Trigger Witch (PS4, Xbox One, Switch)

 

Publié le Mardi 10 août 2021 à 12:00:00 par Julia Bourdin

 

Mon avis sur Trigger Witch

Conjurer un fusil d’assaut, ça a le mérite d’être efficace

Cela faisait déjà quelques semaines que je parlais de Trigger Witch sur GamAlive et il me faisait de l’œil. En fait, j’adore les histoires de sorcières et les univers un peu déjantés, alors des sorcières qui ont élevé les armes à feu au rang de religion, au détriment de la magie traditionnelle, sous le nom de balticisme, ça s’annonçait bien ! La seule crainte que j’eusse en allumant ma fidèle PS4, c’était le côté twin-sticks shooter auquel je n’ai pas beaucoup l’habitude… Alors, Trigger Witch m’a-t-il fait monter sur le balai magique ?


Pour rappel, Trigger Witch est un jeu d’action-aventure en 2D édité par eastasiasoft et développé par Rainbite. On nous transporte dans un monde ouvert où la magie est datée et a été remplacée en grande partie, par les sorcières, par les armes à imagefeu et leur nouvelle religion, le balticisme. Vous incarnez Colette qui, le jour de son dernier examen avant d’être diplômée de l’Université de la Sorcellerie et de la Gâchette, est agressée par un mystérieux homme encapuchonné. Ce dernier semble être à l’origine des derniers troubles et vous êtes envoyée afin de remettre un peu d’ordre, par la force des armes si nécessaire !

On est accueilli dans le jeu par un tutoriel, l’épreuve qui sert d’examen final à votre université. Celui-ci est très complet bien qu’un peu difficile par moments et met bien l’accent sur ce que sera le jeu dans sa globalité ; une alternance de puzzles environnementaux et d’ennemis à faire exploser dans des gerbes de sang.

Les contrôles sont clairs : un stick pour se déplacer, un pour viser, un bouton pour recharger, un pour tirer, un pour dasher, un pour changer d’arme et un pour utiliser la potion de soin qui se recharge au fur et à mesure. On est vraiment dans ce qui me semble être l’essence même du twin-stick shooter et notre personnage est aussi fluide et agréable à contrôler que dans un Enter the Gungeon. Même si au début, j’ai eu beaucoup de mal avec le fait de viser avec le stick droit et de tirer en même temps avec la gâchette droite. Je manquais clairement de pratique et pour mes mains de nain, la manette de PS4 est parfois un peu trop grande… Clairement, il ne faut pas être beaucoup plus petit que moi pour jouer à certains jeux !

Une fois cela fait, notre mère, Grande Mire du Balticisme, nous enverra sur la quête d’une potion afin de poursuivre l’homme en capuchon. Il vous faudra alors explorer le monde très coloré et souvent déjanté qui vous entoure et la quête a le mérite d’attiser notre curiosité. Il y a pas mal de choses à explorer, des recoins à découvrir et des collectables à obtenir, ce qui offre une imageexploration sympathique avec des biomes distincts qui permettent de découvrir différents types d’ennemis…

Ceux-ci sont vraiment bien designés je trouve. En effet, grâce aux graphismes très stylisés et au côté permissif de l’univers, ils sont bien différentiables les uns des autres ce qui permet d’apprendre leurs patterns et leur spécificité. De plus, si on fait les donjons dans l’ordre conseillé par le jeu, ceux-ci évoluent en des formes distinctes qui ont chacune des pouvoirs uniques.

Prenons l’exemple des boucliers. Dans le premier donjon, ces derniers se contentent de se placer entre vous et les ennemis à distance fragiles afin de les protéger, car les boucliers sont assez résistants. Dans le niveau de la mine, aux cristaux réfléchissants, les boucliers se dotent de ces cristaux et font rebondir vos projectiles sur eux, vous forçant à esquiver encore un peu plus…

Bon parfois, on esquive un peu trop et on change de tableau, ce qui en extérieur fait réapparaitre les ennemis, ce qui est un peu imageénervant… Mais en vrai, ce n’est pas si grave et en donjons, dans lesquels les ennemis ne réapparaissent pas, j’ai souvent utilisé le changement de tableau afin de réinitialiser la position des ennemis lorsque j’étais dos au mur… Je sais, c’est un peu de la triche, mais dans les couloirs étroits, combattre des ennemis à distance, ce n’est pas facile !

Mais si l’extérieur est sympa, je préfère les donjons. Je les trouve vraiment aux petits oignons. En effet, on va devoir explorer un donjon afin d’atteindre son boss. Pour cela, il va falloir visiter les salles un peu dans l’ordre qu’on veut, afin de trouver les clefs et autres objets nécessaires à la progression. Celles-ci alternent, comme le tutoriel, les puzzles et les salles pleines d’ennemis.

Mais imagechaque donjon à une ou plusieurs mécaniques uniques qui pimentent l’aventure. J’ai déjà parlé des cristaux réfléchissant les balles du donjon de la mine, qui peuvent être un allié comme un ennemi dans les situations de combat et un vrai casse-tête durant les puzzles, mais j’aurais également pu parler des tapis roulants du premier donjon aussi. Bref, les donjons apportent un vent de fraicheur bienvenu au gameplay principal à chaque fois. De plus, ils ont un petit côté donjon crawler qui me fait ouvrir la carte pour savoir si j’ai bien tout exploré et vidé tous les coffres et qui me plaît tout particulièrement…

Après tout ça, on peut arriver devant la salle du boss. Les boss dans l’ensemble sont cools, bien que plutôt violents par rapport imageau reste du jeu. La courbe de difficulté a parfois des petits sursauts, si vous voulez mon avis. Ils ont chacun une mécanique un peu unique qui sait se montrer intéressante, même si j’aurais aimé qu’ils réutilisent un peu plus celle du donjon.

Cela m’a donné l’occasion de tester brièvement le mode coopératif avec mon frère (Il est en vacances donc j’ai le droit de l’exploiter un peu !). Le mode coop est, de ce que j’ai vu, assez sympa, même si j’aurais préféré que le joueur soit moins en reste vis-à-vis de Colette qui profite des améliorations et des différentes armes… D’ailleurs, le jeu est un peu plus simple en mode solo, car on a deux barres de vie pour autant d’ennemis et les ennemis ne visent qu’un joueur à la fois, ce qui laisse le champ libre à l’autre pour aller les démonter.

Le reproche principal et seul vraiment gênant que j’aurais à faire sur Trigger Witch, c’est finalement ses screenshakes et autres mouvements de caméra parfois un peu abruptes qui, juste après le déjeuner, donnent en quelques occasions la gerbe.

Verdict : J’ai beaucoup aimé Trigger Witch jusqu’ici, même plus que je ne l’aurais imaginé, craignant le côté twin-stick et les graphismes très stylisés… Et je compte bien le poncer quand j’en aurais l’occasion ! Ce qui a ravi mon cœur :  le design des ennemis, des donjons, mais aussi ses personnages (et son univers) hilarants, en particulier Colette et sa mère.

Bref, si vous aimez ce genre de gameplay et bien : essayez Trigger Witch ! Et gloire au balticisme, je suppose.

 

 
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Trigger Witch (PS4, Xbox One, Switch)

Plateformes : Xbox One - PS4 - Switch

Editeur : eastasiasoft

Développeur : Rainbite

PEGI : 12+

Prix : 14,99 €

Trigger Witch (PS4, Xbox One, Switch)

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