Dying Light The Beast (PC, PS5, Xbox Series)

 

Publié le Vendredi 19 septembre 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Dying Light The Beast (PC, PS5, Xbox Series)

Un bête de jeu

imageDepuis 13 ans, Kyle Crane est retenu captif par Le Baron, ce scientifique fou qui fait des recherches sur les humains dans l’espoir de créer un super-mutant. Dans ce monde ravagé par un virus qui a transformé la population en morts-vivants, il espère se créer l’hybride ultime… et Kyle, résistant au virus, est le parfait cobaye…
Jusqu’à ce qu’il trouve finalement un meilleur sujet d’études… 

Et alors qu’il compte exécuter Kyle, dont il n’a finalement plus besoin, ce nouveau cobaye s’échappe, semant la terreur dans le laboratoire scientifique. Kyle y trouve l’occasion de fuir à son tour, aidé par une mystérieuse inconnue, Olivia. 

Il va rapidement la rencontrer : c’est une ancienne scientifique qui s’est retournée contre le Baron et ses expériences abominables. Elle a une théorie : récupérer le sang des chimères, expériences ratées du Baron qui ont donné vie à des monstres surpuissants, l’injecter à Kyle qui, grâce à sa résistance, pourra assimiler de la puissance sans muter. Et comme ces chimères se sont évaporées également dans la nature, il va falloir les retrouver, les affronter, les tuer, les saigner comme des gorets.

C’est dans la petite ville montagnarde de Castor Woods et ses environs que l’histoire va se dérouler. Et bien entendu, divers groupes de survivants vont se rajouter, au fil du temps, à l’histoire La Sheriff et les survivants de la mairie. Quelques survivants croisés çà et là, et qu’il faudra aider. Et également les télépathes exilés de Jacob…

Doté d’un scénario solide et distillé avec soin, mais aussi bourré de révélations dans son final explosif, Dying Light The Beast est plus qu’un petit jeu bonus qui vient étoffer le premier opus, sorti en 2016, et sa suite, sortie en 2022. C’est une sorte de conclusion coup de poing, qui va envoyer les fans au septième ciel et donner clairement envie aux nouveaux venus de se jeter sur les précédents jeux. 


imageNe passons pas par quatre chemins. Même s’il a quelques défauts, Dying Light The Beast est un formidable jeu. Une bonne petite claque, dans une période où, il faut bien l’avouer, on s’ennuie un peu en termes de jeux vidéo, noyés sous les suites sans surprise et les remakes incessants. 

C’est surtout un vrai retour en arrière, en termes d’ambiance. Le deuxième opus, surtout basé sur des enchaînements de parkour de dingues et des combats furieux, avait un peu perdu le côté flippant installé par le premier jeu. Dans The Beast, on y revient. Au début, on va éviter au maximum les affrontements et privilégier la fouille des appartements, maisons et autres boutiques pour récupérer des matériaux. Les armes sont faibles… les amateurs d’exécutions à distance, grâce à un arc, en seront pour leurs frais tant il est difficile de trouver des ressources pour créer des flèches… bref, on galère grave. Et surtout, la nuit, les infectés sont nombreux, surpuissants, à l’affût… bref, quand le soleil se couche, on se met vraiment à flipper. Mais vraiment !

imageInutile d’espérer affronter les morts-vivants les plus puissants. La fuite est votre seul salut, là où, à mi-chemin dans Dying Light et quasiment dès le début dans Dying Light 2, vous pouviez finalement leur maraver la tronche. 

Bien plus flippant, plus difficile également, Dying Light The Beast va vous faire arpenter une région différente. Très différente. Et très verticale, même en pleine ville. Résultat, le parkour y est nettement moins évident. D’autant plus qu’il y a beaucoup de nature tout autour. Sauter de toit en toit n’est plus aussi fluide. Certains bâtiments sont très éloignés les uns des autres et, parfois, il vous faudra faire de larges détours si vous voulez rester en l’air… Et ça, c’est compliqué quand vous êtes de nuit, poursuivi par des monstres quasiment invincibles. 

Une difficulté supplémentaire, donc. 

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imageOn retrouve toutefois tous les marqueurs de la saga. Des survivants à aider que l’on croise aléatoirement. Des appartements à fouiller. Des boutiques à explorer, pleines d’infectés, pour trouver de l’équipement. Des ennemis à buter par dizaine pour là aussi fouiller les cadavres et espérer trouver de quoi, au choix, fabriquer des armes, des munitions, des kits de soin, et j’en passe. Ce n’est pas toujours évident et vous serez parfois à court de munition… ou d’armes, celles-ci se détériorant au fil du temps. Vous pourrez les réparer un nombre limité de fois, mais là encore, il vous faudra des matériaux. Pensez donc à ramasser un max d’armes sur le corps de vos ennemis quand ils en ont. Pour ça, toutefois, il faudra attendre que le Baron dispatche un peu plus ses hommes, après avoir avancé dans le scénario. Car l’ambiance et la présence ennemie dans la ville et ses environs évolue au fil du temps.

Entre ville et nature, le terrain de jeu est assez vaste, mais reste à taille humaine. Vous aurez accès à des véhicules (voitures) pour le traverser. En sachant que lesdits véhicules ont quand même besoin d’essence et s’abîmeront au fur et à mesure que vous écraserez des zombis avec.

imageIl y a aussi la gestion des armes, à récupérer, acheter, revendre, fabriquer, équiper de mods divers et variés (gel, feu, venin, saignement…). Peut-être que la gestion des fringues est par contre un peu trop en retrait. D’ailleurs, on ne peut même pas les revendre. 
Et vous aurez aussi un arbre de compétences. Pas forcément parfait dans ses choix, mais indispensable pour aller au bout de l’aventure. 3 arbres pour l’humain, 1 arbre pour la bête. Car oui, j’ai oublié un point essentiel : Kyle subit les effets de son infection et les années d’expériences en se transformant en bête sauvage et surpuissante quand sa jauge de rage est au max. Il arrache alors les têtes à mains nues, transperce les torses au poing et j’en passe. Il n’est pas invulnérable (transformé en bête, je me suis fait défoncer par les zombis nocturnes), mais presque.


imageMagnifique jeu, Dying Light The Beast dévoile des décors sublimes (testé sur PC, via carte Nvidia récente). C’est beau, fluide, certains panoramas sont magnifiques, les animations sont somptueuses et vous allez jubiler en découpant vos ennemis. Hop une jambe. Hop un bras. Hop une tête. Hop un tronc… la physique de destruction des corps est juste excellente. 

Beau, avec une ambiance sonore de grande qualité (notez le beau travail sur la vf), Dying Light The Beast est une belle surprise. C’est loin d’un sous-Dying Light comme on a pu le croire.

Alors oui, certaines missions sont un peu moins intéressantes. Oui, on crapahute beaucoup à droite et à gauche sur la carte. Oui, la gestion des armes est perfectible (construire une nouvelle arme quand on augmente de niveau en donne une plus puissante que d’améliorer celle qu’on a déjà alors que c’est la même). Oui, il y a quelques petits bugs de collision. Quelques petits bugs graphiques mineurs. 

imageMais putain c’est fun, c’est magnifique, c’est captivant, c’est grisant, c’est flippant… bref, Dying Light The Beast a tous les ingrédients pour vous faire passer un moment d’excellence.

Personnellement, je prends mon pied. Et mon temps aussi. Résultat, la fin du jeu n’est arrivée qu’après une bonne quarantaine d’heures de jeu. Et je me dis que je vais peut-être relancer l’aventure. Pour le plaisir de le découvrir différemment et essayer d’en trouver tous les secrets, tous les trésors cachés et j’en passe. Et surtout, après l'avoir fini seul, je vais essayer de trouver des compagnons de route. Le jeu peut se jouer à 4 en coop (par contre, pas de crossplay malheureusement) et jouer entre potes est toujours plus fun et délirant...

 

 
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Dying Light The Beast (PC, PS5, Xbox Series)

Plateformes : PC - PS5 - Xbox Series

Editeur : Techland

Développeur : Techland

PEGI : 18+

Prix : 69,99 €

Aller sur le site officiel

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