Publié le Dimanche 2 février 2020 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
L'Edito du dimanche
Je suis une princesse
J’aime aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres civilisations, m’enrichir auprès d’autres gens, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux décors, de nouveaux paysages, de nouvelles villes… J’aime m’imprégner de leur savoir, de leur culture et recherche toujours l’émerveillement social, architectural, culturel, mais aussi à me fondre dans de nouvelles atmosphères. Et puis, pour être tout à fait honnête, ayant une bien piètre opinion de mon prochain, j’ai tendance à aller voir ailleurs si l’humain est aussi con qu’ici.L’Autriche. Un pays qui me tentait depuis plusieurs années déjà. Non pas parce qu’y est né notre ami Adolf, comme je l’expliquais dans le dernier édito dans un trait d’humour qui m’a valu quelques mails injurieux, à croire que, définitivement, l’homme devant son écran a son QI inversement proportionnel aux nombre de touches de son clavier, mais pour y découvrir la patrie de Wolfgang, Franz et Arnold. Et pour ceux qui n’ont pas les références, ajouter Amadeus Mozart, Schubert et
Schwarzenegger bien entendu. Et puis, vu qu’il était obnubilé par le cul, je me suis dit que la patrie de Sigmund Freud ne pouvait pas être tout à fait détestable non plus.
Le week-end dernier, donc, j’ai passé quelques jours à Vienne pour me ressourcer.
Putain ce que j’ai eu froid.
Températures négatives, vent glacial… pendant trois jours, je me suis transformé en glaçon géant, errant, la barbe remplie de stalactites de glace, à faire passer l’exploration des pôles par Mike Horn pour une promenade au Club Med de Ouarzazate.
Bon, j’exagère un peu, mais je me suis vraiment gelé. Et puis c’est mon histoire, je raconte ce que je veux.
Bref. Vienne. La ville est magnifique. Ses visites tournent beaucoup autour d’une autre personnalité que je n’ai pas précédemment cité, à savoir Élisabeth de Wittelsbach, plus connue chez nous (et partout ailleurs dans le monde cela dit) sous le nom de Sissi. Palais, musées, bâtiments somptueux… il y a de quoi s’enrichir pleinement auprès de ces monuments historiques et (re)découvrir la vie contrariée d’une des plus grandes princesses du XIXème siècle. Grosse déception toutefois : dans un élan de pur romantisme féminin, j’ai cherché désespérément sur place un t-shirt « Sissi », que j’aurais porté avec ferveur et frivolité, mais n’en ai trouvé aucun. Sont pas très au point, question souvenirs pour touristes, les autrichiens.
Mais sincèrement, il n’y a pas que pour ça que les Autrichiens ont quelques lacunes. Soyons honnête : la gastronomie autrichienne tient plus de la torture d’aliments que du génie de fins gourmets. Accueilli par un Tafelspitz, j’ai bien cru que j’allais y laisser mon estomac. Il s’agit d’une espèce de soupe de légumes dans laquelle… vous faites bouillir une pièce de bœuf (un fin morceau de longe, en général). Pour être tout à fait honnête, le résultat tient plus du massacre culinaire que d’autre chose. J’ai connu des semelles de chaussures plus appétissantes. Et plus tendres.
D’un autre côté, que peut-on réellement attendre d’un peuple qui a élu l’escalope panée au rang de spécialité nationale, hein ? Une putain d’escalope panée. Voilà le chef d’œuvre de la gastronomie autrichienne. Ah, non, pardon, ils ont aussi le cordon bleu. C’est exactement la même chose, mais ils vous collent du fromage en plus. Ajoutez quelques pâtisseries bourratives et un café ou chocolat viennois qui n’arrive pas à la cheville de celui venu de Liège. Parce que le premier est juste fait avec du lait monté en mousse avec de la vapeur d’eau sous pression et le second, bah c’est de la chantilly…
Non, franchement, quand on va à Vienne, on comprend pourquoi de temps en temps, y’a un mec qui pète les plombs et qui décide d’aller envahir la France : c’est juste qu’il a envie de bien bouffer au moins une fois dans sa vie.
C’est peut-être aussi pour ça que les autrichiens sont aussi peu sympathiques, au final. Entre les bousculades sans s’excuser et les serveurs vraiment antipathiques, c’est bien simple, à un moment… je me serais cru à Paris…
Bref. Vienne, c’est bien. Sans les autrichiens, ce serait peut-être mieux quand même. Et si possible, amenez votre bouffe. Parce que même les sandwichs en triangle, ils n’arrivent pas à les faire.
Allez, la semaine prochaine, je vous parlerai de la tumeur qu’on vient de me détecter. On va bien rire.
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Plus viennois que lui, tumeur...
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