L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 6 juillet 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Je HAIS les tongs

imageEt chaque année, avec la chaleur, revient le fléau antihygiénique, l’insulte au bon goût mais aussi au bon sens, à la fois malsain, vomitif, immonde et détestable, vision d’horreur à provoquer des hauts-le-cœur, à faire pleurer de dégoût, à vous donner envie de vous arracher les yeux de leurs orbites parce que, des fois, mieux vaut être aveugle que de voir ça, à vous faire verser des larmes de sang, à vous faire pousser des hurlements nauséeux…

Oui. La Tong est de retour dans nos villes.

Et chaque année, je publie un édito pour lutter contre cette agression visuelle et jamais, vous comprenez, jamais je ne cesserai de me dresser contre l’inconcevable, l’immonde, l’intolérable.

Cette semaine encore, j’ai croisé des ongles noirs, des mycoses, des doigts de pied déformés et même, parce que ces dames ne se respectent plus, des vernis à moitié enlevés.
J’ai vu dans le Métro des personnes se gratter l’espace entre les doigts de pied avant de, sans se soucier d’une quelconque infection, étaler leurs champignons sur l’écran de leur smartphone. 
J’ai vu dans le RER des personnes les jambes croisées, la Tong pendant négligemment, retenue par la ficelle, dévoilant une plante de pied noire comme du charbon, recouverte d’une crasse antédiluvienne car, oui, mesdames et messieurs, les porcs en Tong ne les lavent jamais et laissent s’accumuler des années et des années de crasse citadine.

Je hais les Tongs.

imageJe hais les Tongs pour leur insulte à l’hygiène. Parce que si la Tong en plage ne me gêne pas le moins du monde et participe à l’ambiance estivale, la Tong de ville est d’une saleté incommensurable. Marcher en Tong en ville, prendre les transports en commun en Tong, c’est du même niveau que de lécher la barre de maintien d’un métro ou manger ce sandwich que vous venez de faire tomber sur le sol du RER sans même en essuyer la face qui s’est retrouvée au milieu des cheveux, des morceaux d’ongles et de la poussière.

Je hais les Tongs pour leur insulte au bon goût. Parce que si le nu-pied met en valeur quelques jolis membres féminins souvent agrémentés d’un vernis appliqué avec soin, la Tong est souvent synonyme du mauvais goût et se pose sur n’importe quel pied, même le plus dégueulasse, avec des ongles mal entretenus, plein de mycoses, aux doigts tordus et poilus.

Je hais les Tongs, et puis c’est tout.

Et je ne me priverai pas, encore cette année, d’en écraser quelques-unes avec férocité, avec un sadisme assumé, pour faire comprendre une fois pour toutes que la Tong, on ne la porte pas en ville, ne serait-ce que par décence. 

Respectez-vous un peu, bordel.

Smiley bisou. Cœur. Cœur. Aubergine écrasée.

 

 
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