Borderlands 4 (PC, PS5, Xbox Series)

 

Publié le Lundi 15 septembre 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Borderlands 4 (PC, PS5, Xbox Series)

Un bordel comme on les aime

imageAlors que la saga commençait à s’essouffler, Gearbox Software a préféré mettre en parenthèse l’univers de Borderlands, sans jamais tout à fait l’abandonner, en témoignent les jeux d’aventure et le film sortis ces dernières années…

6 ans séparent toutefois Borderlands 3 et Borderlands 4. L’occasion d’un nouveau départ pour la franchise.

Exit Pandore. Vous voici sur une nouvelle planète : Kairos. Autre planète, même merde. Va falloir shooter à n’en plus pouvoir, un nombre incalculable d’ennemis. Durant la trentaine d’heures que durera la campagne, vous allez laisser une trace sanguinolente à travers tout Kairos. Et ce, grâce une nouvelle fois à une variété d’armes hallucinante.

Kairos est sous la coupe d’un tyran, le Gardien du Temps. Découpée en 4 zones bien distinctes et aux biomes uniques, la planète va vous permettre d’explorer des décors variés, chacun proposant son style de jeu. Vous allez devoir buter les 3 généraux du Gardien, avant d’affronter ce dernier dans sa forteresse. 

4 chasseurs sont à incarner : Vex, la sirène, Rafa, l’exosoldat, Amon, le forgeknight et Harlowe le gravitar. Chacun a bien entendu ses propres compétences, son propre arbre de compétences, son propre background, sa propre manière d’être joué. La Sirène, par exemple, possède la compétence Sosie Mortel, faisant apparaître un clone permettant de démultiplier sa puissance de feu ou encore une explosion phasique qui inflige des dégâts aux ennemis à proximité et restaure sa santé. Amon, lui, peut lancer un mur de flammes qui absorbe les dégâts ennemis et multiplie la puissance des tirs alliés ou peut lancer une hache qui va traverser les adversaires, pour ne citer que quelques-unes des compétences que proposent les avatars.


imageLe jeu est disponible en coop, jusqu’à 4 joueurs en ligne et jusqu’à 2 en écran partagé sur PS5 et Xbox Series. Mieux encore : le jeu est crossplay. Vous pourrez donc jouer sur PC avec des joueurs consoles, et inversement. Et pas de baston pour choper les meilleurs objets : chaque joueur a son propre butin. Bonne nouvelle aussi, la difficulté individuelle qui permet de jouer malgré la différence de niveaux entre chaque joueur, et l’option voyage-éclair qui permet de retrouver instantanément ses coéquipiers, s’ils se sont un peu éloignés. 

Encore cette fois, le jeu croule sous les armes et équipements. Les développeurs s’en sont donné à cœur joie. Peut-être même un peu trop, ce qui fait qu’on enchaîne les armes les unes après les autres sans prendre forcément le temps de s’y attacher, d’en profiter pleinement. Certes, il y a toujours le plaisir de tomber sur une arme ultra rare, d’autant plus quand elle est puissante, mais les combats nécessitent tellement de tirs qu’on passe d’une arme à l’autre au gré des munitions que l’on récupère, plus qu’en fonction d’une bonne gestion de son arsenal. 

imageEntre réalisme accru sans perdre la direction artistique cell-shading qui a fait sa renommée, les graphismes de Borderlands 4 sont une vraie réussite. C’est plutôt beau, l’animation est chouette, ça pète de partout, bref, c’est une explosion visuelle doublée d’une belle variété de décors.

Dommage, toutefois, que la réalisation technique sur PC soit à la ramasse. De nombreux bugs viennent gâcher la fête, sans parler de ralentissements intempestifs et de plantages réguliers. Ça sent l’optimisation à la mords-moi-l’nœud et même si un patch correctif a déjà été déployé et corrige quelques trucs (mais pas tout), il y a de quoi râler. Reste que, en termes de progression et de sauvegardes, l’impact est mineur.

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imageAjoutons également que le jeu peine à trouver son rythme. Mais l’idée de découper Kairos en zones donne un peu l’impression de refaire encore et encore la même chose. Dans des décors différents, mais l’idée est la même : nettoyer la zone, atteindre le boss, le buter… et recommencer. Les innombrables choses à faire, quêtes secondaires en tout genre, défis, contrats, et j’en passe, rajoutent à ce sentiment de faire encore et toujours la même chose. Certes, il y a plein d’activités proposées. Mais manquant de variété (dans le gameplay tout du moins), elles finissent par lasser. 
La bonne nouvelle, c’est que vous pourrez aller là où bon vous semble en premier, puisque le jeu adapte sa difficulté à votre niveau.

Notons, toutefois, que l’histoire est sympathique, avec quelques belles cinématiques qui viennent infuser un peu d’humour dans ce bordel ambiant. Un humour moins cul-cul, d’ailleurs, un peu plus adulte, et même si ce n’est pas toujours réussi, c’est moins bêtement crétin que les derniers opus. Ce n’est pas parfait, mais on soulignera l’effort. Avec, aussi, l’apparition de quelques figures légendaires tirées des précédents opus et que l’on retrouvera avec plaisir. Petite parenthèse également sur le doublage, très réussi, tout comme la traduction française.

imageIl n’est pas mauvais, ce Borderlands 4, pour qui aime le genre et la saga. Ça pète de partout, il y a des milliers de choses à faire, la durée de vie est correcte, et surtout, c’est franchement plus fun à plusieurs, même si… sur les gros défis et les gros combats, on se rend compte qu’on joue plus souvent l’un à côté de l’autre plutôt que l’un avec l’autre. La coopération n’a parfois que le nom, pas les faits… il faut dire qu’à part aller relever (soigner) son pote quand il agonise, le bordel ambiant ne permet pas de mettre la moindre stratégie en place.

C’est, finalement, un bon gros défouloir. Il ne faut pas chercher plus. On enchaîne les ennemis, parfois super difficiles à flinguer sans que l’on comprenne pourquoi, mais au moins, ça donne du challenge. Les ennemis sont certes répétitifs, pas souvent bien intelligents, mais on défonce des centaines, que dis-je, des milliers d’adversaires avec un plaisir non feint, d’autant plus s’il est partagé en coop. 

Pour finir, sachez qu’une fois le jeu terminé, vous pourrez toujours arpenter Kairos. Il y a encore à faire. Et quelques joyeusetés ajoutées à ce moment-là, pour vous donner envie d’y revenir.

 

 
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Borderlands 4 (PC, PS5, Xbox Series)

Plateformes : PC - PS5 - Xbox Series

Editeur : 2K Games

Développeur : Gearbox Software

PEGI : 18+

Prix : 79,99 €

Aller sur le site officiel

Borderlands 4 (PC, PS5, Xbox Series)

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