Publié le Mardi 13 novembre 2012 à 09:01:00 par Cedric Gasperini
Test de Call of Duty Black Ops II PC PS3 Xbox 360
Back in black
Inutile de relancer le débat sur Call of Duty. Laissons les aigris dans leur coin. D’ailleurs, ce serait une bonne chose qu’ils y restent et qu’ils cessent de venir nous briser les confiseries chaque année avec leurs pseudo-réflexions à deux sous, et leur intellectualisation ridicule du jeu vidéo. Qu’ils nous laissent avec nos plaisirs primaires, notre rage primale et nos envies primates.Call of Duty, c’est chaque année une baffe. Un gros blockbuster américain, un peu comme ces films de l’été dont le scénario n’est peut-être pas des plus élaborés, mais dont le rythme claque comme une bonne baffe dans les gencives et vous scotche devant votre écran. Et franchement, ça fait du bien de retrouver chaque mois de novembre, le nouvel opus, comme une certitude, et avec toujours cette envie que ça défouraille de partout à l’écran. Simplement. Bêtement. Sans se perdre dans les méandres d’une histoire compliquée. Juste un bon défouloir des familles, comme on dit.
Cette année, c’est le studio Treyarch qui est sur le devant de la scène, et lance Call of Duty Black Ops II. Pour ceux qui ne le savent pas encore, la série est développée parallèlement par deux studios : Infinity Ward et Treyarch. Cela leur permet de sortir en alternance un jeu tous les deux ans, et que le fan ait donc son Call of Duty chaque année. Infinity Ward a la saga Modern Warfare. Treyarch a réussi un joli coup il y a deux ans avec Black Ops. Un jeu salué par la critique et les joueurs. Du coup, voici Black Ops II. Reste à savoir s’il est à la hauteur des espérances…
Call of Duty Black Ops II commence avec une mauvaise nouvelle : 2025, le monde est sur le point d’exploser. Un certain Menendez met les pays à feu et à sang, luttant contre cette hégémonie américaine et leur morale bienpensante qui les pousse à massacrer des peuples et des nations au nom de leur justice.
David Mason, nom de code Section, est sur ses traces. Pour en savoir plus sur le bonhomme, il part interroger Frank Woods. Le Frank Woods rencontré dans le premier épisode de la série. Vieux monsieur dans une maison de retraite, cloué sur une chaise roulante, Woods raconte ses souvenirs pour que David Mason, qui n’est autre que le fils d’Alex Mason, son ancien coéquipier, puisse mieux cerner son ennemi…
Durant tout le jeu, vous allez donc naviguer entre les souvenirs de Woods et les missions de David Mason. La première vous entraîne d’ailleurs en Angola, en 1986, dans la peau d’Alex Mason. Le but de la mission est de venir sauver Woods, capturé et torturé depuis des semaines par les forces rebelles. Et elle commence fort : des centaines d’ennemis vous chargent, machettes ou fusils à la main, vous et les forces armées angolaises, dans la savane. La mission se poursuivra en bateau, puis à travers les hautes herbes.
La seconde mission se déroule en Birmanie, en 2025. Vous jouez Section (David Mason). Après avoir escaladé une falaise à l’aide de gants spéciaux et en vous balançant au bout d’une corde avec un coéquipier, vous vous jetez dans les airs et planez, grâce à votre combi « écureuil volant » (Flying Suit), pour finir dans un complexe militaire hi-tech perdu dans la jungle.
Retour en 1986 pour la troisième mission. Elle va vous emmener en Afghanistan où vous allez devoir affronter des tanks et des hélicos… à cheval. Vous êtes en effet venu filer un coup de main aux rebelles qui se dressent contre les russes.
La cinquième mission est une mission tutorial pour le nouveau mode Strike Force : elle se déroule en Inde du Nord, dans un complexe militaire, en 2025. Le but est simple : protéger pendant un temps donné des points précis de la carte. Vous avez des troupes et blindés pour y parvenir, et affronter des ennemis qui débarquent en nombre… Nous reviendrons plus tard à ces missions.
Retour en 1986 pour la cinquième mission. Au Nicaragua. Vous y découvrirez pourquoi Menendez en veut autant aux USA. Une mission bien fichue, qui vous prend aux tripes, et d’autant plus intéressante qu’elle est montrée du point de vue de Menendez dans un premier temps, puis du point de vue d’Alex Mason ensuite.
Pakistan, 2025, pour la sixième mission, dans une ville inondée, et qui vous proposera, au final, de piloter une voiture échappant à ses poursuivants, ou un drone qui couvre la fuite du véhicule. A refaire deux fois, donc, pour avoir les deux visions du jeu, si le cœur vous en dit !
La septième se déroule toujours en 2025. Vous jouez toujours David Mason et devez aller sur un luxueux complexe hôtelier flottant, dans les îles Caïman, récupérer une informaticienne.
Huitième mission cruciale. Vous jouez Frank Woods et elle se déroule au Panama en 1989. Il va falloir y extrader le général Manuel Antonio Noriega. Le vrai. Une mission qui se termine comme un coup de tonnerre scénaristique.
Toutes les missions suivantes se déroulent en 2025. La neuvième mission vous entraînera au Yémen, dans la peau de Farid, un agent infiltré dans les troupes de Menendez. Cette fois, pour préserver votre couverture, il va falloir effectuer des choix cruciaux et prendre les armes contre vos alliés.
La dixième mission se passe sur l’USS Barrack Obama, un porte-avion qui va être attaqué par vos ennemis.
La onzième est celle qui vous entraîne à Los Angeles, et qui a déjà été montrée dans une vidéo.
Enfin, le jeu se termine à Haïti, dans un complexe industriel hi-tech.
12 missions au total, émaillées de nombreuses cinématiques qui vont venir enrichir l’histoire. Notez au passage qu’au début de chacune d’entre elles, vous pourrez choisir et modifier vos armes et votre équipement. Option très sympa, soit dit en passant. En plus de ces douze missions, vous aurez droit à des missions « Strike Force ». 4 missions supplémentaires. Les missions Strike Force ont ceci de particulier qu’elles vous placent dans les mains un certain nombre d’unités. A vous de les incarner l’une après l’autre si vous le voulez, switchant de personnage et de blindés, voire de drone, selon votre bon vouloir. Et en passant en vue stratégie, sur le dessus, à donner des ordres de déplacement ou d’attaques à vos troupes. Vous pouvez jouer la mission entière en vue stratégique, ou entière en incarnant une ou plusieurs unités. Si cette unité meurt, vous en incarnez automatiquement une autre… Ces missions se déroulent toutes en 2025 : Singapour, Afghanistan, Yemen, Pakistan. Il y a donc 5 missions Strike Force (dont une incluse dans la campagne).
Après ce bref descriptif, parlons donc du jeu. Pour tout vous dire, il y a beaucoup à raconter. On va commencer par le moins excitant, en fin de compte. Et du coup, on va être amenés à parler technique. Treyarch n’est pas Infinity Ward et ils n’ont pas la même maîtrise du moteur graphique. Un moteur graphique vieillissant et qui souffre sur certaines missions. N’ayons pas peur des mots : les missions en Angola, au Nicaragua ou dans les Îles Caïman sont tout bonnement hideuses. Et tout au long du jeu, on alterne entre éléments du décor vraiment très moches, textures ratées, et d’autres, franchement plus réussies. D’ailleurs, c’est à ce point dommage que certaines autres missions sont superbes. Celle au Myanmar, au Pakistan… En fait, on a l’impression que plus les paysages sont vastes, plus le graphisme est raté. Et plus les missions vous entraînent dans des endroits confinés, plus le moteur assure bien son rôle et arrive même à nous faire soulever un sourcil de contentement.
Second défaut du jeu : les bugs. Le jeu en est truffé. Oh, rien d’handicapant, fort heureusement. Mais les bugs de collision sont très nombreux. Les comportements bizarres, les bugs d’IA… J’émettrais un bémol sur cette critique toutefois : moi je les ai vus. Pris dans le feu de l’action, mes confrères invités à tester le jeu en même temps que moi ne les ont même pas remarqués. Il a fallu que je leur montre précisément pour qu’ils s’en rendent compte. Autrement dit, si vous n’y faites pas attention, il y a fort à parier que vous n’en remarquiez qu’un ou deux, pas plus. Mais sachez qu’ils sont bel et bien là. Et en nombre.
Enfin, troisième défaut du jeu, les missions StrikeForce. Elles ne sont pas à la hauteur de notre attente. Pire, elles cassent le rythme du jeu. Pas spécialement intéressantes, mal pensées, elles n’ont pas rencontré l’adhésion. Sachez d’ailleurs qu’elles sont optionnelles : vous n’êtes pas obligé de les jouer, mais le scénario se déroulera tout de même de manière classique.
Voilà pour les trois gros défauts du jeu. Et non des moindres, finalement. Donc… attendez… cela voudrait-il dire que ce Call of Duty Black Ops II est raté ? Qu’il est tout du moins un bon cran au-dessous des précédents opus ? Les détracteurs de la franchise vont-ils enfin pouvoir parader et glousser sans avoir l’air ridicules ? Est-cela fin de Call of Duty ?
La réponse est claire : non. Parce qu’à l’instar d’un Assassin’s Creed 3 que nous avons encensé, par exemple, il y a certains jeux qui sont au-dessus de leurs défauts. Et que ces défauts n’arrivent, malgré leur présence bien réelle, pas à entamer notre enthousiasme. Et ce nouvel opus de Call of Duty est bel et bien enthousiasmant, ne vous en déplaise.
Si le rythme est bel et bien un cran en-dessous du dernier Modern Warfare, par exemple, et notamment en raison des missions Strike Force qui viennent un peu le plomber, Call of Duty Black Ops II est supérieur à son aîné à bien des niveaux.
Déjà, sachez qu’il y a quand même encore des moments d’anthologie. Citons dans l’ordre la mission au Myanmar (2), particulièrement réussie. Vous y découvrirez notamment certaines armes modernes. Ces armes sont vraiment classe dans l’ensemble. Elles sont bien pensées, plutôt réalistes, et ont un design sympathique. Celle en Afghanistan (3), à dos de cheval, est grisante également. Parce qu’affronter des tanks au galop donne envie de hurler. La mission au Nicaragua (5) est excellente, sans doute l’une des meilleures. Je ne vous en gâcherai pas la surprise, mais elle m’a vraiment scotché. Celle au Pakistan (6) est plaisante, et donne lieu à un passage infiltration assez inattendu. Même moche, celle dans les îles Caïman vaut son pesant de cacahuètes, notamment pour la scène fulgurante de la boîte de nuit dans la Marina (7). Une boîte de nuit, une Marina, un cocktail explosif ? Celle au Panama est exaltante (8). Et je ne dis pas ça à cause de l’ambiance « cartel, drogue, alcool » qui en suinte. Celle au Yémen n’est pas mal non plus (9). Enfin, celle à Los Angeles (11) est la plus spectaculaire et la mission finale (12) assure également ce qu’il faut. Voilà. Nous venons de citer 9 missions sur les 12… Et si la toute première et celle Strike Force en sont sans doute pas au niveau des autres, celle sur l’USS Barack Obama (10) ne pèche finalement que par son graphisme trop catastrophique par endroits et son classicisme, mais reste tout de même agréable. Et ce sont des choix pleinement subjectifs, bien entendu.
Autrement dit, Call of Duty Black Ops II va vous apporter du Bonheur du début à la fin. Et ça, c’est loin d’être la définition d’un jeu raté.
Mais ce qui va vous scotcher le plus, c’est le scénario.
Treyarch a vraiment bossé à fond son sujet. C’est d’ailleurs là la vraie révolution et l’innovation principale du titre pour la série. En effet, le jeu vous propose 6 fins différentes. Un scénario à embranchement, et ce sont vos choix et vos compétences qui feront la différence.
Mieux encore. Certains choix, à savoir deux, sont évidents : le jeu s’arrête. Appuyer sur X pour tuer machin ou sur A pour tuer bidule. Appuyer sur X pour tuer truc ou sur A pour le capturer. Soit. Ces choix influeront sur la suite, sur le déroulement du scénario et des personnages que vous y rencontrerez, et sur la fin. Mais certains choix sont loin d’être facilement perceptibles. Et ils sont à ce point parfaitement ancrés dans le scénario que vous ne vous en rendrez même pas compte. Vous découvrirez ainsi (on vous fera une news à part à ce sujet) que vous avez fait ou raté des choses sans vous en rendre compte, et auriez pu choisir d’autres voies. Et ces choix indirects et inconscients ont eux aussi une grande influence sur le déroulement du jeu et sa fin.
Et ça, c’est vraiment grisant.
J’ai eu la chance de découvrir les 6 fins. Dont une qui vous scotche littéralement. Et honnêtement, c’est du grand art.
Treyarch a vraiment réussi son pari sur ce coup-là.
Même les missions Strike Force, selon que vous les réussissiez ou non, auront leur influence. Plus d’alliés, plus d’ennemis, un personnage clef à sauver dans une seconde chance (une des 5 missions Strike Force est optionnelle et ne sera pas proposée si vous avez réussi un des buts d’une mission principale).
Bref, faire le jeu de A à Z sans se poser de question est une pure erreur. C’est un jeu à faire, et à refaire encore pour découvrir les autres possibilités scénaristiques. Et ça c’est nouveau pour un Call of Duty.
D’ailleurs, faire ou refaire les niveaux nous amène à parler d’un autre point fort du jeu : le level design. Ou si vous préférez, l’architecture des niveaux. Ils sont grands, et proposent très souvent plusieurs passages. Vous aurez quasiment toujours une voie de droite, une voie de gauche, et une voie du milieu. A chaque voie ses ennemis, ses explosions, sa difficulté… Bref, refaire une mission en passant par un chemin différent vous offre une toute autre vision du jeu, et vous permet même de découvrir des secrets cachés. Ces secrets vous offrent des bonus : un support aérien de drones, un gilet pare-balle, une arme assommante, une grenade à bruit pour distraire les ennemis…
n’y a pas que le design des niveaux dont on peut louer la réussite, mais celle des armes également. Elles sont nombreuses, à efficacité variable, avec une mention spéciale pour le fabuleux fusil à impulsion. Bonne idée des développeurs là encore, si vous tombez à court de munitions et récupérez une arme sur le corps d’un ennemi (ça arrivera) vous aurez le plaisir de retrouver votre arme dans des caisses spéciales. Ces caisses spéciales ne sont pas non plus trop nombreuses pour ne pas gâcher le plaisir. Mais ça fait toujours du bien de récupérer l’arme que l’on a voulu et décidé en début de mission, au lieu de ne s’en servir que durant 5 minutes avant de la balancer parce qu’il n’y avait plus de munitions.
Et bien entendu, Call of Duty reste Call of Duty : certes l’IA est parfois un brin en carton, mais le jeu est un pur divertissement à la Hollywood. Des milliers d’ennemis. Des explosions de partout. Une intensité de tous les instants. Bref, une nouvelle fois une bonne bouffée de pur divertissement sauvage. A noter au passage que, selon notre avis commun, à mes confrères et moi, le jeu serait un brin plus difficile que d’habitude. Un challenge donc très appréciable. Si vous devrez compter environ 6 à 7 heures pour terminer le jeu en mode « normal » (regular), comptez sans doute 7-8 heures en difficile (hardened) et 8 à 10 heures en vétéran. Mais tout cela, à vrai dire, dépend tellement de votre manière de jouer, de votre volonté d’aller vite, de vider la totalité des ennemis des niveaux ou non… bref, vous pouvez
Call of Duty Black Ops II est au final une réussite. Certes, il a quelques défauts techniques, plus nombreux semble-t-il cette année. Mais finalement, on s’en moque. Parce que l’effort des développeurs a permis d’offrir une nouvelle expérience de jeu pour le mode solo, une innovation scénaristique passionnante, et parfaitement maîtrisée, chose tellement rare dans les FPS…
Et bien entendu… que serait Call of Duty sans son mode multi ? De ce côté-là, Treyarch a fait dans le classique et n’a pas particulièrement innové. Peu importe. On s’en moque vu que ça fonctionne toujours aussi bien.
Le mode Zombie, pour commencer. Trois cartes (ferme, ville, dépôt de bus). Plusieurs modes : survival à 4 pour faire face aux hordes de zombies, grief à 8 pour voir s’opposer deux équipes, ou Tranzit, en coop à 4 à tenter de remplir des petites missions sur les trois cartes, reliées par un bus automatique (ou par la route, à pieds). Toujours aussi plaisant, ce mode zombie est encore une fois un point fort du jeu. On récupère des armes que l’on achète via l’argent gagné selon le nombre de zombies décimés, on a accès à une Mystery Box qui vous offre des armes délirantes… ou pourries… aléatoirement, on court beaucoup, on meurt, on aide les autres à « revivre », on re-meurt… Bref, c’est tendu. Mais bien fun.
Le multi classique introduit 14 nouvelles cartes : Afermath (Centre-ville de Los Angeles), Cargo (Port de Singapour), Carrier (Porte-avion Chinois), Drone (Complexe militaire dans la jungle Birmane), Express (gare de Los Angeles), Hijacked (sur un yacht), Meltown (centrale nucléaire au Pakistan), Overflow (Peshawar, au Pakistan), Plaza (Complexe hôtelier flottant dans l’océan Indien), Raid (Maison dans les hauteurs d’Hollywood), Slums (village au Panama), Standoff (Une ville en frontière de Chine), Turbine (ferme au Yemen) et Yemen (rues d’une ville au Yemen). Comme d’habitude, elles jouissent d’un excellent design, sont super rythmées, et vous entrainent dans de furieux affrontement. Team Deathmatch, Mercenary Moshpit, Free for All, Ground War, Kill Confirmed (toujours aussi excellent), Headquarters, Capture the Flag, Search & Destroy, Demolition et Domination, sont autant d’anciens modes ici repris. Deux nouveaux font leur apparition : Hardpoint (sorte de King of the hill où le point à capturer change régulièrement et aléatoirement de place), et Multi-team, qui n’est autre qu’un Team Deathmatch… à trois équipes.
Bref, toujours aussi efficace et jouissif en ce qui concerne le multijoueur. De quoi passer des dizaines d’heures à vous mesurer au gratin international.
Allez, il est l’heure de conclure. J’avoue avoir quand même hésité pour la note finale du jeu. L’année dernière, pleinement séduits par Call of Duty Modern Warfare 3, son rythme délirant, ses missions d’anthologie et son multi très solide, nous lui avions donné la note de 4,5 étoiles sur 5. Cette année, que faire ? Fallait-il sanctionner la technique, un cran au-dessous ? Les bugs plus nombreux ? Le rythme moins percutant ? Les missions Strike Force mal fagotées et pas très passionnantes ? On aurait pu, sincèrement. Mais finalement, le cœur a pris le dessus. Parce que le multi est toujours aussi solide et bien foutu. Et balance sévère. Parce que le mode zombie, tout simplement. Et parce que malgré ses défauts, la campagne solo est un cran au-dessus grâce à son scénario. Grâce à ce scénario qui est mâture et intelligent, et loin d’être manichéen à base de USA sauveur du monde versus les méchants terroristes, mais bien plus gris, et où les méchants ont leur côté attachant et les héros leur noirceur. Grâce aux missions qui se déroulent en 2025 et dont le design est classe. Grâce aux multiples fins et à l’énorme rejouabilité du titre (d’ailleurs, chaque mission a un nombre de challenges à remplir). Et parce qu’une nouvelle fois, quand on pose la manette après une partie de Call of Duty, on sait qu’on a passé un moment unique, tout simplement.
Bref, Call of Duty Black Ops II est une nouvelle fois un excellent Call of Duty. Foncez les yeux fermés.
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Call of Duty : Black Ops II (PC, Xbox 360, PS3)
Plateformes : PC - Xbox 360 - PS3
Editeur : Activision
Développeur : Treyarch
PEGI : 18+
Prix : 60 €
Images du jeu Call of Duty : Black Ops II (PC, Xbox 360, PS3) :
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