Keeper (PC, Xbox Series)

 

Publié le Jeudi 30 octobre 2025 à 11:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test Keeper (PC, Xbox Series)

De la lumière vient la vie

imageVous êtes un phare marin à l’abandon. Après avoir fait la connaissance d’un oiseau marin mystique, vous vous éveillez et décidez… de partir à l’aventure à travers des mondes étranges.

Un scénario aussi barré ne pouvait que venir d’une boîte comme Double Fine Productions (Psychonauts, Brutal Legend ou encore l’excellent The Cave).

Bref. Vous allez donc incarner un phare. Un phare oublié, dont le rôle de gardien s’est perdu dans les méandres du temps. Un phare un peu brinquebalant, qui menace à tout moment de s’effondrer. Quand Brindille, un oiseau marin étrange, vient à sa rencontre, notre phare se voit doté de petites papattes qui vont lui permettre de se déplacer. C’est le début d’une aventure onirique, à travers des mondes étranges…

L’histoire, poétique, vous sera racontée au fur et à mesure de vos succès dans le jeu. 

Le jeu n’est pas forcément très long. Il vous faudra un peu plus de 4 heures, 5 si vous prenez bien le temps, pour en venir à bout. Mais durant ces 5 heures, vous allez découvrir un jeu étrange mais relativement captivant… pourvu que vous passiez la première heure. En effet, le début du jeu est assez lent, assez vide, vous dévoilant peu à peu les mécaniques du jeu et vous mettant à l’épreuve pour être certain que vous les maîtrisez bien. 


imagePassé la lassitude émergeante de cette première découverte du jeu, vous allez ensuite plonger dans une aventure émouvante, pleine de symboles, dans des décors somptueux. Il faudra résoudre puzzles et énigmes, basées sur la lumière que peut projeter votre phare, et sur les déplacements. Bah oui. Pas de bras, pas de levier à tirer. Brindille sera votre compagnon de voyage tout au long de cette aventure. C’est lui qui, finalement, vous servira de bras, puisqu’il pourra aller chercher des objets. Et oui, tirer des leviers. 

C’est cette complémentarité inattendue entre un oiseau et un bâtiment qui va vous permettre d’avancer, petit à petit. Et toutes les énigmes, tous les puzzles, sont assez logiques, bien pensés, relativement clairs pour la plupart, et ne devraient donc pas trop vous donner du fil à retordre. Ce qui n’enlève rien, cela dit, au plaisir que l’on a de progresser dans le jeu en les réussissant. Découpé en trois actes, le jeu offre un renouvellement de gameplay à chaque fois, salutaire, intelligent et relativement plaisant. 

Le voyage est beau. Dans des décors grandioses à la direction artistique remarquable. On oscille entre le poétique et l’halluciné. Entre la Fantasy et le rêve, le jeu est beau, et le monde que l’on parcourt offre une belle cohérence, une belle construction. Le tout bercé par une jolie bande-son. 

imageAlors tout n’est pas évidemment parfait dans Keeper. Les développeurs auraient pu aller plus loin dans la collaboration entre le phare et l’oiseau. Un petit acte supplémentaire aurait été bienvenu. Quelques bugs sont à déplorer (chute de framerate, caméra, musique inadaptée à la situation…), une optimisation technique perfectible… mais sans que cela ne nuise totalement à l’ensemble. 

Au final, même s’il n’est pas forcément ce jeu indispensable qui marquera d’une pierre blanche la ludothèque de Double Fine Productions, Keeper est un petit jeu vraiment chouette, original, avec un monde superbe, dont l’absence de difficulté le destine finalement à un large public. Un bel exemple de ce que le jeu vidéo peut faire de mieux, de différent, d’artistique. 

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Keeper (PC, Xbox Series)

Plateformes : PC - Xbox Series

Editeur : Xbox Game Studios

Développeur : Double Fine Productions

PEGI : 7+

Prix : 29,99 €

Aller sur le site officiel

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