Greak : Memories of Azur (PC, PS5, Xbox Series X, Switch)

 

Publié le Jeudi 26 août 2021 à 13:00:00 par Côme Richetta

 

Greak : Memories of Azur (PC, PS5, Xbox Series X, Switch)

La famille avant tout

Difficile de revoir la famille quand on ne peut pas aisément voyager, surtout pendant les vacances. Pour pallier la solitude ou la grisaille en cette période estivale, venez découvrir le plaidoyer à l’entraide et aux liens entre frères et sœurs de Navegante Entertainment.


Alors que la terre d’Azur et son peuple, les Courines, vivaient en paix, les Urlags leur déclarent la guerre une fois de plus, prennent mystérieusement le dessus et forcent les derniers Courines à fuir. C’est à une fratrie d’une sœur et de deux frères de sauver le monde. Mais il faut d’abord les réunir, et c’est là que l’aventure commence. Vous allez incarner le frère benjamin, l’éponyme Greak. A la recherche de sa grande sœur Adara, qui lui laisse des indices gravés dans l’environnement, et de son frère aîné Raydel, qui les cherche sans relâche, il vous faudra braver tous les dangers pour les retrouver et continuer l’aventure ensemble. Sans quoi, la suite du jeu reste inaccessible due à ses énigmes qui requièrent la présence d’au moins deux de nos héros.

imageLà repose tout l’intérêt du jeu. Greak : Memories of Azur est un platformer 2D, aux allures de jeu d’action-aventure avec des puzzles et des combats qui propose d'incarner plusieurs personnages en même temps ou de passer de l’un à l’autre pour utiliser leurs caractéristiques uniques. Chacun des personnages possède son ou ses armes, un double saut et une capacité unique.


Vous allez explorer l’île d’Azur et ses régions autour du Camp de la Route du Corbeau, qui vous sert de point central à vos aventures et là où vous pourrez trouver refuge loin des violences de la province. Marchands, quêtes, améliorations et cuisine sont au rendez-vous dans cette petite bourgade au bord de l’invasion. Il est possible de parler à tous les personnages non-joueur, chacun ayant un dialogue sur son histoire, vous demandant la vôtre ou donnant des indications sur les chemins que vous allez prendre.


Sur un point de vue faisabilité, on avance dans le jeu sans grande difficulté, l’exploration et les puzzles sont simples et pas trop redondants. Un problème survient quand on veut passer un obstacle avec plusieurs personnages en même temps et que chacun d’entre eux saute différemment. On se retrouve souvent à devoir traverser les passages délicats trois fois pour être sûr de ne pas perdre des vies bêtement, voire carrément laisser quelqu’un derrière. A part ça, on progresse bien dans le monde (quand on ne s’y perd pas, faute de mini-carte des régions), bien que j’aie souffert de quelques grincements de dents sur la taille de l’inventaire et les objets de quête qui y prennent la moitié de la place.


imageIl m’est impossible de ne pas faire honneur aux visuels qui font le charme du jeu. La parallaxe, l’usage d’animations en avant et arrière-plan donnent vie au monde qui nous entoure, sans jamais entraver la vision du joueur ou la distinction des plateformes et des ennemis. Un beau monde en 2D avec des animations, des effets visuels et des cinématiques soignées qui raviront les joueurs friands de détails visuels.

Les combats sont rapides et lisibles. Chacun peut y trouver son compte vu que l’on décide qui ou combien de personnages utiliser en même temps, et que ceux laissés derrière n’attendent pas toujours bêtement de se faire tuer, car il se battent aussi quand un ennemi est trop proche. En bref, on progresse vite, et ça fait du bien !


image Les combats de boss sont faciles quand on comprend qu’il ne faut utiliser qu’un seul personnage. Impossible de les faire esquiver en même temps, et la mort d’un seul d’entre eux signifie le Game Over. Autant choisir celui que l’on préfère au combat (si le choix est proposé) et mettre à profit les atouts de chaque personnage. Mais prenez gare aux ennemis volants, leurs déplacements et vos hitbox capricieuses font un délicieux cocktail de lancer de manette.

Quant à la narration, on se retrouve vite à passer les dialogues pour le peu répétitifs. Les quêtes et les environnements traversés se suffisent à eux-mêmes pour raconter une histoire, et écouter parler les habitants d’Azur n’apporte que rarement quelque chose d’utile à l’aventure.


imageC’est un jeu d’aventure au combat et à l’exploration classique qui vous rappellera vos meilleures heures passées sur un Metroid ou Hollow Knight. Vous l’aurez compris, Greak : Memories of Azur vous propose de vivre une aventure seul, mais à plusieurs, passant d’un personnage à l’autre rapidement pour les faire se déplacer et combattre ensemble, afin qu’une joyeuse fratrie aux oreilles pointues vienne à bout de tous les dangers. Dommage qu’ils ne sachent pas sauter à l’unisson, on économiserait beaucoup de temps de jeu (et de calories dépensées à se plaindre).


Une expérience agréable, mais souvent frustrante sur le gameplay, qui se finit en moins d’une dizaine d’heures sans se presser. Le jeu propose des personnages empathiques au design attachant, des visuels et une bande son magnifiques, et une aventure pour sauver le monde… Un jeu de l’été dont on peut profiter en toute tranquillité, tant que vous avez de la patience à revendre pour passer chaque obstacle sur votre route.

 

 
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Greak : Memories of Azur (PC, PS5, Xbox Series X, Switch)

Plateformes : PC - Switch - PS5 - Xbox Series

Editeur : Team17

Développeur : Navegante Entertainment, Bromio

PEGI : 7+

Prix : 19,99 €

Aller sur le site officiel

Greak : Memories of Azur (PC, PS5, Xbox Series X, Switch)

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