Project Motor Racing (PC, PS5, Xbox Series)

 

Publié le Jeudi 11 décembre 2025 à 12:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Project Motor Racing (PC, PS5, Xbox Series)

A oublier bien vite

imageLes jeux de courses de voiture n’ont jamais perdu de leur aura et le genre a toujours été apprécié par la grande majorité des joueurs. Il faut dire que quitter le quotidien de son véhicule familial pour prendre les commandes d’un bolide a de quoi faire rêver…

Jusqu’à un certain point, en fait.

Project Motor Racing est le premier jeu d’un jeune studio, Straight4 Studios, composé de vétérans du genre qui ont notamment fait les beaux jours de titres tels que Project Cars. Autant vous dire que sur le papier, le titre avait de quoi mettre l’eau à la bouche.

Au menu, de nombreux véhicules tirés de catégories diverses et variées : LMDh (Le Mans Daytona h), GT3, GT4, GT, N-GT, LMP, GT1, Group C, GTO et même des voitures Sports Car 70 qui nous renvoient quelques 50 ans en arrière avec la Porsche 917K et la Lola T70 MK3B GT. On a même droit à la 2024 Porsche 911 GT3 Group et la 1990 Porsche 911 Carrera Cup 964.

Bref, les spécialistes apprécieront, les non-initiés se régaleront devant la plastique des voitures telles que des Porsche, donc, mais aussi Audi R8, Lamborghini Huracan, Aston Martin Vantage, Ford Mustang GT3, Mercedes AMG, BMW M4, Chevrolet Corvette Z06, Alpine A110, Toyota GR Supra, Nissan Z GT4, Saleen S7-R, Chrysler Viper, Maserati MC12… 

De grands noms, de belles carrosseries, de quoi rêver tout haut, même si la liste ne comporte, au final, « que » 70 véhicules. C’est déjà ça, certes, mais aujourd’hui, le pilote de canapé a tendance à espérer mieux. Un Forza, par exemple, ce sont plus de 500 bagnoles… Alors sans en demander autant, on reste quand même un peu sur notre faim.
Idem pour les circuits, au nombre de 18, pour 28 configurations. On retrouve les mythiques Spa-Francorchamps, Nürburgring (3 différents), San Marino ou Daytona International, mais on reste quand même globalement déçus de l’absence de certains autres grands noms. Et on rappelle que Project Cars 2 en proposait une centaine…


imageBref, sur le contenu, c’est sympa, mais pas époustouflant. Voire un peu décevant, en fait. Quand on clame proposer 50 ans de bolides, on essaie d’étoffer ça un brin plus et non pas coller une voiture par-ci par-là d’une décennie. 

Niveau jeu solo, vous pourrez faire une course classique, en la paramétrant comme bon vous semble, ou vous lancer dans une carrière d’un chiant abyssal. Vous créez votre écurie, choisissez votre budget comme un niveau de difficulté (budget faible, intermédiaire ou élevé) et enquillez les couses. Au fil de vos gains, vous achèterez de nouvelles voitures et… c’est tout. Pas d’habillage particulier, de scénario pour enrober le tout. 

Bref, le solo de Project Motor Racing est d’une platitude navrante et totalement incompréhensible à l’heure où les développeurs tentent de proposer des modes carrières élaborés, en vous plaçant dans des situations originales.

Le multi, quant à lui, est par contre assez solide : pas de problème de lag, des courses qui s’enchaînent bien… ça serait même agréable s’il n’y avait… la conduite. 

imageEn effet, niveau conduite, le jeu souffle le tiède et, surtout, le froid. Si les catégories d’entrée de gamme sont relativement fun à conduire, mais cela ne concerne que quelques véhicules, dès que l’on monte en puissance, on se met au volant de patinettes impossibles à piloter. Et ne cherchez pas à modifier quoi que soit : pneus durs, tendres… les bagnoles glissent comme si elles ne pesaient rien. Et ça concerne la majorité des modèles, en fait. Aucune sensation de tenue de route et de poids, avec lesquelles jouer pour mieux performer.

Et, une fois que l’on a compris comment éviter de sortir de la route tous les 50 mètres, on se met à maîtriser un tant soit peu la bête, on se rend compte que globalement, les sensations de conduite sont tout bonnement catastrophiques. C’est… mou. On ne parlera même pas du retour de force, programmé n’importe comment, et qui s’active à tout bout de chant sans raison, sans renseigner en rien sur sa conduite. Quant au retour haptique sur PS5, il manque clairement de subtilités. 

imageHeureusement, le jeu s’en sort par ses graphismes plutôt réussis. Les voitures sont vraiment belles, les pistes sont plutôt jolies et fourmillent de détails. A noter que les dégâts sont superficiels et n’impactent que légèrement la conduite. Peu importe. C’est beau et c’est donc agréable à voir. Bien plus qu’à conduire, en tout cas. Les effets météo sont réussis également. On n’en dira pas autant des cinématiques, hideuses mais heureusement rares.

Niveau fluidité, là aussi, le bât blesse. On atteint du 30 images seconde, pas plus, avec même quelques chutes de framerate…

Au final, Project Motor Racing est une vraie déception. C’est beau, d’accord, mais c’est bien tout ce que l’on peut mettre à son crédit. A tel point qu’on oubliera, finalement, le manque de voitures et de circuits, tant les sensations de conduite sont mauvaises et le ressenti global, pénible. Ajoutez un mode carrière creux et, on l’a oublié, une IA nullissime (les concurrents foncent tout droit, que vous soyez ou non là). Ah si, par contre, le son des moteurs est chouette. Ça risque d’être un peu léger comme argument pour l’acheter, non ?

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Project Motor Racing (PC, PS5, Xbox Series)

Plateformes : PC - PS5 - Xbox Series

Editeur : GIANTS Software

Développeur : Straight4 Studios

PEGI : 7+

Prix : 69,99 €

Aller sur le site officiel

Project Motor Racing (PC, PS5, Xbox Series)

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