Publié le Mardi 18 février 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
La Grande Aventure Lego, la critique du film
On se fait un p'tit jaune ?
 Dans cette bonne vieille ville de Lego City, Emmet est un petit personnage totalement insignifiant. Un ouvrier du bâtiment sans envergure, qui passe totalement inaperçu auprès de ses collègues et amis. Ou du moins, ses collègues qu’il aime à prendre pour ses amis. Mais il est heureux. Dans cette merveilleuse ville gérée par Lord Business, il vit dans la joie et la bonne humeur, chantant et travaillant avec cœur.
Dans cette bonne vieille ville de Lego City, Emmet est un petit personnage totalement insignifiant. Un ouvrier du bâtiment sans envergure, qui passe totalement inaperçu auprès de ses collègues et amis. Ou du moins, ses collègues qu’il aime à prendre pour ses amis. Mais il est heureux. Dans cette merveilleuse ville gérée par Lord Business, il vit dans la joie et la bonne humeur, chantant et travaillant avec cœur. Mais Lord Business cache son jeu : il projette de figer la ville et ses habitants grâce à son arme secrète, le Kragle, dans une pause parfaite. Il a banni toute créativité et veut un monde carré, bien organisé et sans aucune initiative personnelle. Mais une prophétie parle d’un personnage Lego qui trouvera, un jour, la brique sacrée capable d’arrêter le Kragle. Un personnage exceptionnel qui sauvera tous les Lego du monde et renversera Lord Business.
Sauf que… c’est Emmet qui justement tombe sur cette brique sacrée et devient, tout un coup, le Spécial, l’être sur lequel tous les défenseurs de la liberté comptent. Sans imagination, banal et sans aucun talent, Emmet se retrouve alors propulsé dans une aventure extraordinaire à base de poursuites, de combats, de rencontres improbables et, bien entendu, d’amour…
 Réalisé par Phil Lord et Chris Miller, deux compères à qui l’on doit le film d’animation Tempête de boulettes géantes et le film nettement moins animé 21st Jump Street, La Grande Aventure Lego déroute. Il déroute parce que, déjà, c’est un film en stop-motion. Autrement dit, c’est filmé image par image, à bouger juste un brin les personnages d’une image à l’autre pour recréer les mouvements. Comme la série Wallace et Gromit, pour ceux qui veulent comparer. Vous n’aurez donc pas la fluidité d’un film d’animation. Et ce ne sera pas non plus comme les cinématiques des jeux vidéo Lego. Ici, on parle bien de vrais personnages, de vraies constructions Lego, filmés avec une vraie caméra et animés à la main, image par image. Un travail titanesque. Mais il en résulte des animations saccadées. On s’y fait, notez bien. Mais il faut bien le préciser pour ne pas être déçu.
Réalisé par Phil Lord et Chris Miller, deux compères à qui l’on doit le film d’animation Tempête de boulettes géantes et le film nettement moins animé 21st Jump Street, La Grande Aventure Lego déroute. Il déroute parce que, déjà, c’est un film en stop-motion. Autrement dit, c’est filmé image par image, à bouger juste un brin les personnages d’une image à l’autre pour recréer les mouvements. Comme la série Wallace et Gromit, pour ceux qui veulent comparer. Vous n’aurez donc pas la fluidité d’un film d’animation. Et ce ne sera pas non plus comme les cinématiques des jeux vidéo Lego. Ici, on parle bien de vrais personnages, de vraies constructions Lego, filmés avec une vraie caméra et animés à la main, image par image. Un travail titanesque. Mais il en résulte des animations saccadées. On s’y fait, notez bien. Mais il faut bien le préciser pour ne pas être déçu.D’autant plus que cette technique d’animation est particulièrement contraignante pour le spectateur lors des scènes de combats, trop rapides, trop fouillis, et auxquelles les yeux ont du mal à capter quelque chose. Mal adaptée, donc, aux passages rythmés.
 Et pourtant, La Grande Aventure Lego est bel bien très rythmé. Le film vous plonge dans une folle course-poursuite à travers divers monde Lego. D’ailleurs, certains passages font clairement page de pub pour une série Lego : les chevaliers, les pirates ou Star Wars n’ont qu’un rôle complètement mineur, voire insignifiant, et ne sont là que pour vous indiquer, en grosses lettres rouges virtuelles : « Hé, regardez, y’a plein de sortes de Lego différents à acheter ! ».
Et pourtant, La Grande Aventure Lego est bel bien très rythmé. Le film vous plonge dans une folle course-poursuite à travers divers monde Lego. D’ailleurs, certains passages font clairement page de pub pour une série Lego : les chevaliers, les pirates ou Star Wars n’ont qu’un rôle complètement mineur, voire insignifiant, et ne sont là que pour vous indiquer, en grosses lettres rouges virtuelles : « Hé, regardez, y’a plein de sortes de Lego différents à acheter ! ».Enfin, vu en 3D, le film pique un peu les yeux. Quelques effets sont sympas, mais globalement, la 3D n’est pas suffisamment exploitée pour devenir indispensable.
 Bon. Vu comme ça, hein, ça ne donne pas forcément envie d’aller voir le film, n’est-ce pas ? Et pourtant, contre toute attente, c’est un bon film.
Bon. Vu comme ça, hein, ça ne donne pas forcément envie d’aller voir le film, n’est-ce pas ? Et pourtant, contre toute attente, c’est un bon film.Offrant un double niveau de lecture (léger toutefois), il plaira autant aux enfants qu’aux adultes. Voire peut-être même plus, finalement, aux adultes qu’aux enfants. L’histoire est banale, classique, déjà vue, mais exploitée avec malice et intelligence par les réalisateurs et les scénaristes. Les personnages sont bien ancrés dans l’histoire et chacun a son rôle à jouer. L’humour est omniprésent et, s’il ne vous fera pas rire aux larmes, n’en est pas moins décliné en différentes couches, quasiment à toutes les images. Quand ce n’est pas en frontal, avec les personnages principaux, c’est en arrière-plan, avec des personnages secondaires qui font des trucs complètement loufoques ou débiles. Bref, on rit beaucoup. On sourit encore plus. Tous les clichés des comédies d’action sont réunis. Et le mélange des genres, à côtoyer autant un Petit Poney Lego que Batman (énorme) ou encore un magicien qui n’est pas sans rappeler Gandalf, sans oublier l’héroïne ninja… tout est d’une limpidité et d’un naturel qui force le respect.
 Avec son scénario classique, La Grande Aventure Lego arrive néanmoins à nous pondre un melting-pot original, et complètement digeste.
Avec son scénario classique, La Grande Aventure Lego arrive néanmoins à nous pondre un melting-pot original, et complètement digeste. Au final, malgré ses défauts, on ressort de la séance en se disant qu’il ne s’agit pas tout à fait d’un film promotionnel pour les Lego, mais une véritable ode à la créativité et à l’imagination. Et on se met même à espérer une suite, tiens.
 
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