Dragon Ball Xenoverse 2 (PC, Xbox One, PS4)

 

Publié le Mercredi 9 novembre 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Dragon Ball Xenoverse 2 (PC, Xbox One, PS4)

A Guantanamo's Story

imageAprès le succès de Dragon Ball Xenoverse, Bandai Namco n’a pas résisté à l’envie de nous resservir une nouvelle fournée des aventures du héros en pyjama orange et coiffé façon « j’ai pété dans mon col roulé ». Un héros culte pour toute une génération d’amoureux des mangas et des animes, qui revient donc dans un jeu de combat péchu et rythmé.

Mais ce Dragon Ball Xenoverse 2 mérite-t-il réellement son 2, ou n’est-il qu’un 1.5, simple grosse mise à jour qui ne justifie finalement pas son achat ?

Dragon Ball Xenoverse 2 nous renvoie donc dans l’univers de Son Goku, lancé à la recherche de ses boules magiques. En premier lieu, il va falloir vous créer un avatar. Un personnage à choisir parmi différentes races, 5 au total : Saiyen, Freezer, Namek, Majin et Terrien. Chacune a ses avantages et ses inconvénients, ses forces et ses faiblesses. Vous pourrez personnaliser votre héros via un éditeur de personnage assez sommaire, mais suffisamment intéressant et doté d’options pour que votre personnage soit unique. Vous devrez aussi choisir la répartition des points pour chaque attribut, selon que vous préférez un combattant puissant, rapide ou plus équilibré.

Vous voilà ensuite lancé dans la ville de Conton City… qui si elle est plus grande que la ville de l’opus précédent, Toki Toki, y ressemble à s’y méprendre : même bâtiments, même emplacements, à quelques modifications prêt, voire même mélange de quêtes principales et quêtes secondaires. Pire : on retrouve… le même scénario, à savoir aider Trunks à rétablir le cours du temps en réparant les failles temporelles. Vous allez donc revivre les combats mythiques de la série, en affrontant les principaux antagonistes de la saga : Nappa, Raditz, Freezer, Cell… et j’en passe.
screenLa ville est assez grande, bien plus que dans le premier épisode, et pour la parcourir, vous aurez droit à une sorte de plateforme volant au ras-du-sol et allant plus vite que la simple course à pieds, bien utile en attendant de pouvoir voler seul dans les airs. Chaque bâtiment servant à un apprentissage, au départ d’une quête, ou à lancer un mode de jeu. On regrettera d’ailleurs ce « menu interne » assez pénible quand vous voulez, par exemple, simplement lancer une partie à un contre un, avec un pote : il faut obligatoirement lancer le jeu, trouver le bon comptoir, lancer la partie vs… le tout avec les temps de chargement qui accompagnent chaque décision. Et sachez que question temps de chargement, le jeu aurait peut-être mérité un brin d’optimisation… Bref, même si ce n’est pas là le principe premier du jeu, un menu de départ avec le choix d’un vs sur le même écran aurait été bien plus judicieux.


screenMélange de jeu solo et de MMO, la ville peu accueillir quelques 300 joueurs, avec lesquels vous allez pouvoir échanger, discuter, faire équipe ou même combattre. C’est toujours plus sympa que d’aller simplement embaucher un PNJ, même si cette option est possible pour ceux qui ne sont pas friands des rencontres humaines. Il y a un vrai aspect communautaire dans le jeu, mis en avant également grâce à un système d’émotions matérialisées par des gestuelles et des phrases pré-établies.

L’évolution de votre personnage sera liée à l’expérience glanée au fil des quêtes. Il sera quasiment obligatoire de passer quelques heures à faire des quêtes secondaires, pas toujours passionnantes il faut bien l’avouer, pour progresser. Et  passer par des entraîneurs, disséminés dans la ville, qui amélioreront vos aptitudes au combat, vous offrant une marge de progression importante, de nouveaux coups et mouvements… Il sera également possible d’en désigner un comme prof particulier, pour évoluer dans la voie qu’il enseigne.

screenLes combats ont été revus. Plus dynamiques, plus rythmés, ils sont aussi plus accessibles en ce qui concerne le lancement de coups spéciaux et combos. On enchaîne les frappes, on maltraite son adversaire… Même les novices peuvent s’en sortir à peu près. On regrettera quand même un manque de précision, les téléportations se terminant parfois dans le vide, à l’opposé de son adversaire, notamment en raison de caméras parfois franchement merdiques… lesdites téléportations sont d’ailleurs désormais limitées en nombre, une jauge de fatigue gérant votre rythme et votre capacité à enchaîner les figures. En tout cas, lorsque quatre ou six personnages se castagnent dans un même combat, il faut bien avouer que l’action a franchement de la gueule et que le jeu vous en envoie plein les yeux. Un petit bémol quand même : l’IA est franchement à revoir. Tant celle des ennemis que celle, plus problématique, de vos alliés qui ont tendance à asticoter simplement les adversaires en attendant que vous veniez les achever alors que vous en avez déjà deux sur le paletot.

screenscreenscreen

screenEnfin, on terminera sur la partie graphique du jeu. Plaisant, le titre n’en est pas moins un peu terne, un peu vide et offre parfois des textures limite indignes d’une console nouvelle génération. Ça reste tout de même globalement acceptable et, surtout, on appréciera la fluidité du jeu, qui envoie du 60 images seconde sans sourciller.

Au final, donc, c’est un sentiment assez mitigé qui nous étreint quant à ce Dragon Ball Xenoverse 2. Si ceux qui ont raté le premier opus et qui aimeraient savoir si le pyjama orange leur va au teint seront sans doute ravis de la qualité de cet épisode. Ceux qui avaient acheté le premier resteront peut-être sur leur faim, en raison des similitudes et du manque d’innovation. Un jeu qui mériterait pas mal de petites retouches, notamment sur les caméras, un brin d’amélioration au niveau des graphismes et des temps de chargements, voire du menu… Mais qu’on ne se méprenne pas : Dragon Ball Xenoverse 2 reste un très bon jeu de baston, fidèle à l’univers que les fans parcourront avec un plaisir non feint.

 

 
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Dragon Ball Xenoverse 2 (PC, Xbox One, PS4)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4

Editeur : Bandai Namco

Développeur : Dims

PEGI : 12+

Prix : 60 €

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Dragon Ball Xenoverse 2 (PC, Xbox One, PS4)

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 7/10

 

 

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