Publié le Mardi 31 mai 2011 à 12:00:00 par Alexandre Combralier
Darkest Hour : A Hearts of Iron Game (PC)
This is War (game) !
Hearts of Iron II. Sorti en février 2005 en France, le wargame de Paradox s’est imposé comme le jeu de référence du genre traitant de la Seconde Guerre mondiale. Plus de six ans plus tard, HoI 2, pour les intimes, continue de réjouir le petit monde du wargame-grand stratégie. Dans le cadre du "Projet Europa", l’éditeur Paradox a signé avec plusieurs équipes de développeurs des contrats d'exploitation du moteur de jeu Europa (celui de Hearts of Iron II) et s'est engagé à éditer les jeux qui en seraient issus. Mais il s'agit bien de stand-alone qui modifient à la fois le moteur du jeu et les scripts externes. Arsenal of Democracy, sorti l’année dernière et vendu 20€, offrait un sérieux ravalement de façade à HoI 2. Darkest Hour, vendu quant à lui 10€, est venu reprendre le flambeau le 29 mars dernier – mais un patch conséquent est venu renforcer le tout mi-mai 2011 : question simple, vaut-il l’investissement qu’il nécessite (en termes d’argent mais surtout de temps) ?
La première est d’abord une carte du monde redessinée. Dans l’ensemble, si elle n’empêche pas quelques désagréments (comme près des pays Baltes où la province de Klaipeda est minuscule et sa présence hors de propos) ou incohérences historiques (en France, les provinces de Verdun et Vichy valent un point de victoire bien qu’elles ne soient pas d’importance stratégique majeure comparées à d’autres), elle reste dans l’ensemble plus réussie et offre surtout plus de possibilités stratégiques.
La troisième grande nouveauté réside en les « Décisions », nouvel onglet qui fait son apparition. A des moments-clés du jeu (faut-il intervenir dans la guerre civile espagnole ? Faut-il signer le pacte germano-soviétique ?) ou lorsque certaines conditions sont réunies (le manque de main d’œuvre peut mener à une réforme de la loi sur la conscription, ou bien encore un trop plein d’argent vous incitera à les investir dans la recherche nationale ou l’amélioration des infrastructures de votre pays), le joueur est sollicité pour prendre une bien-nommée décision. Certaines peuvent octroyer des bonus salutaires ; toutes influent sur le cours de votre partie. Ces décisions sont fréquentes et prennent leurs fondements sur de véritables événements historiques, conférant par là un jeu un réalisme et une crédibilité à nul autre pareil (un sentiment également renforcé par la présence de toutes les personnalités importantes des pays, militaires comme politiques de tout bord). Autant dire que l’on a du mal à revenir à un simili-HoI2 qui n’emporterait pas avec lui ce système plus que divertissant.
On aurait pu aussi citer le système de revendications de territoires. Désormais, il est en effet possible de revendiquer n’importe quel autre territoire de n’importe quel autre pays. Problème, même avec les récents patchs, ce système peut jusqu’à venir gâcher toute une partie. L’I.A. est tout simplement catastrophique sur ce point : ainsi, sans livrer bataille, avec l’Allemagne, le Royaume-Uni m’a cédé, sur simple demande diplomatique… son île principale ; et les États-Unis ont fait de même avec le quart nord-est de leur pays. Sérieux problème donc, que les développeurs jurent à grands renforts de blasphèmes régler dans les patchs à venir. On l’espère, ce système se révélant tout de même intéressant pour quiconque répugnerait à tuer d’honnêtes pères de famille – ce qui, dans un wargame, est tout de même burlesque…
Alors bien sûr, l’on n’est pas à l’abri, dans un jeu comme celui-ci se fondant sur l’Histoire, de quelques incohérences qui viennent perturber le tout. S’il reste bien entendu possible de ne pas choisir de respecter le cours des événements telle que Clio l’a décidé, l’on doit abandonner un grand nombre de « Décisions » de ce fait. De même, le jeu ne gère pas encore très bien les changements idéologiques des régimes (possibles sur quatre ou cinq années) : un simple appui sur la touche « Droite » dans l’idéologie du régime (avec un facteur d’ « Autoritarisme » ne bougeant pas) peut ainsi faire passer un régime « léninien » en « fasciste ». Discutable. On citera enfin quelques absurdités sinistres, comme un régime nommé la « France libre », à croix gaulliste, acceptant un régime autoritaire placé sous la tutelle de l’Allemagne (on verra une capture d’écran à ce sujet). Erreurs de jeunesse ?
Test précédent - Home - Test suivant
Darkest Hour : A Hearts of Iron Game (PC)
Plateformes : PC
Editeur : Paradox Interactive
Développeur : Paradox Interactive
PEGI : 12+
Prix : 10 €
LA NOTE
LA NOTE DES LECTEURS

Aucune note des lecteurs.
Soyez le premier à voter
Images du jeu Darkest Hour : A Hearts of Iron Game (PC) :
Derniers Commentaires
- Ouverture de GamAlive par Cedric Gasperini
- Ouverture de GamAlive par Wyclef
- L'Edito du Dimanche par Wyclef
- (TEST) Call of Duty: Black Ops 7 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series) par Vincent Cordovado
- (TEST) Call of Duty: Black Ops 7 (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series) par Vincent Cordovado
- Kaamelott : Découvrez la bande-annonce du deuxième volet (partie 1) par guildem
- Kaamelott : Découvrez la bande-annonce du deuxième volet (partie 1) par guildem
Articles préférés
- Casinos en ligne avec bonus sans dépôt : gagnez sans risque en 2025
- Guild Wars Reforged : le célèbre MMO se met au goût du jour
- Highlands Fishing, le DLC de Farming Simulator 25 est enfin là
- Raji: Kaliyuga, le nouveau jeu d'action-aventure indien
- Tides of Annihilation : un jeu d'action-aventure sur les légendes Arthuriennes
- Reanimal, le nouveau jeu des créateurs de Little Nightmares a une date
- It Happens on PS5 - Ça se passe sur PS5 : PlayStation fait sa pub
Dernières Vidéos
Derniers Concours
- Onimusha: Way of the Sword : nouveau trailer
- Une manette Deadpool & Wolverine plutôt généreuse
- Amazon Prime Gaming : les jeux gratuits de juillet deuxième partie
- Enemy of the State : un shoot coop au pays d'Al Capone
- Concours Calendrier de l'Avent Jour 23 : Battlefield 2042 Edition Ultimate (PS4, PS5)
RSS














