Publié le Mardi 14 novembre 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Coco : Pixar signe le meilleur film de l'année 2017
Une merveille de chef d'oeuvre
Au Mexique, Miguel est un jeune garçon dont la famille a banni la musique depuis déjà plusieurs générations. Depuis, en fait, que son arrière-arrière-grand-père a abandonné sa femme et sa fille pour faire fortune dans la chanson, mais n’est jamais revenu.Depuis, chez Miguel, on est cordonnier de père en fils et de mère en fille.
Mais le jeune garçon n’y peut rien : il a la musique dans le sang. Et il rêve de devenir aussi célèbre que son idole, Ernesto de la Cruz, dont les chansons sont encore jouées dans tout le pays.
Mais alors qu’il cherche une guitare pour participer, contre l’avis de ses proches, à un tremplin musical, Miguel emprunte l’instrument d’Ernesto de la Cruz, qui était entreposée dans son mausolée. Le soir de la Nuit des Morts ! Ce geste terrible le propulse au pays des morts, où il fait la connaissance de ses ancêtres.
Seulement voilà : il n’a qu’une nuit pour réussir à retourner dans le monde des vivants… Hector, un vagabond, décide de l’y aider.
Coco est le nouveau film d’animation signé Pixar. Il est réalisé par Lee Unkrich et Adrian Molina. Le film sort le 29 novembre dans les salles françaises, mais sera dès demain en avant-première au Grand Rex, à Paris, précédé du spectacle de la Féérie des Eaux. Pour information, Lee Unkrich a co-réalisé Monstres & Cie et Nemo, et a réalisé Toy Story 3. Adrian Molina, lui, était animateur 2D puis storyboarder chez Pixar. C’est là son premier film en tant que co-réalisateur.
Au niveau des voix françaises, pas de grands noms du cinéma. On citera Ary Abittan qui joue Hector ou François Xavier-Demaison qui fait une courte apparition dans le rôle d’un mariachi. Et l’absence de « star » généralement utilisées pour masquer une faiblesse scénaristique ou promouvoir un film qui n’arrive pas à exister par lui-même ne se fait ici pas sentir : Coco n’a pas besoin de ça et d’ailleurs, le doublage est tout bonnement excellent.
La réussite de Coco n’était pas écrite d’avance. D’abord parce que d’un point de vue strictement personnel, même si j’apprécie l’idée même de cette fête et son approche, le folklore qui existe autour de la Nuit des Morts au Mexique ne m’intéresse pas tant que ça. Ensuite, parce que les premières bandes-annonces, tout aussi superbes étaient-elles, ne m’interpelaient pas et ne venaient en rien titiller ma curiosité. Du coup, si je suis allé voir Coco en avant-première, c’est avant tout parce que l’on pouvait y emmener ses enfants et comme je suis un gentil papa, c’était là l’occasion d’une sortie en famille.
Je vous le dis directement, j’ai été happé dès la première seconde.
Alors d’accord, mettons les choses au clair tout de suite : il y a une ou deux facilités scénaristiques et le tout est cousu de fil blanc, avec une fin aussi attendue que classique. Mais on s’en fiche. Parce que du début à la fin, Coco est une pure merveille. Et que durant les 100 minutes que dure le film, il n’y a aucun temps mort, aucune baisse de rythme, aucune lassitude.
De scène en scène, on est trimballé d’émotion en émotion. La première partie, dans le monde des vivants, distille avec intelligence et brio son scénario. On découvre les personnages, l’ambiance, les blessures de chacun. Miguel est tour à tour attendrissant et fougueux, et on se prend immédiatement d’affection pour ce jeune musicien destiné à l’industrie de la semelle…
La seconde partie, dans le royaume des morts, est encore plus spectaculaire. Des couleurs éclatantes, un monde sublime… le tout fourmille de milliers de bonnes idées.
Mieux encore : c’est si intelligemment fait que même les tout-petits n’auront pas peur des squelettes qui peuplent ce nouveau monde.
Que dire de plus ? C’est beau (on l’a déjà dit, mais c’est vraiment très beau, alors on le redit). C’est très drôle. C’est aussi fabuleusement émouvant. Je vous parie que vous y serez de votre petite larme à la fin, comme nous l’avons tous été dans la salle.
Aussi étonnant que cela puisse paraître avec une fête d’un pays qui ne nous est pas vraiment familier, Pixar signe avec Coco un nouveau chef d’œuvre. C’est à n’en pas douter l’un de ses plus beaux films d’animation. L’un des tous meilleurs. Et c’est sans aucune contestation possible, le plus beau et le meilleur film de cette année, tous genres confondus.
Courez le voir. Une fois sortis de la salle, vous n’aurez, comme moi, qu’une envie : y retourner.
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