Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name (PS4, PS5, Xbox Series, PC)

 

Publié le Vendredi 22 décembre 2023 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name (PS4, PS5, Xbox Series, PC)

Un petit dragounet, en fait...

imageEn attendant l'arrivée prochaine de Like A Dragon : Infinite Wealth, prévue  le 26 janvier prochain, SEGA nous propose de patienter sagement avec Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, un épisode prologue à Infinite Wealth, et donc plus modeste que d'habitude, qui se focalise sur Kazuma Kiryu, l'ancien personnage principal de la série. L'occasion de faire le lien entre Yakuza 6 : The Song of Life, Yakuza Like A Dragon et Infinite Wealth. Autant vous dire que c'est un indispensable pour tous les fans de la série.

Brève piqûre de rappel pour ceux qui ont découvert la licence avec l'excellent Yakuza Like A Dragon : à la fin de l'épisode précédent, The Song Of Life, Kiryu décide de se faire passer pour mort avec l'aide de l'organisation Daidoji. C'est d'ailleurs pour cela que dans Like A Dragon, on incarne un nouveau héros. Dans The Man Who Erased His Name, on découvre la vie de Kiryu durant toute la période de Like A Dragon.

imageDevenu garde du corps et se faisant appeler Joryu, il se fera malheureusement rattraper par son passée puisqu'une mystérieuse organisation tentera de le retrouver. Très honnêtement, même si le jeu prend le temps de poser ses bases et de faire des petites piqûres de rappel, il est quand même préférable d'avoir des connaissances concernant les épisodes précédents pour que le récit soit plus prenant et certaines scènes aient plus d'impact (putain la fin...). Tout comme pour comprendre les références à certains personnages passés. Même si l'histoire principale ne s'étale que sur 5 chapitres (et oui, c'est un prologue), on a droit à quelques moments mémorables, quelques surprises mais également quelques moments qui sont beaucoup moins sérieux. Tout ce qu'on attend d'un Yakuza, en somme.

imageKazuma Kiryu oblige, on retrouve le style de combat des épisodes d'origine avec des affrontements en temps réel. Quelques nouvelles idées sont quand même apportées pour un petit vent de fraicheur. Notre personnage possède maintenant plusieurs styles de combat : le style "Agent" qui permet de porter des coups rapidement et d'utiliser des gadgets, comme des drônes, des stylos explosifs ou une toile permettant de ligoter et balancer nos adversaires et le style Yakuza, qui correspond au style de combat classique, plus bourrin mais plus lent. Deux approches avec lesquelles ont pourra jongler en combat, même si, à l'usage, je suis resté principalement sur le style Yakuza. L'habitude... A noter également l'apparition d'un contre lorsque les ennemis déclenchent certaines attaques qui auraient été, auparavant, imparables. Dans l'ensemble, c'est hyper dynamique, toujours exigeant mais l'ensemble possède toujours quelques petits problèmes de caméra.

imagePour le reste, ben c'est du Yakuza. Ou du Like A Dragon, devrais-je dire.

Si l'aventure principale est sérieuse, le reste est bien plus léger. On flane dans les rues d'Osaka où l'on peut, entre deux bastons, aller manger dans divers restaurants, se faire un petit karaoké, participer à des courses de Pocket Circuit, jouer au golf, aux flêchettes, aller dans un bar à hôtesses ou aller dans une salle d'arcade pour se faire une petite partie de Daytona, Virtua Fighter ou Sonic The Fighters. Certains mini-jeux, comme le Pocket Circuit, sont graves prenants et peuvent vous occuper plusieurs heures à eux seuls. En revanche, les scènes avec les hôtesses, en live action, n'ont jamais été aussi chelou dans la série. On avait eu droit à des séquences en live action dans Song Of Life, mais à 1000 lieux du malaise de ces séquences dans Gaiden. S'il vous plait, ne refaites plus ça !

imageAssez rapidement dans l'aventure, en plus des occupations "classiques" énumérées plus haut, vous rencontrerez Akame qui vous permettra d'étendre son réseau au travers de quêtes de toutes sortes. Comme dans tout Yakuza, certaines sont complètement what the fuck, d'autres plus sérieuses mais c'est ce qui fait le charme de la série. En réussissant ces quêtes, outre de l'argent, vous gagnerez des points Akame qui vous permettront d'augmenter vos caractéristiques mais également d'améliorer les bonus offerts par son réseau (gagner plus d'argent lors des combats, avoir plus d'objets en boutique, etc...).

imageGrâce à Akame, vous aurez également l'accès au château où vous pourrez aller jouer au casino, aller dans un bar à hôtesses mais surtout, participer à l'arène de combat. Encore une fois, c'est un jeu dans le jeu, puisque outre les combats en solo, vous pourrez recruter des gens pour vous constituer votre propre team et participer à de grandes bastons en équipe, ce qui vous permettra de gagner un max de thune.

Mais malgré tout l'amour que je porte à cette licence, cet épisode m'a laissé un petit goût de trop peu. Oui, il a toujours été présenté comme une sorte de gros chapitre finalement sorti sous forme de jeu, mais je trouve qu'il a le cul entre deux chaises : il y avait trop à raconter pour que ça fasse quelques chapitres dans Infinite Wealth mais pas assez pour que cela fasse un jeu au format habituel. On obtient donc un titre qui reprend parfaitement la formule mais qui se voit assez vite limité dans ce qu'il propose : le terrain de jeu d'Osaka est franchement petit, les quêtes annexes sont, pour la plupart, vite expédiées et l'on torche finalement le titre dans son intégralité en à peine 20 heures. Et pour le coup, je trouve que même à 49,99 €, ben, ça fait un peu cher. 39,99 € aurait probablement été un prix plus adéquat. Surtout si on le compare à Yakuza Like A Dragon à la durée de vie phénoménale (plus d'une centaine d'heures de jeu), pour en voir le bout.

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Alors qu'on ne s'y trompe pas, je chipote un peu pour la balance contenu/prix, mais ce Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name reste un titre de la licence que tous les fans doivent faire, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver Kazuma Kiryu, ses combats mémorables et sa scène de fin bouleversante. Après, si vous ne connaissez pas le bonhomme, le plaisir sera clairement amoindri : les références ne seront pas comprises, certaines scènes et affrontements seront moins percutants et vous passerez probablement à côté de toute l'émotion de la fin. Reste que de mon côté, j'ai hâte qu'Infinite Wealth arrive.

 

 
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Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name (PS4, PS5, Xbox Series, PC)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - PS5 - Xbox Series

Editeur : Ryu Ga Gotoku Studio

Développeur : SEGA

PEGI : 18+

Prix : 49,99 €

Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name (PS4, PS5, Xbox Series, PC)

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