et convenu. Ensuite, le fait que beaucoup de personnages importants restent totalement sous-exploités. Et pour finir, la répétitivité des combats. La simplification des touches dans le jeu vidéo est une bonne chose à petite dose, mais à la longue, on se retrouve à matraquer les mêmes boutons et le plaisir s'effrite. Qu'on ne se leurre pas pour autant : Batman Arkham City reste une belle petite merveille et l'un des titres totalement incontournables de cette fin d'année. Du tout bon, en somme, qui ravira autant les fans du héros que les amateurs de jeu d'action. De bons jeux d'actions. Que dis-je, de très bons jeux d'action.