MotoGP 24 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch)

 

Publié le Lundi 27 mai 2024 à 11:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test MotoGP 24 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch)

Retour aux choses sérieuses

imageParesseux dans l’effort, MotoGP 23 n’a pas fait l’unanimité, loin de là. Et même si en termes de concurrence, les motards rongent un peu leur frein, tous espéraient que la version 24 redémarrerait sur les chapeaux de roues.

Oui, bon, ok, j’arrête les jeux de mots pourris sur les véhicules.

MotoGP 24 est toujours signé du studio italien Milestone, désormais spécialistes du genre. Et on se retrouve en terrain connu. D’un point de vue base du jeu, pas de gros changement. Dans le mode carrière, on peut toujours créer son pilote, même si les options sont assez restreintes et se cantonnent surtout aux accessoires (là par contre il y a la dose). Notez qu’il s’agit de marques officielles. Bref, même si d’un point de vue personnage, c’est limité, vous pourrez sur le casque, notamment, vous lâcher complètement et laisser libre cours à vos talents artistiques, de quoi faire en sorte que votre pilote ne ressemble à aucun autre.

Vous allez débuter en bas de l’échelle, en Moto3, et tenter, au fil de vos résultats, de gravir les échelons. Le début fait office de simple tutoriel, puisque le jeu débute à 3 courses de la fin de la saison.
Ensuite, à vous de choisir de rester en Moto3 (idéal pour les novices), en Moto2 (idéal pour ceux qui sont familiers des jeux de motos mais pas réguliers) ou MotoGP (idéal pour les habitués). Et à vous de devenir le meilleur pilote possible.
Cela passe non seulement par vos résultats, mais aussi par vos choix. Il faudra tenir compte de la rivalité des pilotes, choisir la bonne écurie, ne pas hésiter à en changer si d’autres propositions plus alléchantes vous sont soumises, et enfin gérer les réseaux sociaux… C’est assez basique, en termes de carrière et on a déjà vu plus immersif, plus complet, mieux scénarisé sur d’autres types de jeux. Mais ça fait le job quand même et c’est assez agréable au final, de voir son pilote progresser à chaque course.


imageSympathique aussi la prise en compte de votre pilotage. Avoir tendance à truander en coupant légèrement les courbes peut vous valoir des pénalités. Être à l’origine d’accidents aussi… et cela peut ensuite nuire à votre réputation et vous fermer des portes à l’avenir, certaines écuries n’aimant pas recruter des dangers publics.

La nouveauté de cette année est d’ailleurs la gestion des transferts. A chaque fin de saison, vous pourrez rebattre les cartes et, globalement, poursuivre dans des championnats complètement loufoques en termes de qualité de pilote et d’écurie… L’option est désactivable pour les puristes, fort heureusement.

On retrouve également un mode championnat, un mode partie rapide et un mode contre-la-montre.
Bien entendu, le mode en ligne est aussi de la partie. Sur certains modes, dont celui en ligne, vous pourrez décider de modifier différents paramètres de courses (type de moto, nombre de tours…) pour personnaliser les courses un minimum. Notez, enfin, que le mode multi local est aussi prévu.

imageNiveau gameplay, quelques petits changements ont été apportés au jeu. La gestion de la réaction de la moto est bien meilleure. Elle part moins en vrille lors des courbes. L’IA a été revue : elle peine désormais elle aussi lors des aléas météo. Elle est aussi moins bêtement classique et se part d’une jauge « adaptative ». Autrement dit, le niveau de vos opposants s’adapte à votre niveau. Histoire de ne pas vous laisser à trois tours si vous êtes mauvais, ce qui pourrait vous décourager, ou ne pas vous laisser non plus rouler sur le jeu les doigts dans le nez.
Cette IA est d’ailleurs bien meilleure que les années précédentes. Moins casse-cous, vos adversaires font des erreurs comme vous, ne vous défoncent pas sous prétexte que vous étiez sur leur trajectoire et que vous avez trop ralenti et font aussi des erreurs de choix, tentant notamment des dépassements parfois trop risqués, quitte à aller jusqu’à la chute.

Ce n’est pas encore parfait, loin de là, et il y a encore des comportements crétins ou des réactions abusées, mais c’est sur la bonne voie.

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imageAjoutez des tracés revus et corrigés (certains virages ne se transforment plus en tremplins comme c’était parfois le cas dans la mouture 23, à cause d’une mauvaise gestion des vibreurs).

Au final, c’est une belle année pour MotoGP. Tout n’est pas idéal, certes. Graphiquement à la traîne, notamment sur certains tracés, une IA améliorée, certes, mais pas encore parfaite (qui a tendance à vous laisser rouler puis à vous mettre la pression sur les deux derniers tours), un manque global de renouveau du fond en termes de circuits, de personnalisation, de gameplay…

Mais c’est bien mieux que l’année dernière. Exigeant, bien fait, avec une belle réactivité de la manette, un excellent ressenti global, des animations réussies, une très bonne modélisation des motos… ce MotoGP 24, sans être parfait, est une belle réussite. Milestone a su redresser la situation.

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MotoGP 24 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - Switch - PS5 - Xbox Series

Editeur : Milestone S.r.l.

Développeur : Milestone S.r.l.

PEGI : 3+

Prix : 59,99 €

Aller sur le site officiel

MotoGP 24 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch)

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