Publié le Mardi 28 mars 2017 à 12:00:00 par Sylvain Morgant
Ghost in the Shell, la critique du film
Le féminin de major, c'est majorette ?
Sauvée d'un terrible accident par la transplantation de son cerveau dans un corps cybernétique, le Major est maintenant à la tête de l'unité 9, une unité anti-terroriste dont les membres sont pratiquement tous augmentés par l'ajout de prothèses cybernétiques.Suite à l'attaque par des geishas robotiques piratées, d'un des dirigeants de la société qui l'a reconstruite, le Major se lance à la poursuite du mystérieux Puppet Master, pirate informatique de génie.
Très vite, il apparait que l'homme suit un but précis et qu'il tente de dévoiler un secret lié à son origine.
Et que le Major est impliquée.
Lui a-t-on dit toute la vérité sur sa création ?
Ghost in the Shell est donc l'adaptation live du magna de Masamune Shirow.
Le film est réalisé par Rupert Sanders. Scarlett Johnasson prend le rôle-titre, Pilou Asbæk, Michael Pitt, Takeshi Kitano et Juliette Binoche compose une partie du casting bien plus international que l'œuvre originale.
Précisons que je suis allé voir le film avec un regard vierge : Je ne connaissais ni l'oeuvre papier, ni le film d'animation sortir en 1995. Mais pour mieux appréhender le sujet, j'ai regardé après-coup ce film d'animation. Ne serait-ce que pour pouvoir juger des différences et ressemblances.
En tout cas, j'appréhendais beaucoup cette nouvelle adaptation... Parce que les commentaires des collègues connaissant l'œuvre originale n'étaient pas spécialement enthousiastes. Parce que le silence après la projection en avant-première au Grand Rex ne me disait rien qui vaille. Et surtout parce que généralement, quand Hollywood se lance dans l'adaptation d'un manga culte, on se demande toujours s'ils ne se sont pas arrêtés à la couverture.Alors, qu'est ce que vaut ce Ghost in the Shell ?
Bah... il est franchement bien, en fait.
Le monde créé par Masamune Shirow est bien reproduit, en plus coloré, certes, mais on retrouve un design similaire. On est dans un monde SF classique, proche d'un Blade Runner avec ce mélange de futurisme et de rétro. Les costumes, armes et accessoires sont aussi identiques au manga. Bien entendu, tout n'est pas toujours conforme. Et la principale différence étant le costume blanc que porte Scarlett alors que son personnage était nue dans le manga. On comprendra aisément que l'actrice n'a pas eu forcement l'envie de passer un film entier à poil dans presque toutes les scènes. D'autant que la combinaison met parfaitement en valeur le corps de l'actrice. Le seul point négatif étant, à mon avis, les prothèses oculaires du personnage de Batou : on remarque en permanence qu'il s'agit de maquillage posé sur les yeux de l'acteur.
Concernant l'histoire, elle est par contre, assez remaniée. Moins philosophique, plus terre à terre finalement. Elle reprend les grandes lignes, mais met les origines du Major au cœur de l'intrigue. La fin du film est, par contre, totalement différente, de façon à ouvrir la porte à de potentielles suites. On regrettera cependant devant (encore) un problème de logique, où normalement, n'importe qui, en y pensant plus d'une minute, ne serait pas étonné d'un des twists, alors que tout le monde dans le film à l'air de découvrir comment fonctionne les avancées scientifiques.Le jeu des acteurs est lui aussi de bonne qualité. Personne ne cabotine ou n'a l'air d'être là uniquement pour son chèque. Scarlett livre une belle prestation. On par contre un peu l'impression qu'elle joue la tête rentrée dans les épaules en permanence. Juliette Binoche est aussi superbe, sorte de maman de substitution au Major. Le reste du casting s'en sort bien, bien que beaucoup ne sont que des seconds rôles sans dialogue ou presque.
Bref, Ghost in the Shell, sans être un chef d'œuvre, est une bonne adaptation, respectueuse de l'œuvre originale dans son ensemble, tout en apportant quelques variantes et différences loin d'être dissonantes. Une réussite, donc.
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Ghost in the Shell, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Paramount Pictures France
Développeur : Rupert Sanders
PEGI : 12+
Prix : Cinema
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