Ratchet & Clank : Rift Apart (PS5)

 

Publié le Jeudi 10 juin 2021 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Ratchet & Clank : Rift Apart (PS5)

Le plus beau jeu jamais développé ?

imageLa série Ratchet & Clank fêtera ses 20 ans l’année prochaine… Elle a su, au fil des épisodes, s’inscrire comme une série culte, de qualité, avec des personnages attachants et un gameplay solide.

La sortie d’un nouvel épisode est une double bonne nouvelle, donc : déjà, on retrouve avec plaisir les héros, l’univers… et ensuite, c’est une exclusivité PS5. Enfin. Il n’y en a pas tant que ça et entre nous, ça fait du bien de voir débarquer un jeu pour la nouvelle console de Sony qui, plombée par la crise sanitaire, n’a toujours pas décollé tant en termes de ventes (encore faudrait-il avoir des consoles disponibles) que de jeux vidéo.

Mais revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre Lombax Ratchet, accompagné de son robot Clank. Ce nouvel épisode, Ratchet & Clank : Rift Apart se déroule après Ratchet & Clank : Into the Nexus, le dernier épisode en date sorti en 2013 (si l’on met de côté le reboot du premier opus sorti en 2016).
Alors que nos héros célèbrent leurs nombreuses réussites, le Docteur Nefarious débarque pour ruiner la fête. Lors de l’affrontement, le dimensionnateur se brise et envoie les héros dans deux mondes séparés et alternatifs… où Nefarious a réussi son coup et domine désormais l’univers. Clank va y rencontre le double féminin de Ratchet, à savoir Rivet. Tous deux vont, de leur côté, tenter de renverser le tyran et sauver le monde, bien entendu.

D’un point de vue scénario, ce Ratchet & Clank : Rift Apart affiche une écriture soignée, mais perfectible. Certains dialogues ne sont pas au niveau de l’intensité du moment, certaines vannes tombent un peu à plat et, surtout, tout y est totalement prévisible. Alors attention, hein, ne tombons pas non plus dans la critique pour la critique : l’histoire de ce Ratchet & Clank : Rift Apart est bonne. C’est chouette, sympathique, enlevé, les personnages sont toujours aussi attachants et jouissent d’une vraie personnalité (même si certains, comme le Capitaine Qwark sont sous-exploités) et ça passe comme une lettre à la Poste. Mais on ne peut s’empêcher de penser qu’avec un brin plus de soin, ça aurait pu être une aventure encore plus formidable et époustouflante.


imageReste que le rythme du jeu est vraiment enlevé. On enchaîne les phases de combat et de plateformes, le tout agrémenté de quelques petits puzzles pour varier les plaisirs. Tout s’enchaîne très vite. La mise en scène explosive met le feu et on parcourt la dizaine d’heures de jeu à bout de souffle, tant ça va vite et c’est prenant. Le gameplay n’a d’ailleurs, à ce titre, pas vraiment changé et s’appuie sur des bases classiques et connues, même si on pourra noter l’ajout d’un dash. Mais c’est tellement bien maîtrisé qu’on se laisse bercer par cette facilité qui se transforme en plaisir de maîtrise. Les développeurs se sont finalement concentrés sur la manette DualSense et lui ont attribué des particularités selon les armes, avec des modes de tirs différents selon l’appui sur la gâchette et des retours physiques particulièrement réussis. Un vrai plus qui ajoute au bonheur de la prise en mains.

imageMais le gros point fort de Ratchet & Clank : Rift Apart reste son graphisme. Enfin un jeu digne de la PS5 ! Alors certes, c’est du 30 images par seconde (le mode 60 FPS est excellent lui aussi mais un petit peu moins joli), mais c’est du 30 images par seconde sublime. Voyageant de monde en monde, les personnages vont traverser des contrées variées et toutes plus superbes les unes que les autres. Le tout sans temps de chargement, bien entendu. Optimisé aux petits oignons à ce niveau, le jeu propose une fluidité à toute épreuve.
La Direction Artistique de haute volée vous permettra de découvrir des décors fouillés, pleins de détails, magnifiques, avec une définition saisissante. C’est une vraie claque visuelle, voire l’un des plus beaux jeux jamais sorti sur console. LE plus beau jeu jamais sorti sur console ? Le débat est ouvert.
Ajoutez des animations superbes et le jeu est non seulement un régal visuel mais aussi une vraie prouesse technique. Du grand grand art. Et on pourrait encore tartiner des paragraphes entiers de superlatifs sur la richesse des décors, la maestria des graphistes, la réalisation au service de cette beauté, la cohérence de l’univers qui nous plonge dans une aventure à laquelle, finalement, on se met à croire dur comme fer… En fait, rien que pour son graphisme, Ratchet & Clank : Rift Apart mérite l’achat sur PS5.

imageOn pourra enfin évoquer les armes et leur arbre de compétence, les pièces d’armures que l’on récupère dans les niveaux et qui équiperont nos deux Lombax simultanément, leur conférant divers bonus bien appréciables durant les combats… comme on pourra, quand même évoquer les points faibles du jeu : un bestiaire pas assez varié, des combats de boss un brin redondants et quelques petits bugs, toutefois non gênants.

Au final, Ratchet & Clank : Rift Apart n’est certes pas un jeu totalement parfait. Une écriture plus poussée, une variété plus importante des ennemis, un gameplay peut-être aussi un brin plus varié auraient été appréciés. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant : Non seulement le jeu est une vraie claque visuelle, l’un des plus beaux jeux jamais sorti sur consoles, mais c’est aussi un jeu fun, avec un rythme enlevé, un gameplay savamment maîtrisé, que l’on parcourt avec un vrai grand plaisir. Et que l’on termine en se disant : vivement la suite !

 

 
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Ratchet & Clank : Rift Apart (PS5)

Plateformes : PS5

Editeur : Sony

Développeur : Insomniac Games

PEGI : 7+

Prix : 69,99 €

Aller sur le site officiel

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